En Nouvelle-Aquitaine, des brigades de l’ARS pour traquer les médecins non vaccinés Abonnés
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À compter de ce mercredi 15 septembre, les soignants (salariés et libéraux) non-vaccinés vont subir des contrôles renforcés, afin que personne ne passe « entre les mailles du filet » comme l’a expliqué Benoît Elleboode, directeur de l’Agence régionale de Santé en Nouvelle-Aquitaine et proche d’Olivier Véran.

Dans une conférence de presse, le directeur de l’ARS Nouvelle-Aquitaine a annoncé la couleur : « Nous allons contrôler vite, fort et exhaustif ». Et si Benoît Elleboode s’est montré plutôt satisfait du taux de vaccination chez les soignants dans la région dont il a la charge (95% des professionnels de santé libéraux ont reçu au moins une dose au 7 septembre contre 93,9% au niveau national), il s’est en revanche montré particulièrement vindicatif à l’égard de ceux qui montrent encore des réticences : « Dès mercredi, l’obligation vaccinale sera une condition d’exercice. Et ceux qui pensaient avoir encore un peu de temps devant eux, espérant que l’obligation soit levée dans quelques semaines, se trompent. Car l’obligation est pérennisée. Ceux qui imaginaient que l’État céderait par crainte d’un effondrement du système de santé ont eu tort. » a-t-il ainsi affirmé. S’il considère que le système ne s’effondrera pas en raison des professionnels non-vaccinés, il a néanmoins indiqué maintenir le « plan blanc » en vue d’autoriser la déprogrammation de soins non-urgents « en cas de besoin ». Ceux qui anticipent un effondrement du système ont peut-être eu tort, comme il l’affirme, toujours est-il qu’il vaut visiblement mieux être prudent, au cas où.
Contrôles à l'improviste
Pour autant, pas question pour Benoît Elleboode de se contenter de la situation actuelle. Ce dernier a en effet rappelé que « les salariés seront suspendus dès le 15 septembre, et ne seront plus rémunérés », et que concernant les libéraux, l’ARS organisera « un large dispositif de contrôles inopinés ». En pratique, « deux agents contrôleurs se rendront à l’improviste, dans le cabinet d’un médecin, infirmier, sage-femme, même s’il y a des patients dans la salle d’attente ». Les patients, qui viennent voir leur médecin généralement pour de bonnes raison, apprécieront sans doute l’intrusion des brigades au milieu de salles d’attentes souvent surpeuplées… Une méthode...
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