Pass sanitaire le 14 juillet : Macron nous confisque la Fête nationale Abonnés
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Assister au traditionnel défilé militaire du 14 juillet est cette fois conditionné au pass sanitaire, nouveau totem de l’hystérie liberticide. Un choix symbolique qui en dit long sur le mépris de l’exécutif pour les Français, désormais exclus de leur propre Fête nationale, et qui rappelle à quel point les relations sont tendues entre le président de la République et une partie de l’Armée.
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C’est une décision qui a été prise juste un peu avant les annonces sidérantes d’Emmanuel Macron de ce lundi 12 juillet au soir. Cette année, pour assister au défilé militaire du 14 juillet, « Chaque personne devra être munie de l’une des trois preuves (schéma vaccinal complet, test négatif ou preuve de rétablissement du Covid-19) constituant le pass sanitaire pour entrer dans le périmètre du défilé », qu’il s’agisse des tribunes ou tout simplement le long de l’avenue des Champs-Élysées. Par ailleurs, il sera également obligatoire de porter un masque, alors que le défilé se déroule en extérieur. On s’interroge dès lors sur l’utilité de ce fameux pass sanitaire, devenu pratiquement un pass vaccinal, puisqu’il ne permet pas de s’affranchir de ces contraintes ubuesques.
On se demande bien à quoi peut rimer une telle mascarade, si ce n’est assurer tout simplement à Emmanuel Macron un défilé tranquille, sans risque de sifflets, de huées ou d’insultes, car il y a fort à parier que les spectateurs présents, s’ils acceptent de se soumettre à un tel protocole, seront loin d’être hostiles au Président. Pour les autres, en revanche, pas de spectacle, et aucune possibilité de venir rendre hommage aux forces armées françaises qui, contrairement au gouvernement, restent extrêmement populaires auprès de nos concitoyens.
D’ailleurs, c’est peut-être ce qui gêne Emmanuel Macron, dont on connaît la méfiance à l’égard de l’Armée en raison des relations houleuses qu’il entretien avec une partie des officiers supérieurs. Et qui a commencé dès le début du mandat présidentiel, avec la brouille entre Pierre de Villiers, alors chef d’état-major des armées (CEMA) qui avait déclaré le 12 juillet 2017 "Je ne me laisserai pas baiser comme ça ! » devant la Commission de Défense de l’Assemblée nationale, après avoir appris que Gérald Darmanin (alors ministre de l’Action et...
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