3e dose : l’OMS recadre à nouveau notre stratégie vaccinale Abonnés
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L’agence onusienne de la santé a refroidi le zèle des pays occidentaux, de plus en plus nombreux à se jeter sur la troisième dose de vaccin, cette dernière étant jugée scientifiquement inutile et moralement contestable.

Ce n’est pas la première fois que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) étrille la stratégie de vaccination de masse des pays riches. Ces derniers mois, l’organisme avait déjà déploré leur empressement à vouloir vacciner les enfants, pourtant pratiquement pas concernés par les formes graves du Covid-19. Son directeur général, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait même dénoncé un « scandal moral », quand 75% des vaccins administrés l’avaient été dans seulement dix pays.
Quelques semaines plus tard, rebelote. Mais cette fois-ci, ce n’est plus la vaccination infantile qui est pointée du doigt mais la fameuse troisième dose. Visiblement préoccupés par l’étiolement de l’immunité procurée par la vaccination, de nombreux pays occidentaux ont déjà annoncé une prochaine campagne de rappel. En Israël, cette dernière a déjà commencé pour les personnes âgées. Elle est prévue pour la rentrée en France et pour fin septembre pour tous les citoyens américains — sous réserve d’être autorisée par l'Agence américaine des médicaments (FDA).
Mais pour la scientifique en chef de l'OMS, Soumya Swaminathan, « les données actuelles n'indiquent pas que les rappels sont nécessaires ». D'un point de vue « moral et éthique », a-t-elle ajouté, il n’est également pas juste que les pays riches injectent la 3e dose « quand le reste du monde attend sa première injection ».
Cette nouvelle objection de l’OMS à la stratégie vaccinale traduit à nouveau l’embarras des gouvernements occidentaux, dont la France, qui se sont engagés dans une voie peu lisible. Une situation d’autant plus incompréhensible que cette campagne de vaccination massive s’accompagne d’un régime de restriction de libertés aussi inédit qu’inutile.
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