Didier Raoult attaqué par l’Express : encore un pétard mouillé ? Abonnés
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Un cluster de sept personnes, des témoignages anonymes, des réunions sans masque… Dans une enquête, l'Express lance une énième charge contre le professeur marseillais, qui décidément, n’en finit pas de passionner les rédactions.

Depuis le début de la pandémie, le paysage médiatique s’est fracturé entre l’armée d’alarmistes, qui défilent sur les plateaux de télévision, et des scientifiques défendant une vision plus rassurante de la crise. Parmi ces derniers, le professeur Didier Raoult est rapidement devenu une tête de turc du système médiatique, utilisé comme cible pour attaquer ceux qui, comme Bas les masques, s’opposent à l’hystérie sanitaire et aux restrictions de liberté.
Après un documentaire à charge publié en avril sur RMC Story et un livre-enquête sur la personnalité du professeur — Didier Raoult, une folie française, par les grands reporters Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin —, c’est au tour de l’Express de s’attaquer au directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille. « Comportement méprisant les règles sanitaires les plus élémentaires », « discours à rebours de la science »… La musique n’a pas changé.
Encore une fois, les journalistes se sont focalisé sur la forte personnalité du microbiologiste, présenté comme un gourou par des témoignages anonymes. « Il y a toute une partie de l'IHU qui fonctionne en vase clos, avec un chef qui n'est jamais contredit et qui exerce une véritable emprise, qui n'hésite pas à écraser et à mépriser publiquement ceux qui ne sont pas d'accord avec lui », affirme de son côté une employée de l’IHU, qui reconnaît néanmoins « quelqu'un d'indéniablement intelligent et charismatique ». Par ailleurs, l’article reproche à Didier Raoult de n’avoir pas changé d’avis sur l’hydroxychloroquine — et si cela avait été le cas, on n’aurait pas eu de mal à imaginer qu’ils le lui auraient également reproché…
Outre ces attaques ad hominem, le journaliste Victor Garcia raconte également la survenue d’un cluster entre mi-mars et début avril, évènement censé démontrer les failles sanitaires au sein de l'IHU Méditerranée Infection....
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