Ces politiciens qui en ont après nos libertés : Robert Ménard Abonnés
Auteur
Thèmes abordés
CES POLITIQUES... Chaque semaine durant l’été, Bas les Masques fait le point sur les personnalités célèbres du paysage politique français qui prennent des positions contraires à la préservation de nos libertés fondamentales. Cette semaine, nous nous intéressons à Robert Ménard, chantre de l’autoritarisme vaccinal.
.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
À peine quelques jours après le début du deuxième confinement, le maire de Béziers signait un arrêté autorisant l’ouverture des boutiques considérées comme non-essentielles dans le centre-ville. Pour contrer les restrictions gouvernementales, il envisageait même de payer les PV des commerçants qui seraient verbalisés. Cela pourrait bien être la seule fois où Robert Ménard a fait preuve de courage politique face à l’hystérie sanitaire.
Car outre cette anecdote, l’élu biterrois n’a eu de cesse d’avaliser l’ensemble des mesures liberticides prises par le gouvernement, sans jamais se poser la question de leurs bénéfices et de leurs conséquences. Et ce, quitte parfois à en réclamer davantage. Cette frénésie a commencé dès le début de la crise, en mars 2020, lorsqu’à l’initiative d’une trentaine de maires affolés par le non-respect du confinement, il avait mis en place un couvre-feu de 22h à 5h. Ce qui a visiblement donné de mauvaises idées au gouvernement, puisque cette restriction aussi inédite qu’inutile est désormais entrée dans l’arsenal habituel dès que l’exécutif voit un indicateur épidémique remonter. S’enorgueillissant des chiffres des procès-verbaux distribués aux récalcitrants, Robert Ménard justifiait cette disposition sur Europe 1 par ces mots : « Ceux qui n’ont pas à être dans les rues, il faut les sanctionner. C’est aussi simple que ça. »
Lorsqu’il s’agit de faire preuve d’autoritarisme sanitaire dans les rues de sa ville, Robert Ménard tente de faire du Christian Estrosi — le maire de Nice, dont nous avions déjà dressé le tableau — mais avec le côté Orwell en moins. À Bézier, ce n’étaient pas des drones qui braillaient dans les rues les injonctions gouvernementales à rester chez soi, à travers des haut-parleurs, mais de simples camionnettes municipales. Autre fantaisie : le maire avait également décidé de retirer les bancs publics afin d’éviter les attroupements en période de confinement...
Contenu réservé aux abonnés
Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.
Thèmes abordés

Après avoir préféré parler de « régulation », le ministre de la Santé François Braun a été contraint d’admettre l’évidente fermeture de certains services d’urgences, tout en persistant à relativiser la situation. Un énième revirement qui fait tâche dans la communication cache-misère du gouvernement.
Thèmes abordés
![Vaccins, médias, stratégie zéro covid… les surprenantes confessions de Jean-François Delfraissy [MàJ] Vaccins, médias, stratégie zéro covid… les surprenantes confessions de Jean-François Delfraissy [MàJ]](/api/image/Delfraissy.png.jpeg?w=1440&h=810)
Alors que le Conseil scientifique Covid-19 est désormais à quelques jours de sa dissolution, son président Jean-François Delfraissy s’est livré, le mois dernier, à quelques aveux intéressants concernant la gestion globale de la crise sanitaire et notamment la question de la vaccination. [MàJ au 29/07]
Thèmes abordés

Chasse au gaspillage, réduction des dépenses, mais aussi conseils infantilisants ou encore système de « récompenses » pour les consommateurs vertueux : la question de l’énergie est actuellement au coeur de toutes les préoccupations. Si certaines pistes évoquées pour lutter contre les pertes inutiles relèvent de l’évidence, d’autres apparaissent plus discutables, notamment la surveillance par le biais des compteurs Linky.
Thèmes abordés

L’examen du projet de loi sanitaire en commission au Sénat a donné lieu à une nouvelle version du texte, dans lequel les sénateurs maintiennent la possibilité pour le gouvernement d’exiger un test PCR négatif aux frontières sous certaines conditions. Un ajout dont on peut douter de l’utilité et semblant davantage cosmétique que réellement liberticide, au regard d’autres transformations apportées allant plutôt dans le bon sens, notamment en ce qui concerne l’abrogation formelle de l’état d’urgence et la réintégration des soignants suspendus.