Pass sanitaire : quand le Club Med se fait plus royaliste que le Roy Abonnés
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Alors qu’il n’était pas concerné, le Club Med a voulu imposer le pass sanitaire à ses clients de son propre chef. Si l’exécutif a annoncé interdire cette prise d’initiative, cette dernière témoigne d’une course malsaine à l’hygiénisme de certaines entreprises privées.

Comme Bas les masques l’avait déjà analysé, de nombreuses entreprises profitent de la crise pour se fabriquer une image de marque en se faisant complices de l’hystérie sanitaire ambiante. Dernièrement, le groupe Club Med a même pris de court l’exécutif en voulant obliger ses vacanciers à présenter soit un certificat de vaccination, soit la preuve d’un test PCR ou antigénique négatif, soit un certificat de rétablissement du Covid. Or, ce pass sanitaire ne concerne que les voyages en Europe et les grands rassemblements de plus de 1000 personnes (festivals, foires, grands évènements…), mais pas les campings ou les clubs de vacances.
Même au sein du secteur du tourisme, cet excès de zèle a surpris. Nicolas Dayot, président de la fédération nationale de l’hôtellerie en plein air, a dénoncé un dispositif « handicapant » et « discriminatoire » :« Cela empêcherait même un grand nombre de Français de partir en vacances alors qu’ils en ont plus que jamais besoin. » Mais pour Henri Giscard d’Estaing, président du Club Med, qui veut que la France redevienne « le premier pays touristique mondial », la fin justifie tous les moyens : « Si cela est perçu comme une contrainte, c’est légitime, chacun ses choix »argumente le fils aîné de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing. Mais il persiste : « Notre responsabilité, c’est assurer la sécurité et les belles vacances. »
Et pourtant, même l’exécutif, pourtant prompt à imposer des restrictions de liberté depuis plus d’un an, a trouvé cette prise d’initiative démesurée. Le secrétaire d’État chargé de la transition numérique, Cédric O a déclaré que le pass sanitaire « ne peut s’appliquer qu’aux cas définis par la loi et tout autre usage est illégal. » Le secrétaire d’État chargé de la transition...
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