Tests PCR : un nombre de cas positifs qui interroge Gratuit
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La multiplication des tests PCR dans la population laisse entrevoir une augmentation très nette du nombre de cas dit « positifs » au SARS-CoV-2, poussant le gouvernement à prendre des mesures de plus en plus restrictives pour freiner l’épidémie. Néanmoins, la réalité de la situation reste discutable.
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La question des tests revient comme un leitmotiv depuis le début de la crise sanitaire. Trop peu nombreux au premier pic épidémique, ils ont ensuite été massivement déployés jusqu’à occasionner des files d’attentes où de nombreuses personnes — souvent sans aucun symptômes — n’hésitent plus à patienter des heures afin de se faire dépister. Résultat : des centaines de milliers de tests PCR sont effectués quotidiennement et le nombre de cas positifs grimpe en flèche, jusqu’à atteindre parfois 50 000 « cas détectés » par jour. Des chiffres certes élevés, mais dont l’interprétation mérite réflexion.
Le fonctionnement d’un test PCR
S’ils peuvent être utiles à la détection précoce des individus contaminés, les tests PCR sont aussi susceptibles de s’avérer trompeurs en raison des interprétations données aux résultats obtenus. Et le problème soulevé par leur usage massif est bien le poids politique donné au nombre de cas positifs détectés quotidiennement, fondement des décisions coercitives imposées aux Français pour « casser les chaînes de contamination ».
Sans entrer dans les détails techniques, il convient d’abord de comprendre comment fonctionne cette méthode de biologie moléculaire. L’acronyme PCR signifie en anglais Polymerase Chain Reaction, et peut se traduire par « réaction des polymérisations en chaîne » ou encore « tests d’amplification des acides nucléiques ». Plus prosaïquement, il s’agit d’effectuer un prélèvement nasal sur un patient à l’aide d’un écouvillon, pour détecter ensuite d’éventuelles traces du virus dans cet échantillon par des cycles d’amplification génétique (CT). Un procédé qui agit à la manière d’une loupe grossissante : plus les cycles sont nombreux, plus il est possible de trouver des fragments du virus, même infimes.
Une méthode qui pose question
Le principal problème est donc qu’il est difficile de savoir dans quelle mesure un individu considéré comme positif à l’issue de son...
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François Gervais est physicien, professeur émérite à l'université de Tours et auteur du livre "Impasse climatiques : les contradictions du discours alarmiste sur le climat" (éditions l'Artilleur). Il nous explique pourquoi les conclusions du GIEC concernant la catastrophe climatique sont, selon lui, discutables. Entretien.