Me Diane Protat : « le Conseil d'État vide de son sens le concept même d'AMM conditionnelle » Abonnés
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Après plusieurs jours de retard — les avocats traitant des dossiers relatifs au Covid-19 commençent y sont désormais habitués —, le Conseil d'État a rendu son verdict mecredi matin. La haute cour a rejeté la requête de trois personnes soumises à l'obligation vaccinale qui demandaient la suppression du décret imposant une liste limitative des contre indications à la vaccination. Leur avocate, Me Diane Protat, analyse cette décision qui, selon elle, manque cruellement de réelles motivations de fond.
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Après plusieurs jours de retard — les avocats traitant des dossiers relatifs au Covid-19 commençent y sont désormais habitués —, le Conseil d'État a rendu son verdict mecredi matin. La haute cour a rejeté la requête de trois personnes soumises à l'obligation vaccinale qui demandaient la suppression du décret imposant une liste limitative des contre indications à la vaccination. Leur avocate, Me Diane Protat, analyse cette décision qui, selon elle, manque cruellement de réelles motivations de fond.

Ce mercredi 29 septembre, une commission visant à « remettre de la rationalité dans le discours public » est lancée sous la présidence du sociologue Gérald Bronner (lui-même critiqué pour la diffusion de fausses informations) avec le concours de personnalités comme Rudy Reichstadt ou le professeur Guy Vallancien, récemment sanctionné d’un blâme par l’Ordre des médecins. De quoi s’inquiéter de la fabrication d’une forme de vérité officielle visant à empêcher toute forme de contestation de la politique gouvernementale… au moment même où Emmanuel Macron veut prolonger le pass sanitaire jusqu’à l’été 2022.