« Saluts nazis » dans les manifs : Plenel, Portes et Darmanin propagateurs de fake news. Abonnés
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Après la diffusion d’une photo floue prise durant la manifestation de Florian Philippot contre le pass vaccinal ce samedi, relayée par Thomas Portes et Edwy Plenel qui confondent sciemment applaudissements et saluts nazis, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé saisir la Justice sur la base de cette manipulation grossière sans la moindre vérification.

Alors que la chasse aux « fake news » est devenu une véritable obsession du gouvernement — qui est allé jusqu’à monter une commission sur la question — voici que le ministre de l’Intérieur lui-même se met à propager n’importe quoi en reprenant une manipulation aussi ridicule que visible. Au départ, une photo (particulièrement floue) prise pendant la manifestation de Florian Philippot du 15 janvier contre le pass vaccinal et tweetée par Daphné Deschamps, journaliste qui collabore avec les médias Politis, Libération, ou encore L’Humanité, et qui indique dans sa biographie être « matérialiste (sic) à l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi·e·s, trans et intersexes (AJL) ». Spécialiste de « l’extrême droite », cette dernière s’est initialement fendue d’un tweet laconique indiquant « Paris, France. Environ 200 neonazis, bras tendus, en pleine rue, au cœur de la manifestation anti pass. Tout va bien ».
Parmi les premiers relais de cette « information », on trouve notamment Edwy Plenel, patron de Médiapart et censé être spécialiste du « journalisme d’investigation », mais visiblement incapable d’investiguer la photo floue d’une journaliste-militante qui balance tout et n’importe quoi.

Outre Plenel, c’est également l’inénarrable cheminot syndicaliste Thomas Portes, ex-porte-parole de Benoît Hamon, ex-directeur de campagne de Sandrine Rousseau à la primaire EELV et aujourd’hui rallié à Jean-Luc Mélenchon, qui y va de son tweet d’indignation théâtrale en interpellant rien de moins que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Gérald Darmanin s’est aussitôt empressé d’y aller de son couplet antifasciste en annonçant saisir la justice, prenant ainsi tout ce qui traîne sur les réseaux sociaux pour argent comptant, sans effectuer la moindre vérification. Pour celui qui est à la tête de tous les services de police et du renseignement intérieur, cela fait tâche. À moins qu’il ne le fasse exprès pour tenter de stigmatiser les militants anti-pass sanitaire en jetant l’anathème du nazisme, comme une...
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