Reconfinement : Olivier Véran laisse entrevoir le pire Gratuit
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Le ministre de la Santé s’est exprimé ce jeudi 28 janvier à 14h pour faire le point sur la situation épidémique. Et dissimule à peine sa volonté d’enfermer une nouvelle fois les Français, cette fois de manière préventive.

« Nous ne sommes pas à proprement parler dans une vague épidémique », affirme Olivier Véran d’entrée de jeu. Pour dire, juste quelques secondes plus tard, que le virus « se diffusait » tout de même, et que nous étions sur un plateau « haut » qui augmente de 10% par semaine en moyenne depuis trois semaines. En se basant, comme toujours, sur le nombre de « cas positifs », avec leur lot habituel d’exagération quant à l’interprétation de ces données. Rappelons que des « cas positifs » ne sont pas pour autant des malades.
Évidemment, Olivier Véran nous explique que les décisions prises depuis un an le sont toujours sur des « critères sanitaires », en se targuant d’avoir fait baisser le nombre de malades grâce au deuxième confinement. Ce qu’une analyse du professeur Toussaint publiée sur Bas les masques a pourtant démenti.
À présent, après avoir imposé un couvre-feu d’abord local puis national à 18h depuis le début de l’année, il affirme que l’efficacité de celui-ci « s’estompe ». En cause : les nouveaux paramètres qui aujourd’hui « inquiètent » le ministre et qui sont, sans surprise, les variants, susceptibles selon lui d’occasionner une vague épidémique « plus forte », en prenant l’exemple de l’Espagne — qui, pourtant, à rouvert ses restaurants, semblant visiblement lassée de torturer sa population.
Des variants, donc, qui seraient comme des « nouveaux virus » face auquel le couvre-feu ne suffirait plus. Il s’agirait alors, selon lui, d’éviter une « épidémie dans l’épidémie ». Pour y parvenir, il laisse entendre que de nouvelles mesures plus restrictives devront être mises en place. De manière préventive, donc, alors même que le confinement, même lors d’un pic épidémique, n’a jamais fait la preuve de son efficacité.
Enfin, dans un énième exercice d’autosatisfaction, Olivier Véran a ajouté qu’il fallait « donner des perspectives aux français », se satisfaisant de la mise en place des fameux « chèque psy » à destination des étudiants. Ce qui, malheureusement, n’aura aucun effet sur la santé mentale des jeunes qui se dégrade dramatiquement de jour en jour…
Une nouvelle allocution pour ne rien dire, si ce n’est agiter encore une fois la peur, prétendant comme d’habitude que l’apocalypse nous attend « si on ne fait rien ». Ce qui, depuis près d’un an, n’a jamais été prouvé.
En attendant une décision définitive d’Emmanuel Macron qui devrait intervenir ce dimanche, il y a fort à parier que ces propos ne calment pas la colère qui monte face à un gouvernement sourd à la détresse d’une population ne supportant plus de voir ses libertés restreintes. Comme en témoigne le succès du hashtag et de la tribune #JeNeMeConfinerai pas du Docteur Quedeville, ainsi que les nombreux appels à la désobéissance civile qui fleurissent sur les réseaux sociaux.
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