« On m’a refusé l’hydroxychloroquine » : Henri, atteint d’un Covid long, témoigne Gratuit
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Alors que des députés viennent de déposer une proposition de loi visant à reconnaître le Covid long et mieux prendre en compte ses séquelles, le nombre de malades atteints reste encore très difficile à établir précisément. Et pour certains, la situation reste particulièrement difficile à vivre. Henri, l’un d’entre eux, a choisi de témoigner en exclusivité pour Bas les masques. Il nous raconte ses difficultés, revient sur la question du refus de soin qu’il a subi et nous explique les actions de l’Association Victimes Coronavirus Covid 19 France (AVCCF) représentée par Maître Fabrice Di Vizio.

Henri (prénom modifié) a 39 ans, travaille dans l’informatique et vit dans le sud-ouest de la France.
Bas les masques : Vous êtes atteint de ce que l’on appelle un « Covid long ». Pouvez-vous nous expliquer comment cela se traduit ?
Henri : J'ai attrapé le covid au début du mois de mars 2020, et nous sommes aujourd’hui à la mi-février 2020. Près d’un an plus tard, il y a heureusement eu une amélioration. Mais celle-ci n'est pas linéaire. Plus le temps passe, plus l'amélioration est lente. En outre, il faut savoir que tous les Covid longs n'ont pas les mêmes symptômes. Dans mon cas, certains symptômes ont progressivement disparu, parmi lesquels la fièvre, les douleurs aux poumons, les sensations de brûlures à la trachée, la peau blanche sur laquelle restent des traces lorsqu'on appuie, la tachycardie, la fatigue extrême, et l’anosmie partielle, à savoir la diminution du goût et des odeurs mais sans leur disparition complète.
Certains symptômes restent persistants, et notamment le malaise post-effort. Tant que je marche, ça va. Je peux même marcher désormais deux heures en terrain plat. Mais dès que je fais davantage, c'est à dire des efforts intenses et qui essoufflent, c'est le crash. Je ressens alors une fatigue extrême et soudaine, des maux de tête augmentés, des sensations de gonflement à la tête. Et je passe les jours suivants au lit. Cela dit, avec le temps, le malaise post-effort dure moins longtemps. J'ajoute que je n'avais aucun antécédent de santé et que j'étais même très sportif avant d'avoir le covid. Quant aux maux de tête, je précise qu’il s’agit surtout d’une sensation de gonflement dans le crâne. Ce n'est pas forcément très douloureux, mais c'est le rappel permanent que la maladie n'est pas finie et que je ne peux toujours pas mener ma vie d'avant. Ces maux de tête augmentent suite à un effort.
Je ressens également une moindre tolérance au stress et à l'effort intellectuel. Les situations de stress m’impactent bien plus qu'avant et nuisent à ma guérison. Contrairement à d'autres malades, je n'ai pas de troubles de mémoire. J'ai l'impression que mes capacités de logique et de réflexion sont les mêmes qu'avant. Cependant, tout me fatigue plus, me demande plus d'effort, j'ai plus de mal à me concentrer. Et continuer à travailler dans un métier sous pression et intellectuellement exigeant empêchait ma guérison, donc j'ai obtenu un arrêt maladie.
Bas les masques : Selon vous, peut-on parler de refus de soin dans la prise en charge des malades ?
Henri : Oui, absolument. On pourrait même faire un dictionnaire de toutes les fautes et crimes commis lors de la gestion de cette crise ! Ils auraient voulu maximiser le nombre de morts et de victimes de cette maladie qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Déjà, il y a eu une absence de mesures visant à empêcher la propagation du virus jusqu'à mi-mars, je pense par exemple aux encouragements du président à aller au théâtre. La gravité de la maladie comme le nombre de malades étaient minimisés. Ensuite, il y a eu l’absence — aussi bien de la part des médecins que j'ai rencontrés que de la part du ministère de la Santé — de préconisation de prise de suppléments de vitamine C, vitamine D et zinc. Pour ma part, on m'avait toujours répété que si on mangeait sainement, il n'y avait pas besoin de prendre des suppléments alimentaires. Je sais aujourd'hui que c'est faux, et je suis persuadé que si j'avais pris ces suppléments, notamment la vitamine D, cela aurait fait une grande différence.
En ce qui concerne mon cas, il faut revenir au début du mois de mars, lorsque je suis tombé malade. Là, tout a commencé par une fatigue inhabituelle. Je me pose alors la question du virus, mais je me dis que c'est tout de même assez improbable. J’arrête néanmoins toute activité sportive et je continue à travailler normalement. Au bout de deux jours de cette fatigue, je demande à mon employeur la possibilité de faire du télétravail. Au même moment, un mail est envoyé à tous les employés indiquant qu’il ne faut pas faire de télétravail et venir sur site. Je reste tout de même en télétravail et je réalise, a posteriori, que si j'avais obéi à mon employeur, j'aurais pu contaminer pas mal de monde.
Au bout de quatre jours et demi de cette fatigue, une fièvre soudaine est apparue. J'essaie de joindre mon médecin traitant, mais pendant plusieurs heures le secrétariat ne répond pas. J'appelle donc une médecin qu'un collègue me conseille. Elle ne fait que des télé-consultations pour ne pas être contaminée. Je lui décris mes symptômes, elle me diagnostique le Covid. Je reste toutefois assez serein car, à l’époque, on dit que c'est une maladie qui dure maximum deux semaines pour les gens en bonne santé. Je demande quand même l’hydroxychloroquine (HCQ) et l’azithromycine (le protocole du Professeur Didier Raoult, NDLR). Elle refuse, et me dit que de toute façon, l'hydroxychloroquine est réquisitionnée et qu'il n'y a plus non plus d’azithromycine dans les pharmacies. Nous sommes alors mi-mars, bien avant l'interdiction du 25 mars.
La pharmacienne me confirmera plusieurs mois plus tard que l’HCQ avait en effet été réquisitionnée par des fonctionnaires du ministère de la Santé, soi-disant pour des essais thérapeutiques (sachant que les essais thérapeutiques de l'HCQ n'ont été faits que bien plus tard, et seulement du fait de la pression de l'opinion publique — il me semble d'ailleurs qu'on attend encore la publication des résultats de Discovery).
Je n’ai finalement eu droit qu'à une ordonnance de Doliprane. Notons qu'une petite minorité de médecins ont prescrit l'HCQ et/ou des antibiotiques macrolides, qui ont aussi des effets sur le Covid. C'est tout à leur honneur et d'autant plus honteux pour les « docteurs-Doliprane ». Je préfère alors laisser la fièvre faire son travail plutôt que de prendre du Doliprane, d'autant que je ne la juge pas excessive. J'hésite à prendre de l'aspirine en auto-médication pour les effets anti-inflammatoires, mais les anti-inflammatoires sont alors jugés très dangereux pour les patients covid par le ministère de la santé. Pourtant, a posteriori, il s’est avéré que les effets anti-inflammatoires et circulatoires de l'aspirine sont bénéfiques pour les patients atteints du Covid.
Donc, je n'ai droit qu'à quelques appels téléphoniques de temps en temps de la part de cette médecin pour voir si je suis toujours vivant, mais mes demandes d’HCQ et d’azithromycine se heurtent à chaque fois à un refus net. J'appelle le surlendemain de mon diagnostic mon médecin traitant que je n'arrivais pas à joindre auparavant, il m'explique qu'il faut arrêter de croire les réseaux sociaux et que l'HCQ ne marche pas. Je décide de ne pas faire l'effort physique important d'aller jusqu'à son cabinet juste pour du Doliprane… Les jours passent, les difficultés respiratoires augmentent. Un jour, elles sont tellement fortes que j'appelle le SAMU pour leur demander s'ils peuvent faire quelque chose. Ils m'expliquent alors qu'ils ne se déplacent que pour les gens dont les difficultés respiratoires sont telles qu'ils n'arrivent plus à parler. Une sorte de version maléfique d'un sketch des Monty Python ! Donc, rien n'est fait. À tout le moins, une mise sous oxygène aurait été bénéfique. Je suppose que durant cet épisode de Covid du printemps 2020, beaucoup de gens ont dû mourir chez eux.
Comme les choses deviennent inquiétantes et qu'une maladie censée durer deux semaines en est déjà à presque quatre semaines, je retourne difficilement chez mon médecin traitant, qui me prescrit un antibiotique macrolide pour soigner la pneumonie — alors que l'autre médecin se contentait de faire des appels téléphonique de temps en temps. Au passage, on m'avait répété toute ma vie que les antibiotiques ne servaient à rien contre les virus. Et bien, je sais aujourd’hui que c'est faux. À partir de là, les choses s'améliorent lentement. J'ai eu des difficultés respiratoires jusqu'à juillet et de la tachycardie jusqu'en août.
Notons tout de même que si on ne m'avait pas forcé à retravailler au bout de sept semaines (certes en télétravail), alors que j'étais dans un état lamentable avec des pointes de pouls à 140, je me porterais sûrement mieux aujourd'hui. Donc, dans la France d’Emmanuel Macron, il est interdit d'être soigné mais on est obligé d'aller bosser même malade. Aujourd’hui, après une errance médicale, j'ai la chance d'avoir trouvé un médecin traitant compétent et humain. À ce jour, il y a plus de cent-cinquante études dans des revues à comité de lecture qui montrent l'efficacité de l'hydroxychloroquine et de l’azithromycine. Je suis choqué qu'on m'ait refusé ce traitement qui aurait très certainement amélioré mon état.
Bas les masques : Quels sont aujourd’hui vos moyens d’action pour demander réparation ?
Henri : Je participe à toutes les actions de l'AVCCF, au côté de Maître Fabrice Di Vizio, qui a également engagé une action au sujet du Remdesivir. J'attends aujourd'hui le retour du cabinet de Maître Di Vizio pour l'action concernant la reconnaissance du statut de victime, à laquelle j'ai demandé à participer.
Concernant les actions judiciaires, même si le judiciaire est très lié à l'exécutif, je pense qu'il faut tout de même faire des plaintes. D’abord, il pourrait y avoir des luttes de pouvoir dans les hautes sphères qui peuvent utiliser les enquêtes pour faire tomber quelques têtes rivales ou faire tomber quelques fusibles : c'est toujours ça de pris. Il y a tout de même eu des perquisitions chez Édouard Philippe, Agnès Buzyn, Olivier Véran et Sibeth N’Diaye, à la suite des plaintes du cabinet Di Vizio. Et même s'il s'avérait que ce sont des perquisitions juste pour la forme, la symbolique est quand même forte. En effet, personne ne songerait à faire des perquisitions si la gestion avait été largement jugée satisfaisante… Même si les enquêtes sont enterrées, cela sera une démonstration particulièrement forte de la corruption et de l'autoritarisme du régime français. Ceci accélère la délégitimation de l'état capitaliste, délégitimation d'autant plus forte que les plaintes auront été nombreuses. Cette érosion de la légitimité de l'état français tel qu'il est actuellement permet de se rapprocher un peu plus d'une lointaine mais indispensable révolution. On a donc tout à gagner et rien à perdre à engager les plaintes bien faites de l'AVCCF et de Di Vizio, qu'on soit victime directe du Covid ou pas.
Mais au-delà de la question du gouvernement actuel, il y a tout un état sanitaire profond qu'il conviendrait de démanteler, dans le contexte d'un système économique inefficace pour satisfaire les besoins de la population car seulement orienté vers la maximisation du profit pour quelques-uns. La nocivité de l'ordre des médecins ne saurait être sous-estimée tout comme celle du conseil scientifique et du millefeuille d'institutions nocives telles que le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), la Haute Autorité de Santé (HAS), l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etc. Sans oublier l’Union Européenne, les laboratoires, les banques et le MEDEF derrière tout ça.
Outre la responsabilité du gouvernement et de l'état sanitaire profond, jamais il n'y aurait pu y avoir tant de dégâts sans la lâcheté, l'incompétence et le conformisme de tant de médecins (qui cependant deviennent soudain plus critiques quand ce sont eux qui sont malades…). Au-delà des questions de la gestion criminelle de cette crise par les responsables français, il va également falloir poser la question de la piètre qualité de la médecine généraliste — malgré une minorité d'autant plus honorable — et trouver un moyen de rendre les médecins plus responsables devant leurs patients.
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La multiplication des tests PCR dans la population laisse entrevoir une augmentation très nette du nombre de cas dit « positifs » au SARS-CoV-2, poussant le gouvernement à prendre des mesures de plus en plus restrictives pour freiner l’épidémie. Néanmoins, la réalité de la situation reste discutable.
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ANALYSE. Les pandémies sont des phénomènes naturels depuis la Haute-Antiquité. Démunis sur le plan médical, les médecins luttaient contre elles par l’exode, la quarantaine et la séquestration des malades. La covid-19, particulièrement peu meurtrière, est traitée par les gouvernements comme s’il s’était agi de la peste noire. Elle tue cependant moins les Hommes qu’elle n’achève nos systèmes hospitaliers fragilisés par des décennies de mauvais choix politiques.
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L’Institut de recherches biomédicales et d’épidémiologie du sport (IRMES), dirigé par le professeur Jean-François Toussaint, a récemment livré une grande étude comparative sur la mortalité liée au coronavirus. Et démontre à cette occasion que les mesures liberticides n’ont eu aucun impact sur le nombre de décès.
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Le professeur Jean-François Toussaint, l’épidémiologiste Laurent Toubiana et le sociologue Laurent Mucchielli ont étudié l’impact réel du Covid-19 sur la mortalité. Et leurs résultats tranchent significativement avec la propagande habituelle. Bas les masques livre les principaux éléments de leur analyse : hiver 2017 plus meurtrier que le printemps 2020, faible surmortalité, âge moyen des décès sous-évalué.
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Lors de son traditionnel point sur la situation, Jérôme Salomon a annoncé que la France était « loin des 5 000 cas par jour », seuil annoncé comme celui du déconfinement. Fidèle à lui-même, le Directeur de la Santé s’est contenté d’entretenir la peur en exagérant la situation. Pour nous préparer d’avance à des fêtes de fin d’année loin de nos proches ?
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Après le retrait des tests antigéniques VivaDiag (pour cause de faux positifs), le nombre exact de véritables malades du covid-19 interroge. L'analyse de Fabien Quedeville.
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Le Royaume-Uni affole l’Europe depuis deux jours avec la découverte d’un variant du virus Sars-CoV-2 plus virulent. Dans un exercice de dramaturgie digne de Shakespeare, nos voisins nous prédisent déjà le pire à cause de ce « virus mutant ». Des mutations sur lesquelles Didier Raoult alerte pourtant depuis déjà longtemps.
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En écho à son article du mois dernier, l'historienne Virginie Girod nous raconte – face caméra cette fois-ci – comment le concept de "pandémie" a évolué entre les âges. Face à ses illustres prédecesseurs, le covid-19 fait bien pâle figure...
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Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette première partie, il démontre avec précision que le nombre de décès est principalement associé à l’état de santé général des populations et ne dépend pas des mesures politiques prises par les gouvernements. Il revient également sur la notion de « deuxième vague » qui correspond en réalité à un premier pic épidémique dans les régions qui n’avaient pas été massivement touchées au printemps dernier.
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Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette seconde partie, il dénonce l’absence de fondement d’un discours catastrophiste qui ne s’est pas vérifié dans les faits, mais qui a entraîné de nombreuse conséquences désastreuses au sein de la population.
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Le gouvernement, via les annonces de Jean Castex de jeudi dernier, table sur un affaissement de la pandémie vers l'été prochain. L'occasion pour le professeur Jean-François Toussaint de rappeler que variations saisonnières et épidémies virales vont généralement ensemble, et que le coronavirus n'échappe pas à la règle…
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![Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO] Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO]](/api/image/VACCINS%20ANTIVAX.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
En écho à son article paru la semaine dernière ici-même, l'historienne Virginie Girod se penche en vidéo sur la longue histoire que partagent partisans et détracteurs de la vaccination. Entre progrès et défiance, retour sur une opposition frontale qui ne date pas d'hier.
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L’histoire des vaccins commence en même temps que celle des « antivax ». Dès son origine, les détracteurs de la vaccination fondent leur argumentaire sur la religion, la politique sanitaire et la défiance envers une certaine élite. Mais l’étude des épidémies prouve que seuls les vaccins sont réellement efficaces pour endiguer les maladies infectieuses. Si l’innocuité de cette prophylaxie est souvent questionnée, elle préserve néanmoins la population en développant l’immunité collective contrairement au confinement et à la séquestration des malades.
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Alors que se profilent les rumeurs d'un troisième confinement, et alors que ces restrictions à nos libertés causent chaque jour plus de dégâts – pour une efficacité des plus contestables – nous publions cette tribune, écrite à l'initiative du Dr. Fabien Quedeville, afin de pouvoir, enfin, sortir de cette logique infernale des confinements à répétition.
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De plus en plus de pistes intéressantes en matière de prévention et de traitement semblent se dégager dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Effets bénéfiques de la vitamine D, controverse autour de l’ivermectine, parution d’une étude vantant les mérites de la colchicine… Bas les masques a demandé au docteur Fabien Quedeville, médecin généraliste, son éclairage sur ces différents sujets.
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Une étude du professeur Ioannidis de l’université de Stanford (USA) affirme que le confinement est une mesure inutile, voire néfaste puisqu’elle accélérerait les contagions. Une nouvelle confirmation de l’effet négatif du confinement qui vient accréditer l’étude du professeur Jean-François Toussaint publiée en novembre dernier et dont Bas les masques vous avait révélé les grandes lignes, qui démontrait déjà une absence de lien entre les mesures restrictives et le niveau de mortalité lié au Covid-19.
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Après des début difficiles et malgré une organisation chaotique, la campagne de vaccination se poursuit en France. À la date du 6 février, 1 866 091 personnes avaient reçu une première injection, et 243 550 avaient reçu la seconde. Même si peu d’effets secondaires ont été officiellement recensés, ce chiffre pourrait être revu à la hausse en raison d’une gestion hasardeuse du suivi des données.
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Le livre du professeur Raoult était aussi attendu par ses admirateurs qu’attaqué par ses détracteurs depuis l’annonce de sa sortie. Anthologie de ses propos tenus depuis le début de l’épidémie, les Carnets de guerre Covid-19 du directeur de l’IHU Méditerranée Infection sont davantage qu’une compilation : il s’agit là d’un véritable morceau d’histoire scientifique. Un outil indispensable qui ne manquera pas d’éclairer les lecteurs dans leur compréhension globale d’une crise qui dure depuis maintenant près d’un an et aura alimenté d’incroyables controverses.
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Avertissements, filtrages, censure… Depuis un an, les plateformes numériques durcissent leur politique de modération pour combattre la « désinformation » sur la crise sanitaire. Outre la prétention des GAFAM à vouloir proclamer la vérité, leurs règles sont parfois émaillées de contradictions dangereuses.
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Une étude menée par Epi-Phare, groupement d’intérêt scientifique constitué par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), détaille avec exhaustivité les pathologies susceptibles d’occasionner des formes graves de Covid. S’ajoutant ce que l’on connaît depuis le début de l’épidémie, cette étude vient confirmer de manière particulièrement précise que le Covid-19 est loin de concerner tout le monde de la même façon.
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Places en "réa", hospitalisations, nombre de cas... Comment les différents indicateurs relayés par les médias et par le gouvernement ont instauré une atmosphère de peur perpétuelle ? Malgré des erreurs factuelles, ce constat tiré par une vidéo devenue virale est pertinent. C'est pourquoi nous choisissons de la relayer sur baslesmasques.com, tout en en corrigeant les inexactitudes.
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De nombreux Français ont été scandalisés par les publicités culpabilisatrices du Ministère des Solidarités et de la Santé au sujet des gestes barrières. La publicité au service de la santé publique mettait autrefois en scène des valeurs comme le patriotisme et le sens de la responsabilité. Elle joue aujourd’hui sur la peur en utilisant le marketing de la honte.
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La crise de la Covid a été l’occasion d’un processus historiquement inédit de contrôle de l’information à l’échelle mondiale. Quatre types d’acteurs y ont des intérêts convergents : 1) les gouvernements occidentaux libéraux, 2) le tandem que forment l’OMS et son grand financeur Bill Gates, 3) les « géants du numérique » qui contrôlent les réseaux sociaux mais aussi et de plus en plus 4) les médias
Cet article a originellement été publié sur le blog du sociologue Laurent Mucchielli
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![[VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation [VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation](/api/image/GIROD%20PUB.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Dans la droite ligne de son article publié la semaine dernière sur Bas les Masques, l'historienne Virginie Girod décortique (en vidéo !) les ressorts de la communication gouvernementale tout au long de la crise sanitaire. Une publicité qui n'a rien à envier à la propagande d'antan... Bien au contraire !
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Le port du masque, obligatoire à l’école dès l’âge de 6 ans, est pour les enfants une grande source d’angoisses et de difficultés. En décembre dernier, la psychologue Marie-Estelle Dupont avait fait part à Bas les masques de sa préoccupation face à cette mesure disproportionnée qui empêche les enfants de vivre sereinement leur scolarité. En janvier, nous avions également reçu Roxane Chafei, membre du collectif « enfance et liberté » qui dénonce les conséquence de cette réglementation sur les enfants et milite activement pour la suppression de l’obligation du port du masque à l’école.
Plusieurs mois après, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure de cette situation, alors même que les cas de dépressions et d’idées suicidaires se multiplient aujourd’hui chez les enfants et qu’un nombre grandissant de spécialistes (médecins, pédiatres, pédopsychiatres…) alertent sur les conséquences dramatiques du protocole sanitaire à l’école.
Pour mieux cerner les enjeux relatifs à cette cause nous vous proposons aujourd’hui de découvrir Monde à l’envers, un petit film poignant réalisé par Roxane Chafei, dans lequel plusieurs parents racontent les témoignages de leurs enfants et expriment, avec leur voix, toute cette souffrance à l’école que les grands médias passent sous silence.
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Médecin et docteur en philosophie spécialisé dans l’éthique de la santé, le docteur Alain de Broca s’inquiète du syndrome de glissement, qui provoque le décès des personnes âgées isolées. Il alerte sur l’urgence de permettre aux résidents d’Ehpad immunisés de retrouver une vie sociale et familiale, dont ils sont privés depuis des mois.
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Détresse psychologique, restrictions sanitaires injustifiées, précarité... La question des étudiants, sommés de souffrir pour leurs aînés "quoi qu'il en coûte", a de quoi préoccuper. Marie-Estelle Dupont, psychiatre clinicienne et contributrice régulière de Bas les Masques, a choisi d'animer une grande table ronde pour sensibiliser à cette question, trop largement occultée par la parole dominante. Sont invités à témoigner et à débattre l'épidémiologiste Martin Blachier, Laurence Couvreur, coach, ainsi que Clarisse, Blandine et Heïdi, étudiantes.
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Avant les récentes prévisions de l'Institut Pasteur de Lille qui annoncent une nouvelle flambée épidémique pour le mois de mars, l'INSERM avait prévu, en janvier dernier, une augmentation exponentielle pour le mois de février qui ne s'est finalement pas produite. Le professeur Jean-François Toussaint revient pour Bas les masques sur les limites de ces modèles prédictifs.
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Emmanuel Macron envisage plusieurs pistes de sortie de crise, parmi lesquelles l’idée d’un « pass sanitaire » pour pouvoir retourner dans les lieux publics comme les cinémas, les musées ou encore les restaurants. Une proposition fortement controversée et qui pose question sur le plan éthique, mais aussi en terme de sécurité numérique.
Retrouver une « vie normale » au plus vite, mais à quel prix ? Une question qui semble récurrente, tant les propositions plus ou moins douteuses foisonnent depuis le début de la crise sanitaire. Après la consultation sur le passeport vaccinal lancée par le CESE (en ligne jusqu’au 7 mars prochain), c’est un autre ballon d’essai qu’a lancé le président de la République le 25 février dernier en évoquant l’idée d’un « pass sanitaire ». Cette fois, l’idée serait de rouvrir les lieux publics sans forcément conditionner leur accès à la vaccination… mais en fournissant la preuve d’un test négatif.
Bas les masques a interrogé le professeur Toussaint sur ce sujet :