Efficacité des vaccins : même le ministère de la Santé a des doutes Gratuit
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Pour justifier l’application des restrictions sanitaires aux personnes vaccinées, le ministère de la Santé exprime de sérieuses réserves sur l’efficacité de la vaccination face à la propagation du virus. Et ce alors que vient d’être présenté le passeport vaccinal européen...

Le vaccin est-il le sésame pour sortir de la crise ? Malgré les apparences, le ministère de la Santé ne semble pas être de cet avis. Dans le cadre d’un référé liberté posant la question de la légalité des restrictions sanitaires pour les personnes vaccinées – démarche présentée par Me Diane Protat pour Bas les masques –, la direction des affaires juridiques du ministère des solidarités et de la Santé a produit un mémoire de défense, que nous avons pu consulter. Bien que « légalement possible », ce traitement différencié des personnes vaccinées « ne pourrait être rationnel qu’à la condition que la vaccination prive de justification les restrictions de circulation en cause », est-il expliqué.
Et tel n’est apparement pas le cas. Selon le ministère, « la priorité de la campagne de vaccination est la protection des personnes fragiles et non de se substituer aux autres mesures barrière et restrictions des déplacements et activités à risque ». Or, avance-il, plusieurs éléments empêchent de faire pleinement confiance aux vaccins pour réaliser cet objectif. Il avance en premier lieux l’efficacité partielle des vaccins – 94% pour Pfizer-BioNTech et Moderna, 60-70% pour AstraZeneca – et l’Immunosénescence (impact du vieillissement du système immunitaire sur la qualité de la protection vaccinale ainsi que sa durabilité). Le ministère s’inquiète ensuite de la résistance des nouveaux variants aux vaccins, notamment le sud-africain : « Le risque potentiel d’échappement immunitaire aux vaccins ne peut être exclu, explique-t-il avant d’annoncer qu’une 2ème génération de vaccins à ARNm est déjà en cours de préparation pour être efficace contre de nouveaux variants. »
Mais même dans les cas où les personnes à risques seraient efficacement protégées, ajoute le ministère, « en l’état des connaissances scientifiques, le vaccin ne les empêche pas de transmettre le virus aux tiers...
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