L'arrivée d'un vétérinaire au Conseil scientifique valide la thèse de Didier Raoult Gratuit
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Parmi les nouveaux membres du Conseil scientifique, un vétérinaire a été nommé pour apporter une approche plus globale de l’épidémie, qui prendrait en compte les interactions environnementales. Une piste étudiée depuis longtemps par le professeur Didier Raoult.
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Après avoir égratigné sa crédibilité ces dernières semaines en prônant un confinement inutile, le Conseil scientifique grossit ses rangs. Parmi les quatre nouvelles têtes nommées ce mercredi par décret : une infectiologue et un gériatre, mais aussi un pédopsychiatre, dont la venue est louable étant donné la détresse psychologique qui traverse la jeunesse. Enfin, le casting se termine avec un profil plus inattendu, puisqu’il s’agit d’un vétérinaire. Le docteur Thierry Lefrançois est spécialiste des approches intégrées et des réseaux de santé au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).
L’objectif d’un tel profil est d’apporter une approche plus globale des politiques de santé, explique Julien Denormandie dans un communiqué. Le ministre de l’Agriculture, qui a poussé cette nomination espère une « meilleure prise en compte des interactions entre humains, animaux et leur environnement ». Un changement de vision à saluer puisqu’il pourrait permettre de mieux anticiper les potentielles épidémies futures. En espérant que le gouvernement adopte la même logique d’anticipation pour l’hôpital public et les services de réanimation.
Mais cette piste n’est pourtant pas nouvelle puisqu’elle vient confirmer les positions du professeur Didier Raoult, qui alerte depuis plusieurs mois sur la problématique des zoonoses, ces maladies qui se transmettent entre l’homme et l’animal. L’origine du premier virus reste pour l’heure inconnue et les pressions de la Chine sur les enquêteurs de l’OMS ne risquent pas d’aider à éclairer ce mystère. Mais concernant les variants, l’influence animale fait moins de doute, selon le directeur de l'IHU Méditerranée Infection : « Dans les communautés animales très denses, en particulier chez les mammifères, si le virus donne une épidémie, cela peut aller très vite. Les mutations peuvent s'accumuler et on peut voir émerger un nouveau mutant qui va venir nous affecter et créer une deuxième épidémie, qui vient d’une autre source que celle que nous avions jusque-là. » Une hypothèse qu’a pu vérifier l’IHU, en pointe dans le génotypage du Covid-19 en France : « Nous pensons que la deuxième partie de l'épidémie, qui a commencé en juillet est due à une souche provenant des élevages de visons du Danemark », affirmait le professeur marseillais en décembre.
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