Covid-19 : un été semblable à 2020 Abonnés
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Alors que l’exécutif nous annonce un été désastreux, la situation épidémique dans le monde présente de nombreuses similarités avec celle de l’année dernière, qui était loin d’être apocalyptique.

Quatrième vague, variant Delta, Delta+, Epsilon… Voilà que la machine se remet en marche, alors que les Français pensaient être à peu près tirés d’affaire. Depuis quelques jours, médias, politiques et médecins alarmistes à travers le monde ont retrouvé leurs vieux démons et ont repris la narration de la peur, qui est la leur depuis plus d’un an. À se demander presque si l’énième vague annoncée n’est pas seulement attendue mais même espérée. À tel point que la vaccination marquant le pas, les autorités se disent désormais prêtes à presque tout pour forcer la main aux derniers récalcitrants.
Épidémie de tests positifs… pas de personnes malades
Or, la réalité, c’est que pour l’instant, pas grand-chose n’a changé par rapport à l’année dernière, si ce n’est la vaccination et les nouveaux variants. On n’avait pourtant pas souvenir d’avoir passé un été aussi apocalyptique que ce qui nous est annoncé. Comme on pouvait logiquement s’y attendre, le taux d’incidence remonte principalement chez les jeunes de 20 à 39 ans, comme l’année dernière. Les beaux jours arrivants, cette tranche d’âge, qui est davantage affectée par les restrictions sanitaires que par le virus, désire légitimement profiter des libertés qui leur ont été rendues après leur avoir été indûment confisquées.


Et cette situation n’est pas seulement franco-française. La Floride, qui connaît par ailleurs un rebond bien moins important que l’année dernière, avait vu son nombre de cas augmenter, principalement à cause du tourisme de masse. L’État a par ailleurs mit fin à toutes les restrictions sanitaires depuis le 3 mai, date à laquelle le gouverneur Ron DeSantis a acte la fin de l’état d’urgence sanitaire, qui était initialement prévue pour le 1er juillet.
En Europe, les « clusters » s’étaient principalement déclarés dans les discothèques l’année dernière, que ce soit en Suisse, en Allemagne ou...
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Après avoir préféré parler de « régulation », le ministre de la Santé François Braun a été contraint d’admettre l’évidente fermeture de certains services d’urgences, tout en persistant à relativiser la situation. Un énième revirement qui fait tâche dans la communication cache-misère du gouvernement.
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Hausse des prix, risques de pénuries d’énergie… L’exécutif cherche à faire évoluer sa communication pour préparer mentalement les Français. Une méthode qui pourrait drôlement ressembler à celles employées pour leur faire accepter les restrictions sanitaires.