3e dose et pass sanitaire : de plus en plus de Français disent stop Abonnés
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Si l'idée d'un pass sanitaire soumis à une troisième dose de vaccin anti-Covid fait son chemin au sein du gouvernement, ce n'est pas le cas de la population, qui montre de plus en plus de signes de réticence.

Depuis le tour de force imposé par Emmanuel Macron le 12 juillet dernier, l’effet du chantage à la vaccination serait-il épuisé ? À l’Express, une mère parisienne de deux enfants expliquait qu’elle n’avait eu aucune réticence à se faire vacciner : « Pour moi, pour les autres. Cette décision me paraissait naturelle. » Désormais, la donne a changé : « Mais la troisième dose, ce sera non, surtout si le rappel vaccinal devient obligatoire pour conserver son pass sanitaire. » Ce type de discours, chacun a pu l’entendre, dans son entourage plus ou moins proche. Après avoir obéi au gouvernement pour recevoir les deux premières injections, il n’est désormais plus question de se plier à la troisième. Une tendance si forte qu’elle est désormais relayée par les médias mainstream, autrefois davantage préoccupés à valoriser le bon citoyen qui courrait au centre de vaccination.
De toutes manières, le sujet est difficile à occulter. À ce jour, et selon les chiffres officiels, seuls 30% des personnes éligibles — résidents d’Ehpad, personnes de 65 ans et plus vivant à domicile ou encore de personnes à très haut risque de forme grave — ont reçu une troisième dose de vaccin anti-Covid-19. Une réticence qui se ressent dans les sondages, notamment celui réalisé par Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro : selon ce dernier, les Français ne sont que 37 % à envisager actuellement de se faire administrer la dose de rappel «le plus rapidement possible», tandis que 36 % d'entre eux préfèrent encore « attendre d'être sûr que ce soit bien utile », avant de se décider, et que 27% affirment tout bonnement qu’ils s’arrêteront là.
L’impasse du pass sanitaire
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