#Macron20h et record de troisièmes doses : le berger parle, le troupeau s'affole Abonnés
Sur fond de regain de discours alarmiste, l’Élysée a annoncé ce vendredi qu’Emmanuel Macron s’exprimera mardi prochain sur la situation sanitaire. Il n’en fallait pas plus pour affoler une partie de la population désormais bien dressée aux injonctions sanitaires.

Et ça recommence… Alors que les parlementaires ont définitivement voté la prolongation de la possibilité d’avoir recours au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet prochain et que l’OMS nous promet un demi-million de morts du Covid en Europe, l’Élysée a annoncé ce vendredi qu’Emmanuel Macron s’exprimera mardi prochain à 20h, laissant entendre de nouvelles restrictions sanitaires.
Avec un pass sanitaire étendu, le masque à l’école et dans les lieux clos et 89% des personnes éligibles entièrement vaccinées — il est loin le temps où l’on nous parlait de 60% de taux de vaccination pour en finir avec l’épidémie —, on a du mal à voir ce que l’exécutif pourrait encore imaginer pour davantage pourrir la vie aux Français. 3e dose appliquée au pass, couvre-feu, confinement des seuls non vaccinés, ou peut-être rien… Les pronostics vont bon train. Mais le chef d’État n’a encore rien annoncé que déjà la machine à trouille est enclenchée.
En effet, ce vendredi, Doctolib a enregistré pas moins de 65 000 prises de rendez-vous pour la troisième dose. Un nombre record puisqu’il y en avait eu 52 000 la veille et « seulement » 39 000 le vendredi précédent. C’est d’ailleurs la première fois que le vendredi est le jour de la semaine le plus prisé. Le lien avec l’annonce de l’allocution présidentielle est on ne peut plus évident, surtout lorsque l’on se souvient du mouvement de panique qui avait suivi son discours du 12 juillet dernier. Parvlov a son chien, Emmanuel Macron a ses bons citoyens.
Mais ce serait faire trop d’honneur à ce dernier que de lui accorder tout le mérite de cette domestication généralisée. Dans ce domaine, les médias ont aussi droit à leur médaille, à commencer par Christophe Barbier qui n’a pas hésité à, comme d’habitude, pousser toujours plus loin le curseur de l’autoritarisme...
Contenu réservé aux abonnés
Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.
Thèmes abordés

Sorti le 20 avril dernier, le livre de Laurent Toubiana « Covid-19 : une autre vision de l’épidémie » (éd. L’Artilleur et Bas les Masques) a fait une belle percée médiatique en un mois, permettant de faire sauter peu à peu la censure qui a entouré le sujet de la crise sanitaire durant plus de deux ans.

Face à la grande pénurie de saisonniers qui s'annonce cet été, l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) a proposé de faire venir des travailleurs tunisiens. Une idée démagogue, selon le restaurateur Christophe Chirat, qui, au lieu de résoudre le problème de fond, va accentuer la précarisation de la profession, amorcée par le changement des habitudes des clients à la suite des restrictions sanitaires.
Thèmes abordés

Dans un rapport se donnant curieusement pour objectif d'« écarter le risque d’une société de surveillance », trois membres de la commission des lois du Sénat recommandent d'expérimenter la reconnaissance faciale sur le territoire français. Une démarche d'apparence bien intentionnée, mais qui cache la validation implicite de la surveillance généralisée.
Thèmes abordés

Après les révélations du Sénat concernant les recours excessifs du ministère de la Santé aux cabinets de conseil à l’origine de « l’affaire McKinsey », c’est désormais le ministère des Armées qui est pointé du doigt pour avoir commandé près de 50 millions d’euros de prestations de conseils à des consultants privés jusqu’à 2025.