Renforcement massif des tests : maintenir la crise sanitaire « quoi qu’il en coûte » ? Abonnés
Auteur
Alors que le nombre de tests a atteint des records en France ces dernières semaines, le gouvernement envisage d’accélérer la cadence, quitte à paralyser le fonctionnement du pays. Une prolongation quasi artificielle de la crise qui arrange bien les affaires d’un président dont la candidature à la réélection ne fait presque plus de doute.

Rien qu’en décembre, l’hystérie Omicron alimentée par les fêtes de fin d’année ont déjà coûté à la France 1 milliard d’euros en tests covid. Le pays a déjà battu des records de test absolus depuis le début de la crise en étant désormais habitué depuis trois semaines à effectuer plus d’un million de tests par jours pour arriver à 1,34 millions le 6 janvier dernier selon Covid Tracker. La première semaine de janvier, pas moins de 9,5 millions de tests ont été réalisés. Un gouffre financier dont on peut légitimement questionner l’utilité étant donné la forte contagiosité d’un variant Omicron incontrôlable, mais devenu quasi inoffensif pour la plupart de la population, encore davantage que les précédents variants.

Et pourtant, le gouvernement compte bien continuer ce lancer d’argent public par les fenêtres — qui serait plus utile à un hôpital en ruine — en accélérant la cadence. Invité de BFM TV ce dimanche, son porte-parole Gabriel Attal a annoncé l’ouverture de nouveaux centres de dépistage ainsi qu'un allongement de la liste des professionnels en charge des prélèvements : « C’est un budget important, mais si on ne faisait pas de tests, qu’on laissait l’épidémie galoper encore plus, qu’on se retrouvait à prendre des mesures de fermeture et indemniser les gens, je ne suis pas sûr que ça coûterait moins d’argent. Le test c’est quand même un outil essentiel de maîtrise de cette épidémie et on l’assume. » À part le narratif anxiogène, pas certain que le testing de masse ne permette de maîtriser quoique ce soit.
Concrètement, les autorités comptent mettre le paquet sur les pharmacies dont 60% des officines réalisent à ce jour des tests antigéniques. Pour pousser celles qui seraient encore frileuses, le gouvernement n’hésite pas à mettre à nouveau la main au porte-feuille : « On va garantir aux 6000 pharmacies...
Contenu réservé aux abonnés
Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.
Thèmes abordés

Plusieurs présentateurs météo de grands médias comme BFM TV ou France Inter reconnaissent utiliser un ton volontairement alarmiste pour parler de la hausse des températures dans les périodes de fortes chaleur, afin de « faire de la pédagogie » auprès du public sur la question du changement climatique. Une pratique discutable, qui ressemble à une manipulation assumée de l’information.

Dans un sujet diffusé ce mardi 14 juin, la chaîne d’informations alarmistes en continu BFM TV n’annonce rien de moins que la « 7ème vague » de l’épidémie de Covid-19. En utilisant, une fois encore, les grosses ficelles des « cas positifs » au service d’un narratif qui fait de moins en moins recette.