Limite et proportionnalité (partie 1) Gratuit
Thèmes abordés
Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette première partie, il démontre avec précision que le nombre de décès est principalement associé à l’état de santé général des populations et ne dépend pas des mesures politiques prises par les gouvernements. Il revient également sur la notion de « deuxième vague » qui correspond en réalité à un premier pic épidémique dans les régions qui n’avaient pas été massivement touchées au printemps dernier.

Les observations d’une étude récemment publiée dans Frontiers in Public Health[1] permettent de hiérarchiser nos risques et nos réponses. Ses conclusions sont de trois ordres.
1. Les principaux facteurs métaboliques (âge, sédentarité, maladies cardio-vasculaires, etc.) détectés dès les 1ères publications chinoises de février, les critères de développement et les paramètres géographiques et climatiques (repérables dès le mois de mars avec, par exemple, l’écart maintenu entre pays d’Afrique et d’Europe) expliquent une très grande partie de la mortalité Covid.
2. L’opposition entre pays développés et pays émergents est extrêmement puissante sur tous les critères (jeunesse vs proportion des sujets très âgés, marge de progression vs développement achevé, poids des maladies infectieuses vs maladies dégénératives non transmissibles, activité vs sédentarité, …). À ce titre, les deux schémas de l’article reproduits ci-dessous (Figure 1a & 1b) sont aussi importants l’un que l’autre : le premier montre la part de ces déterminants, le second la place respective des pays.

Les USA sont à chaque fois parmi les plus exposés en termes de développement, d’âge, d’obésité, de sédentarité, de maladies cardio-vasculaires, de cancers… ils associent tous les facteurs et cumulent tous les risques. À cela s’ajoutent les critères socio-économiques qui ont leur rôle dans la différence entre le Bronx, le Queens et Manhattan ou entre le 93 et le 75 en Île de France ; mais ces inégalités ne sont pas spécifiques du Covid, on les retrouve dans la plupart des autres pathologies.
Le critère climatique, avec un optimum de propagation dépendant de la température, est le deuxième critère majeur. Il explique le phénomène de bascule hémisphère nord au printemps, hémisphère sud cet été, puis la ré-ascension automnale de l’hémisphère nord. Cette hypothèse avait été soulevée dès le mois d’avril alors que la possibilité d’une saisonnalité était quasiment taboue dans le débat français.
3. Les réponses des états ne montrent pas d’association avec la mortalité. Elles semblent au contraire n’intervenir que secondairement à l’élévation du nombre de décès. Au 1er janvier 2020, le confinement dans la littérature scientifique n’avait aucun critère d’efficience connu. La méthodologie nécessaire pour valider son efficacité et son coût sociétal aurait dû, comme pour les masques en milieux ouverts [1], être suggérée à plusieurs pays ou régions du monde avec, a minima, groupes contrôles et randomisation. Or nous n’avions jusqu’à la publication de Frontiers que des études de simulation post-hoc reprenant les hypothèses initiales des mêmes algorithmes simulateurs. Démonstration n’a toujours pas été faite de la réussite de ces méthodes sur la réduction de mortalité ni de la réalité de leur rapport bénéfice/risque.
C’est également le cas des indicateurs de soutien économique qui montrent même une association positive avec le taux de mortalité. Or on ne peut imaginer, pour l’instant du moins, qu’un soutien de cette nature augmente le nombre de décès. Aucune société n’est prête à payer pour constater plus de morts. La relation temporelle inverse est, de fait, plus crédible : plus la mortalité s’élève, plus l’intensité du confinement s’accroit et plus le soutien économique augmente au regard des dégâts économiques redoutés. Autrement dit, à l’échelle mondiale, il ne s’agit pas d'un outil préventif permettant de réduire secondairement la mortalité, mais d’une mesure réactionnelle, adoptée avec la montée de vague, aux seuils d’alerte successifs. La charge de confinement se résout ensuite, lorsque la vague redescend.
On avait pu observer ce mécanisme dès le mois de mars [2]mais il est apparu encore plus clair en France durant le mois d’octobre. Les effets de ralentissement spontané ont en effet abouti à une rupture des pentes de progression avant les effets attendus du confinement (pourtant 3 fois moins efficace en termes de réduction de mobilité que celui du printemps [3]) voire, pour les eaux usées, avant le confinement (les couvre-feux étant, sans conteste, encore moins influents sur la réduction des interactions humaines diurnes).
De quoi cette deuxième vague est-elle le nom ?
Si les critères de dépendance à la température forment le cadre dans lequel peut survenir une saisonnalité du virus, d’autant plus létale que les facteurs pré-disposants sont nombreux, le troisième critère majeur est celui de l’immunisation des populations.
La progression actuelle en France, en Europe et Amérique du Nord montre en effet que les régions les plus touchées au printemps (New Jersey, Massachusetts, Connecticut, Grand Est, Haut-Rhin, Figure 2) enregistrent une ré-élévation de mortalité inférieure, avec un ratio novembre/avril souvent d’un ordre de grandeur plus faible que celui des régions initialement peu touchées (Loire, Savoie, Tchéquie, Pologne, …).
À l’inverse, dans les régions épargnées en avril, la progression épidémique est beaucoup plus importante. Le combat a repris à l’automne là où il avait cessé au printemps. Ces pays d’Europe de l’Est (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Ukraine), ces régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie) ou ces départements (Loire, Haute-Loire, Allier, Savoie, Isère, Gard, Vaucluse, Tarn, Haute-Garonne, Pyrénées, …) sont ceux où le virus a vu sa propagation ralentie par l’augmentation des températures à l’arrivée de l’été.

Ceci suggère là encore une dépendance de l’épidémie aux deux facteurs : cycles saisonniers et progrès de l’immunisation collective. En termes épidémiologiques, il n’y a donc pas eu en France, à proprement parler, de deuxième élévation mais une première vague dans deux tiers des départements qui n’avait pas ou peu été touchés en mars-avril.

Leurs taux de mortalité se trouvent maintenant plus de 3 fois (Départements Français, Figure 3ci-dessus) à 15 fois supérieurs (Pays de l’Est Européen, Figure 4 ci-dessous) à ceux enregistrés au printemps. Cette nouvelle phase montre donc une différence importante de comportement entre les zones touchées au printemps et celles qui ne l’ont pas été, ou peu. L’immunité des populations est probablement le facteur principal de cette différenciation.

Les régions françaises principalement concernées par la vague de printemps (Grand-Est, Ile de France) ont donc connu au cours de cette deuxième vague des pics de mortalité au quart de celle d’avril. Leur taux de mortalité globale augmentera ensuite conformément à l’élévation observée chaque année, le pic étant atteint au plus froid de l’hiver, à la fin du mois de janvier. Des lits d’hospitalisation et de réanimation disponibles dans les établissements non saturés de ces régions (Grand Est, Ile de France, Figure 5), ou dans celles qui n’ont pas vécu de phase épidémique (Ouest), ont légitimement permis d’accueillir des patients d’Auvergne, de Rhône-Alpes ou d’Occitanie. Mais certains services ont, comme en avril, à nouveau fonctionné au ralenti, à ce point dans Paris intra-muros, qu’on a pu y refermer certains services d’urgence.

Fallait-il pour cela reconfiner un pays entier et les régions non concernées (Bretagne et régions de l’Ouest) plutôt que de déployer les moyens là où étaient les besoins, à Saint Étienne, Lyon, Grenoble ou Chambéry, sachant que les modélisations françaises, annonçant une deuxième vague plus haute que la 1ère, sont passées à côté du ralentissement spontané de l'épidémie fin septembre, erreur qui aboutira au 2èmeconfinement national un mois plus tard. [1]
Pays Scandinaves
La Suède connait actuellement une ré-augmentation du nombre de décès quotidiens mais leur pente d’accroissement est 3 fois inférieure à celle du printemps. Ce phénomène est identique à ce qui se passe au Danemark, en Norvège et en Finlande. Une ré-augmentation est également visible dans ces trois pays et leur pente d’accroissement est 3 fois inférieure à celles de mars-avril. Il existe donc un phénomène commun pour ces pays avec une deuxième phase trois fois plus lente qu’au printemps. Or on ne peut penser que la Suède n’ait pas tenu compte du décalage avec ces voisins ni de l’expérience des autres pays. Elle a notamment adapté ses plans au regard du risque des personnes âgées et annoncé des mesures au début de ce mois qui paraissaient en contradiction avec la politique sanitaire menée jusque-là. Il semble donc que des paramètres intrinsèques, à préciser (organisation des systèmes de soin, mode de comptage des décès, regroupement des plus âgés dans des chambres collectives vs hébergement individuel [2]…), puissent être à l’origine des différences entre pays scandinaves sans qu’on puisse les attribuer à une absence de précaution ou à "l’abandon" d’une partie de leur population. Quoi qu’il en soit, le nombre total de décès en Suède (autour de 7000 au 1er décembre 2020) reste toujours 10 fois inférieur à ce qui avait été prédit en mars et, sans confinement, leur surmortalité jusqu’à la semaine 48 n’est pas en faveur d’un excès actuel, contrairement à la phase d’avril (Figure 6).

De fait, le score de surmortalité et l’analyse a posteriori des causes de décès comparées seront les deux critères finaux d’appréciation réelle de cette pandémie, du moins pour les pays dont les systèmes statistiques sont suffisamment développés. L’impact sur les différentes tranches d’âge nécessitera aussi qu’on mette en regard les mesures prises, leurs effets prouvés et non seulement escomptés, et leur poids réel sur de très nombreuses catégories de la population, dont on a souvent voulu faire croire qu’elles portaient la responsabilité de cette épidémie. Ces évaluations seront indispensables et devront se fonder sur les indicateurs épidémiologiques conventionnels (DALY, QALY, EVCI …) qui n’ont pas été utilisés jusqu’alors.
Les états, comme les individus, semblent donc ne disposer que d’une marge très étroite pour limiter la propagation virale, au-delà des grands facteurs qui les pré-déterminent. Une fenêtre temporelle a probablement existé dans les phases précoces de l’expansion pandémique - ce qu’ont mis à profit la Corée du Sud, Taiwan et le Japon, dès janvier. La fenêtre européenne est probablement restée ouverte jusqu’en février [1]. Ensuite, ce fut trop tard. Les évolutions spontanées de l’expansion pandémique l’ont emporté sur les tentatives d’y répondre.
Il est à noter cependant que les états ayant mis en place les confinements les plus précoces et les plus restrictifs laissent leur population à la merci de toute ré-entrée virale, même minime. Ce fut le cas de la Nouvelle-Zélande cet été. Leur population doit donc rester sous surveillance absolue jusqu’à disparition du virus (hypothèse vraisemblable sur une île, mais de moins en moins probable à l’échelle planétaire) ou jusqu’à son immunisation vaccinale (puisque la voie de l’immunité collective n’y a pas été retenue). Les prochains mois nous montreront comment et à quel coût cette voie, si elle correctement régulée, se révèlera la meilleure.
En revanche, la situation qui résulte des choix européens du printemps (pas d’interruption des entrées continentales 5) ne permet désormais plus de considérer l’éradication virale comme possible. Deux options, complémentaires l’une de l’autre, demeurent donc : l’immunisation spontanée ou l’immunisation vaccinale. Pour cette dernière, il faudra, comme partout ailleurs et pays par pays, anticiper son efficacité en population (phase IV), sa tolérance (effets secondaires de long terme) et son acceptabilité.
Immunité, saisonnalité et dégâts collatéraux
Au total, les principaux facteurs de morbi-mortalité réunissent donc les déterminants pré-pandémiques (ce sont les facteurs de risque vus aux points 1 & 2), la saisonnalité et l’immunisation des populations. Leur effet cumulé reste très supérieur à celui des tentatives de réaction sociétale, dont il faudra là aussi évaluer tous les impacts de long terme. Car ces mesures de restriction, de type couvre-feu ou confinement, ont été adoptées hors de toute démonstration de leur efficacité [2]et le plus souvent après qu’un mécanisme spontané de ralentissement a déjà été enclenché. Elles permettent néanmoins de justifier certains choix au nom dubien de tous ; les personnes touchées par les licenciements, les faillites, la dégradation de leurs conditions socio-économiques et sanitaires et leur entrée dans la précarité apprécieront leur sacrifice à cette "juste" valeur.
En même temps, de nombreux patients se détournent du système de soin et, par crainte le plus souvent, s’éloignent d’une prise en charge optimale. Ceci a conduit la Ligue contre le Cancer, confrontée comme la plupart des autres associations de patients, au déclin de leurs ressources et à une chute considérable des dons en leur faveur, à se prononcer contre la disproportion des mesures gouvernementales, l’impréparation des instances, et à annoncer une élévation de la mortalité prématurée dans les prochaines années par renoncement aux soins, inaccessibilité aux instruments de dépistage ou de diagnostic, ou par le recul des prises en charge chirurgicales (report) ou thérapeutiques (suivi dégradé).
À cela s’ajoutera la diminution drastique des moyens financiers pour tout le système de soins résultant de l’effondrement économique en cours. Or sur les plus de 150 milliards d’euros dépensés (pour empêcher notamment les gens de travailler sans qu’on en voie d’effet mesurable sur la mortalité), une redistribution ne serait-ce que d’un dixième (15 milliards), destinée à répondre directement aux besoins de prise en charge aiguë, aurait permis d’améliorer la réalité quotidienne de ces patients, Covid ou non.
[1] De Larochelambert Q, et al. Covid-19 mortality : a matter of vulnerability among nations facing limited margins of adaptation. Front Public Health, 2020.
[2] Bundgaard H, et al. Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers », Annals of Internal Medicine, 18 nov 2020.
[3] Meunier TAJ. Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic. MedRXiv, 2 mai 2020.
[4] Pullano G, et al. Evaluating the effect of demographic factors, socioeconomic factors, and risk aversion on mobility during the COVID-19 epidemic in France under lockdown: a population-based study. Lancet Digit Health, October 28, 2020.
[5] « Nous nous sommes trompés … Nous avons mis du temps à détecter un ralentissement de l'épidémie fin septembre » https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/grand-entretien-covid-19-troisieme-vague-mortalite-erreur-de-pronostic-le-modelisateur-qui-oriente-le-gouvernement-detaille-le-dessous-de-ses-calculs_4202809.html
[6] Brown KA, et al. Association Between Nursing Home Crowding and COVID-19 Infection and Mortality in Ontario, Canada. JAMA Intern Med, November 9, 2020.
[7]Rito T, et al. Phylogeography of 27,000 SARS-CoV-2 Genomes: Europe as the Major Source of the COVID-19 Pandemic. Microorganisms 2020, 8, 1678
[8]Résultats de la seule étude scientifique européenne, randomisée contrôlée, sur le port du masque en extérieur : « A recommendation to wear a surgical mask when outside the home did not reduce, at conventional levels of statistical significance, incident SARS-CoV-2 infection compared with no mask recommendation ». https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M20-6817
Thèmes abordés
.png.jpeg?w=1440&h=810)
La multiplication des tests PCR dans la population laisse entrevoir une augmentation très nette du nombre de cas dit « positifs » au SARS-CoV-2, poussant le gouvernement à prendre des mesures de plus en plus restrictives pour freiner l’épidémie. Néanmoins, la réalité de la situation reste discutable.
Thèmes abordés

ANALYSE. Les pandémies sont des phénomènes naturels depuis la Haute-Antiquité. Démunis sur le plan médical, les médecins luttaient contre elles par l’exode, la quarantaine et la séquestration des malades. La covid-19, particulièrement peu meurtrière, est traitée par les gouvernements comme s’il s’était agi de la peste noire. Elle tue cependant moins les Hommes qu’elle n’achève nos systèmes hospitaliers fragilisés par des décennies de mauvais choix politiques.
Thèmes abordés

L’Institut de recherches biomédicales et d’épidémiologie du sport (IRMES), dirigé par le professeur Jean-François Toussaint, a récemment livré une grande étude comparative sur la mortalité liée au coronavirus. Et démontre à cette occasion que les mesures liberticides n’ont eu aucun impact sur le nombre de décès.
Thèmes abordés

Le professeur Jean-François Toussaint, l’épidémiologiste Laurent Toubiana et le sociologue Laurent Mucchielli ont étudié l’impact réel du Covid-19 sur la mortalité. Et leurs résultats tranchent significativement avec la propagande habituelle. Bas les masques livre les principaux éléments de leur analyse : hiver 2017 plus meurtrier que le printemps 2020, faible surmortalité, âge moyen des décès sous-évalué.
Thèmes abordés

Lors de son traditionnel point sur la situation, Jérôme Salomon a annoncé que la France était « loin des 5 000 cas par jour », seuil annoncé comme celui du déconfinement. Fidèle à lui-même, le Directeur de la Santé s’est contenté d’entretenir la peur en exagérant la situation. Pour nous préparer d’avance à des fêtes de fin d’année loin de nos proches ?
Thèmes abordés

Après le retrait des tests antigéniques VivaDiag (pour cause de faux positifs), le nombre exact de véritables malades du covid-19 interroge. L'analyse de Fabien Quedeville.
Thèmes abordés

Le Royaume-Uni affole l’Europe depuis deux jours avec la découverte d’un variant du virus Sars-CoV-2 plus virulent. Dans un exercice de dramaturgie digne de Shakespeare, nos voisins nous prédisent déjà le pire à cause de ce « virus mutant ». Des mutations sur lesquelles Didier Raoult alerte pourtant depuis déjà longtemps.
Thèmes abordés

En écho à son article du mois dernier, l'historienne Virginie Girod nous raconte – face caméra cette fois-ci – comment le concept de "pandémie" a évolué entre les âges. Face à ses illustres prédecesseurs, le covid-19 fait bien pâle figure...
Thèmes abordés

Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette première partie, il démontre avec précision que le nombre de décès est principalement associé à l’état de santé général des populations et ne dépend pas des mesures politiques prises par les gouvernements. Il revient également sur la notion de « deuxième vague » qui correspond en réalité à un premier pic épidémique dans les régions qui n’avaient pas été massivement touchées au printemps dernier.
Thèmes abordés

Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette seconde partie, il dénonce l’absence de fondement d’un discours catastrophiste qui ne s’est pas vérifié dans les faits, mais qui a entraîné de nombreuse conséquences désastreuses au sein de la population.
Thèmes abordés

Le gouvernement, via les annonces de Jean Castex de jeudi dernier, table sur un affaissement de la pandémie vers l'été prochain. L'occasion pour le professeur Jean-François Toussaint de rappeler que variations saisonnières et épidémies virales vont généralement ensemble, et que le coronavirus n'échappe pas à la règle…
Thèmes abordés
![Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO] Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO]](/api/image/VACCINS%20ANTIVAX.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
En écho à son article paru la semaine dernière ici-même, l'historienne Virginie Girod se penche en vidéo sur la longue histoire que partagent partisans et détracteurs de la vaccination. Entre progrès et défiance, retour sur une opposition frontale qui ne date pas d'hier.
Thèmes abordés
.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
L’histoire des vaccins commence en même temps que celle des « antivax ». Dès son origine, les détracteurs de la vaccination fondent leur argumentaire sur la religion, la politique sanitaire et la défiance envers une certaine élite. Mais l’étude des épidémies prouve que seuls les vaccins sont réellement efficaces pour endiguer les maladies infectieuses. Si l’innocuité de cette prophylaxie est souvent questionnée, elle préserve néanmoins la population en développant l’immunité collective contrairement au confinement et à la séquestration des malades.
Thèmes abordés

Alors que se profilent les rumeurs d'un troisième confinement, et alors que ces restrictions à nos libertés causent chaque jour plus de dégâts – pour une efficacité des plus contestables – nous publions cette tribune, écrite à l'initiative du Dr. Fabien Quedeville, afin de pouvoir, enfin, sortir de cette logique infernale des confinements à répétition.
Thèmes abordés

De plus en plus de pistes intéressantes en matière de prévention et de traitement semblent se dégager dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Effets bénéfiques de la vitamine D, controverse autour de l’ivermectine, parution d’une étude vantant les mérites de la colchicine… Bas les masques a demandé au docteur Fabien Quedeville, médecin généraliste, son éclairage sur ces différents sujets.
Thèmes abordés

Une étude du professeur Ioannidis de l’université de Stanford (USA) affirme que le confinement est une mesure inutile, voire néfaste puisqu’elle accélérerait les contagions. Une nouvelle confirmation de l’effet négatif du confinement qui vient accréditer l’étude du professeur Jean-François Toussaint publiée en novembre dernier et dont Bas les masques vous avait révélé les grandes lignes, qui démontrait déjà une absence de lien entre les mesures restrictives et le niveau de mortalité lié au Covid-19.
Thèmes abordés
.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Après des début difficiles et malgré une organisation chaotique, la campagne de vaccination se poursuit en France. À la date du 6 février, 1 866 091 personnes avaient reçu une première injection, et 243 550 avaient reçu la seconde. Même si peu d’effets secondaires ont été officiellement recensés, ce chiffre pourrait être revu à la hausse en raison d’une gestion hasardeuse du suivi des données.
Thèmes abordés

Le livre du professeur Raoult était aussi attendu par ses admirateurs qu’attaqué par ses détracteurs depuis l’annonce de sa sortie. Anthologie de ses propos tenus depuis le début de l’épidémie, les Carnets de guerre Covid-19 du directeur de l’IHU Méditerranée Infection sont davantage qu’une compilation : il s’agit là d’un véritable morceau d’histoire scientifique. Un outil indispensable qui ne manquera pas d’éclairer les lecteurs dans leur compréhension globale d’une crise qui dure depuis maintenant près d’un an et aura alimenté d’incroyables controverses.
Thèmes abordés

Avertissements, filtrages, censure… Depuis un an, les plateformes numériques durcissent leur politique de modération pour combattre la « désinformation » sur la crise sanitaire. Outre la prétention des GAFAM à vouloir proclamer la vérité, leurs règles sont parfois émaillées de contradictions dangereuses.
Thèmes abordés

Une étude menée par Epi-Phare, groupement d’intérêt scientifique constitué par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), détaille avec exhaustivité les pathologies susceptibles d’occasionner des formes graves de Covid. S’ajoutant ce que l’on connaît depuis le début de l’épidémie, cette étude vient confirmer de manière particulièrement précise que le Covid-19 est loin de concerner tout le monde de la même façon.
Thèmes abordés

Places en "réa", hospitalisations, nombre de cas... Comment les différents indicateurs relayés par les médias et par le gouvernement ont instauré une atmosphère de peur perpétuelle ? Malgré des erreurs factuelles, ce constat tiré par une vidéo devenue virale est pertinent. C'est pourquoi nous choisissons de la relayer sur baslesmasques.com, tout en en corrigeant les inexactitudes.
Thèmes abordés

Alors que des députés viennent de déposer une proposition de loi visant à reconnaître le Covid long et mieux prendre en compte ses séquelles, le nombre de malades atteints reste encore très difficile à établir précisément. Et pour certains, la situation reste particulièrement difficile à vivre. Henri, l’un d’entre eux, a choisi de témoigner en exclusivité pour Bas les masques. Il nous raconte ses difficultés, revient sur la question du refus de soin qu’il a subi et nous explique les actions de l’Association Victimes Coronavirus Covid 19 France (AVCCF) représentée par Maître Fabrice Di Vizio.
Thèmes abordés

De nombreux Français ont été scandalisés par les publicités culpabilisatrices du Ministère des Solidarités et de la Santé au sujet des gestes barrières. La publicité au service de la santé publique mettait autrefois en scène des valeurs comme le patriotisme et le sens de la responsabilité. Elle joue aujourd’hui sur la peur en utilisant le marketing de la honte.
Thèmes abordés

La crise de la Covid a été l’occasion d’un processus historiquement inédit de contrôle de l’information à l’échelle mondiale. Quatre types d’acteurs y ont des intérêts convergents : 1) les gouvernements occidentaux libéraux, 2) le tandem que forment l’OMS et son grand financeur Bill Gates, 3) les « géants du numérique » qui contrôlent les réseaux sociaux mais aussi et de plus en plus 4) les médias
Cet article a originellement été publié sur le blog du sociologue Laurent Mucchielli
Thèmes abordés
![[VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation [VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation](/api/image/GIROD%20PUB.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Dans la droite ligne de son article publié la semaine dernière sur Bas les Masques, l'historienne Virginie Girod décortique (en vidéo !) les ressorts de la communication gouvernementale tout au long de la crise sanitaire. Une publicité qui n'a rien à envier à la propagande d'antan... Bien au contraire !
Thèmes abordés

Le port du masque, obligatoire à l’école dès l’âge de 6 ans, est pour les enfants une grande source d’angoisses et de difficultés. En décembre dernier, la psychologue Marie-Estelle Dupont avait fait part à Bas les masques de sa préoccupation face à cette mesure disproportionnée qui empêche les enfants de vivre sereinement leur scolarité. En janvier, nous avions également reçu Roxane Chafei, membre du collectif « enfance et liberté » qui dénonce les conséquence de cette réglementation sur les enfants et milite activement pour la suppression de l’obligation du port du masque à l’école.
Plusieurs mois après, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure de cette situation, alors même que les cas de dépressions et d’idées suicidaires se multiplient aujourd’hui chez les enfants et qu’un nombre grandissant de spécialistes (médecins, pédiatres, pédopsychiatres…) alertent sur les conséquences dramatiques du protocole sanitaire à l’école.
Pour mieux cerner les enjeux relatifs à cette cause nous vous proposons aujourd’hui de découvrir Monde à l’envers, un petit film poignant réalisé par Roxane Chafei, dans lequel plusieurs parents racontent les témoignages de leurs enfants et expriment, avec leur voix, toute cette souffrance à l’école que les grands médias passent sous silence.
Thèmes abordés
.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Médecin et docteur en philosophie spécialisé dans l’éthique de la santé, le docteur Alain de Broca s’inquiète du syndrome de glissement, qui provoque le décès des personnes âgées isolées. Il alerte sur l’urgence de permettre aux résidents d’Ehpad immunisés de retrouver une vie sociale et familiale, dont ils sont privés depuis des mois.
Thèmes abordés

Détresse psychologique, restrictions sanitaires injustifiées, précarité... La question des étudiants, sommés de souffrir pour leurs aînés "quoi qu'il en coûte", a de quoi préoccuper. Marie-Estelle Dupont, psychiatre clinicienne et contributrice régulière de Bas les Masques, a choisi d'animer une grande table ronde pour sensibiliser à cette question, trop largement occultée par la parole dominante. Sont invités à témoigner et à débattre l'épidémiologiste Martin Blachier, Laurence Couvreur, coach, ainsi que Clarisse, Blandine et Heïdi, étudiantes.
Thèmes abordés

Avant les récentes prévisions de l'Institut Pasteur de Lille qui annoncent une nouvelle flambée épidémique pour le mois de mars, l'INSERM avait prévu, en janvier dernier, une augmentation exponentielle pour le mois de février qui ne s'est finalement pas produite. Le professeur Jean-François Toussaint revient pour Bas les masques sur les limites de ces modèles prédictifs.
Thèmes abordés

Emmanuel Macron envisage plusieurs pistes de sortie de crise, parmi lesquelles l’idée d’un « pass sanitaire » pour pouvoir retourner dans les lieux publics comme les cinémas, les musées ou encore les restaurants. Une proposition fortement controversée et qui pose question sur le plan éthique, mais aussi en terme de sécurité numérique.
Retrouver une « vie normale » au plus vite, mais à quel prix ? Une question qui semble récurrente, tant les propositions plus ou moins douteuses foisonnent depuis le début de la crise sanitaire. Après la consultation sur le passeport vaccinal lancée par le CESE (en ligne jusqu’au 7 mars prochain), c’est un autre ballon d’essai qu’a lancé le président de la République le 25 février dernier en évoquant l’idée d’un « pass sanitaire ». Cette fois, l’idée serait de rouvrir les lieux publics sans forcément conditionner leur accès à la vaccination… mais en fournissant la preuve d’un test négatif.
Bas les masques a interrogé le professeur Toussaint sur ce sujet :
Thèmes abordés
.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Le 4 mars, journée mondiale de l'obésité, est l'occasion de rappeler que c'est là l'un des effets secondaires les plus délétères des restrictions sanitaires : la diminution considérable de la pratique sportive a entraîné, mécaniquement, une hause drastique de l'obésité, notamment chez les enfants. Alors même que l'obésité est un des principaux facteurs aggravants du Covid-19 (les pays où le taux d'obésité est important ayant une mortalité plus élevée), les deux pathologies risquent de se nourrir mutuellement, nous dit le Dr. Fabien Quedeville.
Thèmes abordés

Alors que de futurs "états généraux" sont annoncés pour tenter de répondre à la détresse de la jeunesse, la psychologue Marie-Estelle Dupont revient sur l'émission consacrée à ce sujet qu'elle a animé pour Bas les masques. Et lance un appel pour rompre l'isolement des jeunes en souffrance.