Ces politiciens qui en ont après nos libertés : Richard Ferrand Abonnés
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Chaque semaine durant l’été, Bas les Masques fera le point sur les personnalités célèbres du paysage politique français qui prennent des positions contraires à la préservation de nos libertés fondamentales. Cette semaine, nous nous intéressons à Richard Ferrand, au coeur d’une polémique sur le pass sanitaire à l’Assemblée nationale.

Richard Ferrand n’en finit plus de faire parler de lui ! Il faut dire que, depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron, l’ancien socialiste enchaîne les scandales et les prises de position douteuses. Mis en examen en 2019 pour prise illégale d’intérêt dans l’affaire des mutuelles de Bretagne, le président de l’Assemblée nationale (depuis 2018) a gagné judiciairement le 31 mars dernier, la chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Douai ayant estimé que la période de prescription prenait effet au plus tard en 2012. Pas de quoi néanmoins faire taire la colère populaire qui ne comprend pas comment la mise en examen du quatrième personnage de l’Etat lui a tout de même laissé le loisir de continuer à présider l’Assemblée nationale en toute tranquillité.
Et cette colère a une nouvelle fois trouvé des raisons légitimes de s’exprimer, après la polémique qui a démarré au moment de l’examen du projet de loi sanitaire qui doit permettre au dispositif liberticide et discriminatoire du pass sanitaire de faire son entrée dans le quotidien des Français. Enfin, peut-être pas tous : le quotidien L’opinion a en effet indiqué le 20 juillet qu’une cinquantaine de députés de la majorité avait déposé un amendement visant à ce que le pass sanitaire s’applique dans l’enceinte du Palais Bourbon, mais que Richard Ferrand était contre, invoquant le risque d’inconstitutionnalité de cette mesure qui pourrait constituer une entrave au libre exercice de la démocratie, le HuffPost soulignant « En effet, on voit difficilement comment le Conseil constitutionnel pourrait autoriser un dispositif pouvant conduire un parlementaire à se voir refuser l’accès à son siège, et donc, à exercer pleinement le mandat confié par les électeurs » .
Face au remous provoqué par cette polémique, le président de l’Assemblée nationale a évidemment tenté de déminer en communiquant le 21...
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