Refuser l’anesthésie du confinement : l’appel de Jean-François Toussaint Gratuit
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Article publié par Jean-François Toussaint sur le blog Médiapart de Laurent Mucchielli, reproduit ici avec son aimable autorisation.
"Confronté à la première pandémie gériatrique du siècle, le gouvernement en est réduit à répéter une coercition au rapport bénéfice-risque non établi. Il se trompe de cible (pourquoi ne pas isoler uniquement les contagieux ?), de lieux (confiner la Bretagne malgré une mortalité 5 fois moindre ?) et de combattants (comment justifier le confinement des 3 millions de Français qui ont guéri du Covid ?). " Autant d'arguments, restitués dans la présente analyse, qui pourraient bien avoir eu un écho en haut lieu, à en juger par la décision gouvernementale de ne pas reconfiner (pour l'instant…).
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Confronté à la première pandémie gériatrique du XXIème siècle [1] et à son dénuement thérapeutique [2], le gouvernement en est réduit à répéter, encore et toujours, les mêmes gestes coercitifs au rapport bénéfice-risque non établi. Or le confinement global, aveugle, est la forme absolue du renoncement. Il se trompe de cible (pourquoi isoler les sujets sains et pas uniquement les contagieux ?), de lieux (confiner la Bretagne malgré une mortalité 5 fois moindre ?) et de combattants (comment justifier l'interdiction faite aux 3 millions de Français qui ont guéri du Covid alors qu’ils sont au moins aussi bien immunisés que par le vaccin ?). Enfin, il détruit tout autour de lui. Dans cette haute lutte, chaque confinement nous ampute et nous abrutit. Et encore, nous n’en sommes qu’au troisième…
Peut-on éviter une énième calamité ?
OUI. Sans confinement, d’autres pays parviennent aux mêmes résultats. Entre France (confinée 3 mois) et Suède (non confinée), il n’existe aucune différence de taux de mortalité (1100 décès par million d’habitants) ni de répartition par tranches d’âge (90% des décédés avaient plus de 70 ans). Or la Suède a connu une sous-mortalité de 4,5% en 2019 par rapport à 2018 puis une surmortalité de 4,5% en 2020 par rapport à cette même année (Figure 1). On conçoit que, la conjoncture très favorable de 2019 a pu y constituer un réservoir de cibles pour le Sars-CoV-2 en 2020 (effet démographique dit "de moisson“). Seuls les pays (principalement des îles, Nouvelle-Zélande, Taïwan) qui ont surveillé drastiquement et isolé tous leurs arrivants (Corée du Sud, Singapour, Taïwan…) sont pour le moment parvenus à juguler l’épidémie, mais cela ne les empêche pas d’être totalement dépendants de l’immunisation collective avant d’espérer retrouver un régime normal d’échanges.
De nombreuses études montrent maintenant que l’intensité des confinements n’est pas associée à la mortalité alors que le contexte environnemental (saison, température, humidité, indice d’UV), le développement économique (pays développés et leurs marges d’adaptation réduites vs pays émergents) ainsi que le nombre de personnes cibles (sujets âgés, sédentaires, obèses, à risque cardio-vasculaire ou autres, non immunisées ou génétiquement vulnérables [interféron de type 1, locus 3p21.31 …][3]) l’expliquent [4].

Figure 1 : Taux de mortalité (décès rapporté à la population) par mois, aux XXè et XXIè siècles en Suède. L’année 1918 sort très largement de la tendance en raison de la pandémie de grippe espagnole. La conjoncture très favorable conduisant à une sous-mortalité de 4,5% en 2019 a pu constituer un réservoir de personnes vulnérables en 2020 expliquant le démarrage rapide de l’épidémie dans ce pays et la surmortalité d’une amplitude similaire en 2020.
En France, suite à la Covid-19, la surmortalité (+48000 décès) a été de 7,7% en 2020, accélérant la hausse régulière des 7800 décès annuels supplémentaires depuis 10 ans, avec l’arrivée aux âges tardifs de la génération du baby-boom [5]. L’espérance de vie a reculé de 2 à 5 mois (selon que la référence soit la dernière ou les 5 dernières années) [6]. Ce recul équivaut à celui vécu en 2003 (Figure 2), alors que nous approchons des plafonds physiologiques : la progression de l’espérance de vie ralentit en effet elle aussi chaque année depuis 10 ans. Juste avant la Covid, cette progression était quasi nulle depuis 2014 chez les femmes (progrès annuel de 0,05%, soit 2 semaines par an) (Figure 3) alors que nous avions connu des gains stables de 3 mois par an lors des 5 décennies précédentes [7].


Figure 3 : Écart d’espérance de vie (différence annuelle) depuis 1947 en France. Le recul de 2020 n’est pas exceptionnel mais il intervient après 10 dix années de réduction continue de l’écart moyen (les carrés représentent les moyennes sur 5 ans). Après avoir passé le point zéro, l’espérance de vie pourrait continuer de régresser pour les deux sexes. Source : Insee Première, 18 Janvier 2021
Rappelons que le deuxième confinement n’était pas nécessaire. Le pic des contaminations est en effet survenu le 28 octobre [8] dans les régions les plus gravement touchées par la phase automnale [9] et le pic de surmortalité qui en a résulté sur l’ensemble du territoire est survenu dans la 1ère semaine de novembre (+33%, suivi d’une décroissance continue jusqu’à +12% pour la dernière semaine de l’année) [10]. Aucun des deux ne peut donc être attribué au confinement, qui n’a été effectif qu’après le week-end de la Toussaint. Par ailleurs, la vague automnale fut considérée à Paris « sans commune mesure » avec la première [11] ce qui décrit bien l’importante erreur d’appréciation [12], débattue dès septembre.
Même les médecins au front, les plus touchés par la brutalité du tsunami de mars et très demandeurs alors d’un confinement très strict, ne sont désormais plus sûrs « que ce soit la solution. » Demandant « une vision globale et du courage », ils nous invitent à reconsidérer « cette forme de soumission collective qui nous déprime. » [13]
Dans une forme nouvelle de prévention dite quaternaire, il convient donc désormais de freiner l’hubris d’une médecine prométhéenne dont certains autres se revendiquent, imaginant pouvoir tout réduire à une quelconque puissance technologique. Or la technique n’est rien si l’on ne comprend pas à quelles règles du vivant elle s’applique. Dans cette injonction moderne du primum non nocere (d’abord ne pas nuire), il faut alors éviter que ces thérapeutes ne s’enferment dans des boucles de raisonnement incomplètes et ne décochent leurs flèches à tort et à travers.
Non ?
Soyons objectifs. Des enfants seraient morts par milliers, personne n’aurait songé une seconde à discuter la moindre option tentant de freiner l’épidémie. Croyants ou athées réunis pour conjurer ce mal funeste, nous serions tous à prier afin que nous soient rendues filles et fils, coûte que coûte.
Mais à force de voir vieillir ses patients par temps calme [14], la médecine des pays développés a fini par considérer son avenir dans la silver economy sans reconnaitre leur fragilité ni leurs limites [15]. Et la santé publique, principalement dirigée par des septuagénaires paniqués par l’érosion de leur propre destin, est devenue folle. Elle s’est arrogé des droits qui ne sont pas les siens : définir les règles de la tombola en septembre, du partage de la bûche à Noël et de la vitesse des remontées mécaniques en janvier ?!? Toutes choses sur lesquelles elle ne possède pas le moindre embryon de l’origine d’une preuve.
De l’intelligence collective à l’erreur collective
Dans la plupart des pays, la décision repose généralement sur deux ou trois pivots : un groupe de modélisateurs affilié à la principale école d’épidémiologie mondiale, qui peut se tromper d’estimation (en Suède : l’erreur fut de 1000%) ; un médecin politique qui, souvent par suivisme, peut se tromper de stratégie ; un élu désemparé qui finit par se tromper d’avenir. Et, dans la panique, tout le monde reprend le même refrain.
Fallait-il ainsi confiner la Bretagne et le Grand Ouest alors que ces régions présentent des taux de mortalité 5 fois inférieurs à la moyenne nationale et qu’elles n’ont parfois même pas connu de première vague ? Fallait-il enfermer les territoires ultra-marins alors qu’ils montrent des taux 10 fois plus faibles ? L’argument absurde d’une nécessaire « solidarité » dans le confinement, avancé ici ou là, ne fait que renforcer l’idée que ceux qui les profèrent n’ont toujours pas compris à quoi ils avaient affaire. On ne se coupe pas un bras à Brest au prétexte que Mulhouse se noie ; on l’aide au contraire dans la plénitude de ses capacités. Et la horde de confineurs patentés - qui n’en subissent généralement pas les effets toxiques [16] - se déchaine devant chaque mégaphone, se permettant parfois le luxe d’une patience de comédie … pas ce soir « pas cette semaine » [17]… Dernier ultimatum avant la herse.
Alors que les indicateurs fondamentaux de l’épidémiologie (groupe contrôle, DALY, QALY, années de vie gagnées/perdues…) n’ont pas été employés pour démontrer l’utilité des mesures ni valider les décisions suivantes, nous pourrions être désemparés face à la rage de ces adorateurs zélés du confinement qui ne veulent pas assumer les dégâts de long terme que provoquent leurs décisions sur les forces et la jeunesse de ce pays. Dans l’affolement général, les résolutions non fondées s’empilent alors, sans qu’aucun argument scientifique ne parvienne à réduire la panique, laissant le débat ouvert pour encore longtemps. Pour sortir de cette spirale, il conviendra donc de continuer à respecter les lois lorsqu’elles sont fondées et, si elles ne le sont pas, travailler à les modifier ou les supprimer. C’est le rôle du parlement. Mais il ne faut plus appliquer aveuglément ces règles sanitaires absurdes, lorsqu’elles corrompent à ce point le moral et l’avenir de nos enfants [18].
Car nous avons choisi de détruire l’avenir de la jeunesse et des forces vives de ce pays [19]. Ce sont ces choix qui rongent leur espoir et les poussent au suicide. Faut-il s’étonner que leurs projets d’avenir soient en berne, même les plus importants [20], quand on prive les jeunes de tout espérance, qu’on les empêche de se réunir et de s’aimer, qu’on les considère comme des criminels lorsqu’ils tentent une fête alors que leurs raves, même les plus larges, n’entraine pas un cluster ? [21]
Et quand bien même, que se passera-t-il si tout rouvre d’un coup : les universités, les restaurants, les salles de sport, les théâtres, les salles de concert, les bars, les cinémas, les stades ? Et bien rien que de très naturel : les réanimateurs feront des choix, comme tous les jours depuis que les réanimations existent. Les hôpitaux seront en tension, comme toujours à cette saison depuis vingt ans. Des centaines de personnes décèderont chaque jour de toutes causes, cancers, infarctus, infections, comme tous les ans au cœur de chaque hiver. Et, malgré cela, les Français reprendront espoir. Car, sans être condamnés à voir passivement leur univers s’effondrer, ils retrouveront l’envie de lutter contre le chaos qui vient.
Les esprits évoluent. On pensait l’acceptabilité suffisamment ancrée dans la population française pour ne plus s’attendre à d’autres solutions que le confinement. Or, trois enquêtes montrent une chute très importante de son acceptabilité. De 95% au printemps, elle n’est plus que de 50% cet hiver. Alors qu’il ne change pas le cours global de l’épidémie, le confinement et ses dégâts considérables ne font que rajouter de la misère à la détresse.
Et ça, les Français l’ont bien compris.
Références
[1] La médiane nationale au décès est de 85 ans (https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-21-janvier-2021). Rémy Julienne, Michel Robin, Valéry Giscard d’Estaing sont décédés de la Covid au-delà de 90 ans tandis qu’Emmanuel Macron en a guéri à 43 ans. Est-ce si difficilement compréhensible ?
[2] Aucun anti-viral n’a pour l’instant fait la preuve de son efficacité. Les traitements qui ont réduit la mortalité sont symptomatiques : oxygène à fort débit, corticoïdes à visée anti-inflammatoires, anti-coagulants.
[3] Zhang Q, et al. Inborn errors of type-1 IFN immunity in patients with life-threatening COVID-19. Science 370, eabd4570. 23 October 2020
[4] De Larochelambert Q, et al. Covid-19 mortality: a matter of vulnerability among nations facing limited margins of adaptation. Frontiers in Public Health, 2020 Doi: 10.3389/fpubh.2020.604339. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2020.604339/full
[5] Au-delà des vrais et rares cas de personnes de moins de 50 ans décédées malgré l’absence de facteurs de risque, de très nombreuses autres souffrant de maladie d’Alzheimer à des stades avancés ont été déclarées décédées du Covid, justifiant a posteriori les mesures préventives draconiennes. Était-ce raisonnable ?
[6] https://www.insee.fr/fr/statistiques/5012724
[7] Le nombre de décès annuels était resté stable, autour de 550 000, entre 1961 et 2011. Or l’augmentation du nombre de décès attendu avec l’arrivée des baby-boomers aux âges fatidiques et la réduction du nombre de naissances, désormais aggravée par les très fortes inquiétudes des jeunes adultes sur leur avenir, entrainera très prochainement la négativation du solde naturel.
[8] Figure 1 de Spaccaferri G, et al. Euro Surveillance. 2020; 25(50): pii=2001974. https://doi.org/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.50.2001974
[10] Santé Publique France, Point Épidémiologique Hebdomadaire du 21 janvier 2021. https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-21-janvier-2021
[11] Conseil de Surveillance APHP, 5 janvier 2021. https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/covid-19-lap-hp-une-deuxieme-vague-sans-commune-mesure-avec-la-premiere-mais-un-surcout-de-346
[12] Covid-19 : troisième vague, mortalité, erreur de pronostic… Le modélisateur qui oriente le gouvernement détaille le dessous de ses calculs France Info. 3/12/2020. https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/grand-entretien-covid-19-troisieme-vague-mortalite-erreur-de-pronostic-le-modelisateur-qui-oriente-le-gouvernement-detaille-le-dessous-de-ses-calculs_4202809.html
[13] Pr Xavier Lescure, Journal de 13h, France Inter, 24 janvier 2021 (à 11 min). https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-13h-du-week-end/le-journal-de-13h-du-week-end-24-janvier-2021
[14] Loh JC et al. Temporal trends in treatment and outcomes for advanced heart failure with reduced ejection fraction from 1993–2010
Circulation: Heart Failure. 2013; 6: 411-9. https://doi.org/10.1161/CIRCHEARTFAILURE.112.000178
[15] Marck A, et al. Are we reaching the limits of Homo sapiens ? Front Physiol. 2017, 8: 812. doi: 10.3389/fphys.2017.00812 & Marck A, et al. Age-Related Upper Limits in Physical Performances. J Gerontol Biol Sci Med Sci. 2019 Apr 23; 74(5): 591-9. doi: 10.1093/gerona/gly165 https://academic.oup.com/biomedgerontology/article-abstract/74/5/591/5090105?redirectedFrom=fulltext
[16] https://www.bbc.com/news/uk-politics-52553229
[18] https://mobile.twitter.com/LCI/status/1354396038174552064
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Le Cercle Droit et Liberté, association regroupant de nombreux professionnels du droit, a récemment publié une tribune appelant au déconfinement. Une action qui s’inscrit dans une démarche de défense des libertés individuelles, de plus en plus mises à mal par une gestion totalement erratique de la crise sanitaire.
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L’évolution de l’épidémie a démontré que nous ne sommes pas égaux face au Covid-19. Si certaines personnes ne développent pas le moindre symptôme, d’autres risquent en revanche de souffrir de formes sévères, voire fatales. Mieux protéger ces dernières pourrait constituer une piste intéressante pour sortir du confinement général et éviter ainsi la ruine du pays. Mais le gouvernement s’y refuse.
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Le secteur de la culture a payé au prix fort la gestion française de la crise sanitaire. Distanciation forcée, salles fermées, aides publiques "en intraveineuse"… Le cri du coeur de Clémence de Vimal, comédienne et directrice d'une troupe de théâtre, pour alerter sur l'un des grands oubliés de la crise.
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Invité ce lundi 7 décembre sur Cnews, le professeur Raoult s’est exprimé sur l’actualité. Le directeur de l’IHU de Marseille aborde notamment la question du vaccin qu’il considère comme une « baguette magique », évoque la stratégie désastreuse du confinement général et de la multiplication des tests, et revient sur le scandale du Remdesivir.
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"Je commence à douter de l'indépendance de la justice". Bernard Matry, président de l'UMIH en Provence-Alpes-Côte d'Azur, est l'un des plus influents porte-voix des restaurateurs et de leur détresse. Pour Bas Les Masques, il réagit à la décision du Conseil d'État de maintenir les bars et restaurants fermés.
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ENTRETIEN. "C’est un équilibre ingrat de juger dans une crise sanitaire". Fabrice di Vizio, avocat de Didier Raoult, s'est livré à Bas Les Masques dans un grand entretien. Dans cette troisième partie, il revient sur les réticences des juges administratifs à contredire les décisions de l’État, au détriment de la défenses des libertés individuelles. (Partie 3 sur 6)
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Fabrice Di Vizio, avocat de Didier Raoult, s'est livré à Bas Les Masques dans un grand entretien. Dans cette sixième et dernière partie, il revient sur la question du vaccin contre le covid-19, ainsi que sur le lien de confiance avec le gouvernement, durement éprouvé par sa gestion de la crise sanitaire. (partie 6 sur 6).
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Alors que les librairies étaient fermées par l'État, et que les restrictions sur les théâtres étaient maintenues, il était l'un des plus fervents défenseurs de la Culture. Dans cette seconde partie de notre interview avec Alexandre Jardin, l'écrivain revient sur son attachement sans faille aux libertés publiques et à la protection de l'industrie culturelle.
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REPORTAGE. Le professeur Christian Perronne a été démis de ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, par Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP. Plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées ce mardi pour demander la levée de ces sanctions.
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Des biais médiatiques à la gestion catastrophique de la crise sanitaire, en passant par la passivité de l'opposition politique et par l'affaire McKingsey, le journaliste Alexis Poulin a expliqué à Bas les Masques comment les élites, tétanisées, font tout pour se préparer à l'explosion sociale qui vient.
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ENTRETIEN. Confinements, couvre-feux, port du masque ou stratégies vaccinales hasardeuses : Yves Bourdillon, journaliste aux Échos spécialisé dans les questions internationales, revient sur la manière, incohérente, autoritaire et paternaliste, dont les pouvoirs publics français ont cru judicieux de gérer la pandémie de covid-19.
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Nouveau scandale en vue ? Dans une enquête, Nice Matin démontre aujourd’hui à quel point les chiffres des hospitalisations pour Covid-19 annoncés par les autorités sanitaires dans le département des Alpes-Maritimes sont éloignés de la réalité du terrain. Situation d’autant plus grave que ces indicateurs servent à justifier le couvre-feu national à 18h qui prend effet à compter d’aujourd’hui.
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Le retentissement du hashtag #JeNeMeConfineraiPas lancé vendredi 22 janvier par le docteur Fabien Quedeville semble avoir déclenché une vague d’incertitude au sommet de l’État. Alors qu’un nouveau confinement semblait acté depuis quelques jours, le renoncement d’Emmanuel Macron à prendre la parole après un week-end de contestation ressemble à un désaveu du Conseil scientifique, presser d’enfermer la population une nouvelle fois. Son président, Jean-François Delfraissy, semble désormais en difficulté.
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Dans une vidéo vue près de 50 000 fois, Ludovic Hertault alerte sur la situation économique critique de son magasin de sport à Tignes. Il démontre l’insuffisance des perfusions de l’État et témoigne de l’angoisse de ne pas pouvoir passer la saison.
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Parue sur Bas les masques lundi 25 janvier, la tribune du docteur Fabien Quedeville dépasse désormais les 400 signataires, et rencontre un écho particulièrement favorable dans les milieux médicaux et scientifiques. Elle est également signée par des avocats, des magistrats, et de nombreux citoyens attachés aux libertés publiques. À travers cette prise de position, tous estiment qu’une autre politique sanitaire est possible.
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Invité d'André Bercoff ce vendredi sur Sud Radio, Didier Raoult a exprimé son opposition à un troisième confinement, dont les conséquences seraient dramatiques. Une nouvelle alerte du directeur de l'IHU de Marseille, qui s'est exprimé plusieurs fois cette semaine sur la disproportion des mesures sanitaires et les dysfonctionnements de l'Ordre des médecins.
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Article publié par Jean-François Toussaint sur le blog Médiapart de Laurent Mucchielli, reproduit ici avec son aimable autorisation.
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L’annonce d’un éventuel reconfinement a été repoussée par l’exécutif en raison d’un grand mouvement de contestation initié par le docteur Fabien Quedeville, auteur de la tribune #JeNeMeConfineraiPas. En exclusivité sur Bas les masques, il remercie les centaines de signataires de ce texte — parmi lesquels une grande majorité issue du monde médical — et tient à saluer les nombreux soutiens reçus.
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Lits supprimés, absence de considération, suicides de soignants… La crise du coronavirus a accéléré la déliquescence de l’hôpital public, contre laquelle le Collectif Inter Urgences se bat depuis longtemps. La présidente Noémie Banes, témoigne des difficultés matérielles et psychologiques qu’endure le personnel soignant depuis plus d’un an de crise.
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Stéphanie Bataille, comédienne et directrice du Théâtre Antoine à Paris, a perdu son père le 11 janvier dernier des suites du Covid-19, contracté à l’hôpital où il était venu se faire opérer. Dans une tribune publiée sur Women today que nous relayons ici, elle dénonce la privation de toute visite à son père pendant les derniers jours de sa vie, ainsi que l’interdiction faite aux familles d’assister à la mise en bière. Face à ces réglementations inhumaines, elle appelle solennellement les pouvoirs publics à cesser d’infantiliser les proches et à prendre enfin leur souffrance en considération.
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Le mouvement de restaurateurs qui comptaient ouvrir le 1er février n’a finalement pas eu l’écho espéré par certains. Les nombreux restaurateurs qui envisageaient de protester contre les restrictions du gouvernement ont été refroidis par la menace de Bruno Le Maire de suspendre le fond de solidarité aux contrevenants. Christophe Chirat, du collectif de commerçants indépendants Les Pendus, regrette cette initiative, selon lui inutile et polémique, et appelle à un mouvement plus global de retour à la vie normale.
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Nouvelle protestation sur Twitter : le hashtag #ArretMasqueExterieur s’est placé en seulement en quelques heures en top des tendances les plus partagées mardi soir, illustrant bien le ras-le-bol de nombreux français face aux mesures coercitives. Bas les masques est allé interroger en exclusivité l’initiatrice de ce mot d’ordre.
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Le père de Sibille est décédé au printemps dernier, sans que ses proches n'aient pu lui dire adieu. Pour dénoncer cette situation injuste, elle est aidée par l'association "Victimes coronavirus Covid-19 France", représentée par Maitre Fabrice Di Vizio. Elle livre à Bas les Masques un témoignage exclusif et poignant afin d'alerter sur une situation malheureusement loin d'être isolée
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Après un an d’épidémie, deux confinements et une situation morale et économique au plus bas, la journée nationale de prévention du suicide de ce vendredi 5 février, est particulièrement chargée en enjeux. À cette occasion, l’association PHARE Enfants-Parents adresse une lettre ouverte au Premier ministre Jean Castex, pour l’alerter sur l’état psychologique déplorable chez les jeunes.
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Mise en bière immédiate, absence de soins de thanatopraxie, visites interdites… Même lorsque le virus n’a pas causé leur mort, les défunts testés positifs au covid sont privés du traitement le plus élémentaire. Une situation inhumaine pour les familles dévastées par l’impossibilité de faire le deuil de leurs proches.
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Faute de mesures, la santé psychologique des Français a été le parent pauvre de cette crise. L’étude réalisée par Aziz Essadek, maître de conférence en psychologie clinique à l’Université de Lorraine, apporte néanmoins des éléments qui permettent de mesurer l'ampleur de cette situation dramatique. Après sa tribune publiée dans Le Monde avec le sociologue Laurent Mucchielli, sociologue et contributeur régulier pour Bas les masques, Aziz Essadek présente les résultats de son étude et alerte sur l’état psychologique des Français, qu’il juge « très inquiétant ».
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Trop de conseils tuent le Conseil !
La France dispose d’un nombre impressionnant d'agences sanitaires dont le rôle est d'éclairer la décision publique. Le Conseil scientifique est en trop et n'a aucune légitimité tandis qu'il s'est montré incapable d'avoir un positionnement clair sur beaucoup de sujets ! Cette instance dont le président dit tout et son contraire doit être dissoute séance tenante et le conseil aux autorités publiques doit être l'apanage des agences dont c'est l'office naturel !
Mettre du rationnel dans cette crise est urgent ! Trop de Conseils tuent le Conseil et tuent la décision publique.
Cliquez ici pour signer la pétition de Maître Fabrice Di Vizio
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Le groupe de protection sociale Malakoff Humanis a dévoilé cette semaine son "baromètre du télétravail 2021". Alors que la ministre du Travail Elisabeth Borne invite les entreprises à recourir massivement au travail à distance dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, cette volonté affichée des pouvoirs publics de généraliser le télétravail ne fait pas l’unanimité chez les salariés. Et pose aussi de plus en plus de difficultés aux managers.
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Alors que le gouvernement fait de la chasse aux fêtes et aux restaurants clandestins une priorité de la « lutte contre l’épidémie » en multipliant des contrôles aux méthodes parfois contestables, un flou reste persistant quant à la légalité de ces pratiques. Dans un article paru sur le Club des juristes, le professeur de droit Evan Raschel indique que de nombreuses verbalisations seraient, en réalité, dépourvues de fondement juridique.
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Il y a un peu plus d'un mois, Bas les Masques avait mis en avant les réseaux d'influences à l'œuvre derrière les appels au confinement de la fin janvier dernier. Et notamment le rôle de Martin Hirsch, actuel directeur de l'AP-HP et proche d'Anne Hidalgo, particulièrement actif dans le camp alarmiste. Depuis ce week-end, une nouvelle offensive menée par L'AP-HP menace désormais de faire du chantage au tri des patients pour faire céder l'exécutif sur de nouvelles mesures restrictives, mais se heurte à de plus en plus de réticences. De nombreux médecins dénoncent même aujourd'hui une attitude alarmiste de l'AP-HP qui ressemble à un règlement de compte politique sur fond de crise sanitaire. À tel point que plusieurs proches du Président de la République s'en offusquent et affirment que Martin Hirsch cherche à profiter de la situation pour mettre Emmanuel Macron en difficulté. Le Canard enchaîné du 31 mars 2021 indique même que les ambitions du directeur de l'AP-HP le pousseraient à soutenir Anne Hidalgo en vue d'une éventuelle candidature de celle-ci contre le Président sortant. Une manœuvre que nous avions déjà relevé dans un article initialement intitulé "Derrière les appels au confinement, la main des socialistes ?" qui apportait bien en avance les réponses aux questions qui se posent actuellement. Nous vous proposons aujourd'hui de le redecouvrir.
L’agitation en faveur des mesures de confinement portée par certains scientifiques pourrait être liée à des considérations davantage politiques que sanitaires. Et semblerait émaner en particulier de personnalités dont le parcours montre une collusion entre le Parti Socialiste et l’AP-HP. Jusqu’à imaginer une tentative de sabotage de la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, en lui faisant porter la responsabilité des atteintes aux libertés qui rythment nos vies depuis près d’un an ?
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Dans une tribune publiée sur Le Monde le 15 février, un collectif de scientifiques internationaux appelle à une stratégie « zéro covid » dont l’objectif n’est pas seulement d’aplatir les courbes de contamination mais d’éliminer le virus en créant des zones vertes sans contamination. Si l’objectif peut sembler louable, cette stratégie s’inspire ouvertement des exemples chinois, australiens ou néo-zélandais, qui ont été parmi les plus restrictifs au monde. Ce qui n’a rien d’étonnant au vu des signataires de la tribune, parmi lesquels on retrouve de nombreux adeptes des mesures coercitives comme Antoine Flahault ou Karine Lacombe.
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Vaccination, complotisme, restrictions sanitaires... Silvano Trotta, chef d'entreprise et figure connue de ce que les milieux convenus aiment à appeler "complosphère", et Laurent Alexandre, médecin et essayiste, ne sont de fait en accord sur à peu près aucun sujet. Bas les Masques leur a proposé régler leurs différends par les mots, en vidéo.
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Avocat au barreau de Toulouse, Me Pierre Alfort a refusé de plaider avec un masque lundi dernier. Une restriction démesurée, nous a confié l’intéressé, qui l’entrave dans sa capacité à défendre pleinement ses clients. Face à l’insistance de la présidente du tribunal pour enfants, l’avocat a dû demander le report de l’audience.
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Les avocats du Cercle Droit & Liberté saisissent le tribunal administratif contre l’arrêté du Préfet de Police de Paris interdisant la consommation d’alcool dans certaines rues de Paris sous prétexte de lutte contre la COVID-19.
Avec l'autorisation du Cercle Droit & Libertés, nous relayons ce communiqué de presse. Retrouvez-le également sur le site du collectif.
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En dépit d’une relative stabilité de l’épidémie, certaines voix s’entêtent à réclamer un reconfinement au motif d’éviter un accroissement de la tension hospitalière. Dans ce contexte, il serait bon d’entendre la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France qui propose d’augmenter les lits de réanimation. Ce qui permettrait de décharger les hôpitaux et d’en finir avec les mesures restrictives.
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Le traitement du laboratoire Eli Lilly va être déployé dans les hôpitaux ce mois de mars. Mais les liens étroits que la firme américaine entretient au sein de l’appareil d’État interrogent, d’autant plus que les éléments censés prouver l’efficacité de la molécule peinent à convaincre certains experts.
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Une information du Canard enchaîné de ce mercredi 3 mars révèle que plusieurs journalistes et consultants santé de la chaîne BFM TV ont été verbalisés dans un restaurant clandestin le 24 février dernier. Une belle illustration du « faites ce que je dis, pas ce que je fais » de la part d’une chaîne spécialiste des informations anxiogènes.
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REPORTAGE. Gilets jaunes et autres citoyens se sont rassemblés ce samedi matin à Port Royal pour protester contre les restrictions des libertés. Alors que le gouvernement réfléchit à la mise en place d’un pass sanitaire et que le couvre-feu continue de peser sur le moral des français, la colère se fait de plus en plus ressentir.
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À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, il est important de rappeler que si les femmes sont moins impactées que les hommes par la maladie en elle-même, elles ont été en revanche les grandes perdantes des restrictions sanitaires. Notamment en terme de violences, mais aussi sur les plans économiques et sociaux.
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Afin d’en finir avec la double assignation à résidence que constituent le couvre-feu et les confinements locaux le week-end, le Cercle Droit & Libertés a déposé un recours au Conseil d’État pour demander la suppression de ces mesures. L’avocat Me Philippe Prigent nous détaille les raisons de ce recours et les chances qu’il a d’aboutir.
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Sur l’ensemble du territoire, le nombre de cas positifs quotidiens baisse. Dans les départements soumis à un confinement le week-end, cette décrue a été amorcée avant la mise en place de ces restrictions, qui ont une nouvelle fois montré leur inutilité. Et ce, alors que le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé poursuivre la mesure.
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Ce samedi 13 mars, plusieurs manifestations contre le masque obligatoire à l'école sont organisées à l'appel du collectif Enfance et Libertés. En parallèle Maître Clarisse Sand, avocate du collectif de parents d'élèves, a déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour demander la suspension de ce protocole sanitaire.
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Tandis que plusieurs pays européens suspendent leurs campagnes de vaccination avec AstraZeneca, les autorités françaises s’entêtent à considérer que ce produit ne présente aucun risque. Pourtant, les pompiers des Bouches-du-Rhône viennent à leur tour de suspendre l’usage du vaccin anglo-suédois pour leurs personnels.
(Mise à jour : la France annonce suspendre l'utilisation du vaccin AstraZeneca par précaution jusqu'à mercredi)
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Alors que le gouvernement est empêtré entre la suspension d’AstraZeneca et les rumeurs de confinement de l’Île-de-France, les autorités sanitaires alertent aujourd’hui sur l’émergence d’un « variant breton » qui pourrait échapper à la détection par PCR. Réel danger ou nouvelle étape dans la narration de la peur ?
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Si la situation des réanimations est présentée comme « inquiétante » pour justifier l’annonce de nouvelles mesures restrictives elle est, en réalité, la même qu’en période hors-Covid. Et la coopération désormais efficace entre les hôpitaux publics et le secteur privé ne doit pas faire oublier qu’une amélioration de la prise en charge des malades est possible mais ne dépend que d’une volonté politique, comme l’indique à Bas les Masques le docteur Marc Fitoussi, chirurgien vasculaire.
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Le gouvernement vient de refuser le 16 mars par mémoire ampliatif l’instruction par voie d’enquête sollicitée sur la base de cette étude. Ce sujet majeur est en cours d’instruction devant le Conseil d’Etat et l’instruction sera bientôt clôturée. En conséquence, Bas les Masques a choisi d'appuyer cette démarche en participant à sa diffusion médiatique.
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Un an après le début de la crise, les pouvoirs publics n’ont toujours pas tiré les conséquences de leur imprévoyance en termes de politique sanitaire. Pire encore, certaines capacités de réanimations ont même baissé cette année en Île-de-France, où l’exécutif vient une nouvelle fois de serrer la vis.
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EPISODE 2
À l’occasion du premier anniversaire de la crise sanitaire, Bas les Masques vous propose un retour hebdomadaire sur les différentes étapes qui ont jalonné cette année cauchemardesque. Cette semaine, le deuxième épisode revient sur les terribles difficultés rencontrées par le personnel soignant.
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À peine quelques heures après leur parution vendredi, les attestations de déplacement dans les départements concernés par le « confinement allégé » étaient déjà raillées pour leur complexité. Dès samedi, une version simplifiée était mise en ligne pour rattraper cette aberration technocratique qui émanerait du directeur de cabinet du Premier ministre, Nicolas Revel.
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Depuis plusieurs jours, l’offensive alarmiste reprend de plus belle pour annoncer des prévisions apocalyptiques. Une nouvelle fois, les célèbres figures anxiogènes reprennent la parole dans les médias et sur les réseaux sociaux pour exiger toujours plus de coercition, quitte à sombrer dans ce qui ressemble de plus en plus à une véritable folie. Florilège.
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Me David Guyon, avec Me Clarisse Sand, va mener deux actions en justice au Conseil d’État afin de contester l’obligation du port du masque à l’école, qui en plus de ne pas faire la preuve de son efficacité, est une mesure aux conséquences parfois lourdes sur la santé psychique et physique de certains enfants.
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Priver de liberté les personnes vaccinées est-il légal et proportionné ? C’est la question que soumettent au Conseil d’État les avocats Me Diane Protat et Me Henri de Lagarde. Pour Bas les masques, Me Diane Protat détaille les contours de ce référé, ainsi que les nombreuses questions juridiques qui entourent la vaccination.
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Après l’offensive alarmiste de la semaine dernière, ce sont cette fois 41 médecins franciliens qui signent une tribune dans le JDD pour appeler à un reconfinement, en brandissant la menace du « tri des patients ». Parmi les signataires quelques noms sont loin d’être inconnus, dont celui du chef de file, Bruno Riou.
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Après un premier essai tonitruant en juin dernier (Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ?, éd. Albin Michel), le professeur Christian Perronne repart à l’assaut des alarmistes. Dans ce nouveau livre, il fustige l’entêtement des autorités et s’inquiète du recul de la liberté d’expression dans le domaine de la santé publique. Convaincant.
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Alors que les effets bénéfiques de l’air marin sur le système immunitaire sont bien connus et que les contaminations à l’extérieur sont inexistantes, le couvre-feu apparaît comme un non-sens dans beaucoup de régions. À Guidel, en Bretagne, le collectif "Rendez-nous la mer" a lancé un mouvement contre cette mesure contreproductive.
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Le 1er avril, le Conseil d’État a rejeté le recours d’un octogénaire vacciné, qui demandait à pouvoir retrouver sa liberté. Le juge avait notamment estimé que le vaccin n’éliminait pas complètement la possibilité que les personnes vaccinées demeurent porteuses du virus et soient contagieuses. Les deux avocats du plaignant n’en sont pas restés là.
Ils ont décidé de demander à la haute juridiction administrative de statuer sur la légalité de la mesure consistant à confiner les personnes vaccinées. Me Diane Protat nous explique les détails et les enjeux de ce référé, auquel chacun peut se joindre, vacciné ou non, en se rendant sur le site.
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Le battage médiatique autour des soirées clandestines de Pierre-Jean Chalençon donne lieu depuis plusieurs jours à une vague d’indignation. Si la séquence peut être interprétée comme révélatrice des privilèges de certains nantis se permettant des frasques dont est privée le reste de la population, cet épiphénomène reste avant tout la conséquence des interdictions démesurées qui frappent le pays depuis maintenant plus d’un an.
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Restaurants clandestins et soirées à plusieurs, messes de Pâques sans "gestes barrière", les menaces de "mise en danger de la vie d'autrui" sont désormais brandies quasi-quotidiennement par le gouvernement face au ras-le-bol d'une grande partie de la population qui aspire à retrouver une vie normale. Mais au-delà de la communication, cette incrimination reste difficilement applicable dans le cadre de la crise sanitaire, comme l'indique à Bas les Masques l'avocat Thibault Mercier.
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Activiste écologiste, Hugo Viel a été prévenu par la préfecture de Police de Paris de l’interdiction des manifestations contre le projet de loi Climat, en raison notamment des restrictions sanitaires. Il explique à Bas les Masques la démesure de cette restriction et les réponses que les militants comptent mettre en place.
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Un an après le début de la crise, Bas les Masques fait le bilan des conséquences profondes des restrictions sanitaires sur la population. Nous donnons la parole aux Français pour qu’ils puissent exprimer ce que cette crise a changé dans leur vie, leurs angoisses et leurs inquiétudes dans l’avenir. Dans ce premier épisode, nous recevons Nathalie Merci, propriétaire d’un magasin de chapeaux à Carcassonne et cofondatrice du collectif Les Pendus.
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Le Cercle Droit & Liberté, collectifs de juristes, avocats et magistrats, a décidé de saisir le Parlement européen en lançant une pétition (à retrouver ici), dans le but de demander la formation d'une commission d'enquête relatives aux infractions répétées à nos libertés publiques, perpétrées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Le sociologue Laurent Mucchielli, contributeur régulier à Bas les Masques, figure parmi les premiers signataires de la pétition. Vous aussi, faites valoir votre voix au chapitre.
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Le centre de pharmacovigilance de Tours a connu un pic de signalements d’effets indésirables principalement liés à la vaccination ces dernières semaines, allant jusqu’à occasionner une surcharge des services. Face à cette situation, les responsables ont appelé les patients ainsi que les médecins à effectuer moins de déclarations.
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En octobre dernier, une jeune fille a été violée par un homme déjà condamné pour agression sexuelle, qui avait bénéficié d’une sortie anticipée en mai 2020 en raison de la crise sanitaire. Son avocat et ses parents dénoncent aujourd’hui un scandale judiciaire et comptent poursuivre l’État pour faute lourde.
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En l’espace de dix mois, le ministère de la Santé a eu recours à des prestations de cabinets de conseil privés pour un montant de plus de 11 millions d’euros, comme l’avait soulevé un rapport parlementaire en date du 4 mars dernier. Le sénateur de Paris Pierre Charon (LR) demande désormais des explications à Olivier Véran concernant ces dépenses.