Le décès de Maxime Beltra relance le débat sur la vaccination des jeunes Abonnés
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La triste annonce de la mort de Maxime Beltra, 22 ans, quelques heures après avoir reçu une dose de Pfizer, suscite une grande vague d’émotion. Si, à ce jour, il est évoqué que la raison du décès ne soit pas imputable à l’injection mais à un choc anaphylactique lié à une allergie alimentaire, la question de la balance bénéfice-risque de la vaccination des jeunes doit plus que jamais se poser. D’autant que d’autres cas d’effets secondaires inquiétants viennent d’être relatés.

Comme souvent, l’information est d’abord apparue sur les réseaux sociaux, dans la soirée du mardi 27 juillet, avec la vidéo d’un homme indiquant que son fils de 22 ans est décédé quelques heures après avoir reçu une dose de vaccin. Une information que certains partisans de la vaccination à marche forcée ont d’abord nié, comme Jean-Louis Gagnaire, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron et auteur d’un tweet scandaleux que nous relayons ici, qui a aussitôt prétendu que la mort du jeune homme était une « invention des antivax ».

Une mort pourtant rapidement confirmée par la brasserie « La siesta by NC » dans laquelle a travaillé Maxime Beltra sur Facebook, précisant d’ailleurs que ce dernier a bel et bien reçu une injection à 14h, quelques heures avant son décès à 23h.

Ce n’est que le lendemain, mercredi 28 juillet, que l’information sera reprise par les médias, dès lors que le parquet de Montpellier a annoncé avoir ouvert une information judiciaire « en recherche des causes de la mort », comme l’indique Francetvinfo. Une autopsie va ainsi être conduite afin de connaître les causes précises de la mort. Pour le moment, l’enquête s’oriente vers une allergie alimentaire comme l’indique le procureur de la République : « (… ) même s’il est établi à l’issue que le décès résulterait d’une allergie, il est d’ores et déjà établi que le jeune homme a absorbé peu avant son décès un aliment pour lequel il avait une allergie connue » en ajoutant néanmoins que « des investigations complémentaires seront sans doute nécessaires ». Une version confirmée par le responsable du centre de pharmacovigilance de Montpellier, le professeur Jean-Luc Faillie, qui a indiqué au Huffpost que l’enquête « s’oriente beaucoup vers un problème d’allergie alimentaire qui ne semblerait pas être en relation avec...
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