Vaccination obligatoire : le PS ouvre la marche Abonnés
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Alors que l’obligation vaccinale pend aux lèvres de l’exécutif, c’est le groupe socialiste et républicain au Sénat qui la propose au débat parlementaire en octobre. Une volonté incompréhensible et qui illustre encore une fois le flou dans lequel navigue la stratégie sanitaire du gouvernement.

Alors que la Nouvelle-Calédonie n’a pas recensé un seul décès attribué au Covid-19 depuis le début de l’épidémie, son Congrès a voté ce vendredi 3 septembre et à l’unanimité, la vaccination obligatoire pour tous les majeurs, même pour les touristes. Le reste de la France pourrait bien suivre le même chemin, malgré la promesse d’Emmanuel Macron, qui avait assuré en décembre dernier qu’il ne rendrait pas la vaccination obligatoire. En instaurant la ségrégation sanitaire via l’extension du pass, il avait déjà renié en grande partie ses engagements.
Mais qu’à cela ne tienne : autant aller jusqu’au bout… quitte à faire fi de toute rationalité. Si les membres du gouvernement marchent sur des œufs lorsque les journalistes accrédités leur parlent de vaccination obligatoire, ils peuvent remercier les sénateurs socialistes, qui ont décidé de briser le tabou en déposant une proposition de loi qui devrait ouvrir un débat parlementaire à partir du 13 octobre prochain. Lors des débats parlementaires sur la loi du 5 août dernier, e groupe socialiste et républicain avait déjà déposé un amendement visant à proposer une vaccination obligatoire à la place d’un pass sanitaire. On risque désormais de se retrouver avec les deux… formidable !
L’hystérie sanitaire qui s’est transformée depuis quelques mois en frénésie vaccinale est d’autant plus déconcertante que la sacrosainte immunité collective que semble vouloir atteindre l’exécutif en piquant le plus de personnes semble de plus en plus ressembler à un mirage. Et cela, même l’éditorialiste anti-Raoult Patrick Cohen l’a admis dans l’émission C à vous sur France 5 — donnant au passage raison au microbiologiste marseillais —, devant un Olivier Véran mutique, qui n’avait visiblement pas grand chose à lui répondre.
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