AstraZeneca : une deuxième dose différente pour les moins de 55 ans Gratuit
Auteur
Thèmes abordés
La Haute autorité de santé (HAS) préconise que les personnes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une première dose du vaccin anglo-suédois reçoivent la deuxième dose d’un autre vaccin.
_B.jpeg.jpeg?w=1440&h=810)
Nouvel épisode dans la série noire d’AstraZeneca. Conformément aux recommandations de la HAS du 19 mars, le gouvernement avait réservé le vaccin AstraZeneca aux personnes de plus de 55 ans. L’autorité sanitaire française relevait notamment que l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait « identifié un possible surrisque de cas de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) chez les personnes de moins de 55 ans ». Seulement, quid des personnes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une dose du sérum anglo-suédois ?
Pour compléter la première dose, tout en respectant cette recommandation, la HAS préconise dans un avis publié ce vendredi 9 avril que la deuxième dose de ces patients soit un autre vaccin, à savoir Pfizer ou Moderna. Plus d’un demi-million de personnes sont concernées par cette situation, parmi lesquelles des personnes à risques, mais surtout des soignants. Mais utiliser une seconde dose différente de la première est-il anodin ? En effet, le vaccin AstraZeneca utilise un vecteur viral tandis que les deux autres sérums utilisent l’ARN messager. Pour la HAS, ce processus appelé « prime-boost hétérologue » ne poserait pas de problème particulier, et aurait même démontré dans le contexte de développement d’autres vaccins, une plus forte efficacité que la technique de « prime-boots homologue » (deux doses du même vaccin, NDLR). Cependant, la HAS admet tout de même que les données en cours d’évaluation dans le cadre du programme européen Vacceleratesont encore « limitées ». Elle recommande par ailleurs de mettre en place « très rapidement une étude pour évaluer en vie réelle la réponse immunitaire » conférée par ce nouveau schéma de vaccination.
À noter que cette recommandation intervient deux jours après la reconnaissance par l’EMA de liens entre certains cas de thromboses — 84 cas de thromboses veineuses...
Contenu disponible gratuitement
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.
Thèmes abordés

En dépit d’une majorité de parlementaires opposés à sa nomination, l’ancienne ministre du logement Emmanuelle Wargon, balayée aux élections législatives, a pris le 17 août la tête de la Commission de régulation de l’énergie. Son arrivée s’ajoute à la longue liste des figures de la macronie repêchées par le président de la République.
Thèmes abordés

Après avoir préféré parler de « régulation », le ministre de la Santé François Braun a été contraint d’admettre l’évidente fermeture de certains services d’urgences, tout en persistant à relativiser la situation. Un énième revirement qui fait tâche dans la communication cache-misère du gouvernement.
Thèmes abordés
![Vaccins, médias, stratégie zéro covid… les surprenantes confessions de Jean-François Delfraissy [MàJ] Vaccins, médias, stratégie zéro covid… les surprenantes confessions de Jean-François Delfraissy [MàJ]](/api/image/Delfraissy.png.jpeg?w=1440&h=810)
Alors que le Conseil scientifique Covid-19 est désormais à quelques jours de sa dissolution, son président Jean-François Delfraissy s’est livré, le mois dernier, à quelques aveux intéressants concernant la gestion globale de la crise sanitaire et notamment la question de la vaccination. [MàJ au 29/07]
Thèmes abordés

Chasse au gaspillage, réduction des dépenses, mais aussi conseils infantilisants ou encore système de « récompenses » pour les consommateurs vertueux : la question de l’énergie est actuellement au coeur de toutes les préoccupations. Si certaines pistes évoquées pour lutter contre les pertes inutiles relèvent de l’évidence, d’autres apparaissent plus discutables, notamment la surveillance par le biais des compteurs Linky.
Thèmes abordés

L’examen du projet de loi sanitaire en commission au Sénat a donné lieu à une nouvelle version du texte, dans lequel les sénateurs maintiennent la possibilité pour le gouvernement d’exiger un test PCR négatif aux frontières sous certaines conditions. Un ajout dont on peut douter de l’utilité et semblant davantage cosmétique que réellement liberticide, au regard d’autres transformations apportées allant plutôt dans le bon sens, notamment en ce qui concerne l’abrogation formelle de l’état d’urgence et la réintégration des soignants suspendus.