Masque à l’extérieur : quelques irréductibles s’y accrochent ! Abonnés
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Alors que le port du masque à l’extérieur n’est plus obligatoire depuis le jeudi 17 juin, certains continuent malgré tout à le porter… avec des motivations parfois étonnantes.

Si beaucoup de nos concitoyens se sont sentis libérés d’un poids lorsque le Premier ministre a annoncé la fin de l’obligation de port du masque à l’extérieur, certains ne semblent en revanche pas prêts à perdre cette habitude, comme l’a indiqué Franceinfo ce jeudi en reportage dans un parc parisien. Parmi les personnes interrogées, une étudiante de 21 ans qui continue à le porter par choix, ne se sentant « pas vraiment en confiance avec la situation sanitaire » et, un peu plus loin, une retraitée qui affirme qu’elle garderait son masque même après la pandémie, ce qui lui permet… d’éviter d’être reconnue et donc de perdre du temps à discuter avec des gens qu’elle connaît ! Une illustration pratique du concept de « distanciation sociale »…
La veille des annonces de Jean Castex, mardi 15 juin, c’est le journal Le Parisien qui s’était livré à un exercice comparable et avait consacré un article à ces Français qui « veulent conserver le masque à l’extérieur malgré tout ». Et de citer par exemple le cas d’un informaticien de 56 ans, résidant à Neuilly-sur-Seine, qui « préfère écouter les chiffres plutôt que les déclarations » en affirmant fièrement : « Je continuerai à porter le masque tant que les chiffres ne seront pas au niveau zéro. A partir du moment où il y a du monde, ça a du sens de le porter ». De son côté, une mère de famille bordelaise de 32 ans, dont le fils de 10 ans a attrapé le Covid-19 à l’école, indique même être « tombée amoureuse de son FFP2 » ajoutant que « À la maison, tout le monde en portait et personne n’a été contaminé. Ça prouve bien que le masque est utile ». Voilà un bel exemple de raisonnement certes empirique...
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