Rentrée apocalyptique : nouveau pétard mouillé épidémique Abonnés
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Pendant tout l’été, les modélisateurs annonçaient une explosion épidémique à la rentrée, alimentant encore une fois la culpabilisation des écoliers, qui ne sont pourtant pas concernés par le Covid-19. Un scénario apocalyptique qui n’a pas eu lieu, et qui ne semble même pas imputable au pass sanitaire.

Le 8 juin dernier, avant les vacances d’été au début desquelles Emmanuel Macron a annoncé mettre en place une ségrégation vaccinale en étendant le pass sanitaire, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy avait lancé ses prévisions. Il annonçait un été tranquille avant une « reprise » à la rentrée à cause du variant Delta. Il s’est avéré que le fameux variant a finalement frappé plus tôt que prévu, puisque la « vague » a commencé début juillet et a atteint son pic mi août.
Concernant la fameuse « reprise » en septembre, on aurait pu penser que le Conseil scientifique allait revoir sa copie. Même pas ! Le 27 août, le Dr Lila Bouadma, réanimatrice à l’hôpital Bichât et membre du conseil, assure sur BFM TV : « On pense qu'il y aura 50 000 contaminations d'enfants par jour à la rentrée scolaire. » Résultat en ce début octobre, nous sommes à moins de 4 200 cas quotidiens, et seulement 1 000 chez les moins de 19 ans… soit 50 fois moins que les prévisions de Lila Bouadma. À cette échelle de différence, doont-on encore parler d'erreur ou plutôt d'incompétence ?

On devrait donc se réjouir de l'efficacité des mesures prises, notamment du pass sanitaire, selon l'exécutif. Sauf que l'impact de ce dispositif — dont chacun aura compris qu'il n'avait rien de sanitaire mais qu'il visait en vérité à contraindre à la vaccination — sur les courbes épidémiques est indiscernable. Avec 82% de la population éligible entièrement vaccinée et des courbes épidémiques aplaties, il n'y a plus aucun motif légitime pour maintenir le dispositif.
Mais si un jour, l'exécutif se décide enfin à supprimer toutes les restrictions sanitaires, ces dernières pourraient venir à manquer à certains médecins devenus addicts à la société hygiéniste. C'est notamment le cas du docteur Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique, qui affirmait fièrement sur...
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Après avoir préféré parler de « régulation », le ministre de la Santé François Braun a été contraint d’admettre l’évidente fermeture de certains services d’urgences, tout en persistant à relativiser la situation. Un énième revirement qui fait tâche dans la communication cache-misère du gouvernement.
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