Vaccins et « antivax » : une histoire de progrès et de défiance Gratuit
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L’histoire des vaccins commence en même temps que celle des « antivax ». Dès son origine, les détracteurs de la vaccination fondent leur argumentaire sur la religion, la politique sanitaire et la défiance envers une certaine élite. Mais l’étude des épidémies prouve que seuls les vaccins sont réellement efficaces pour endiguer les maladies infectieuses. Si l’innocuité de cette prophylaxie est souvent questionnée, elle préserve néanmoins la population en développant l’immunité collective contrairement au confinement et à la séquestration des malades.
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Selon un sondage Ipsos d’octobre 2020, 54% des Français seraient enclins à se faire vacciner contre la Covid-19. En Italie, ce taux s’élève à 65%, à 79% au Royaume-Uni et à 87% en Inde à la même date. Mais début janvier 2021, toujours d’après les chiffres d’Ipsos, la proportion de Français enclins à la vaccination n’était plus que de 40%, faisant ainsi de la France l’un des pays les plus réfractaires en compagnie de la Russie (43%) et de l’Afrique du Sud (53%).
Il y a quelques décennies encore, des posters de Pasteur ornaient les salles d’attente de nos médecins généralistes et le dessin animé éducatif Il était une fois les découvreurs lui consacrait tout un épisode. Les membres de son institut cumulent aujourd’hui dix Prix Nobel. Plus d’un siècle et demi après sa mort, Pasteur était encore un héros de la médecine. Alors pourquoi tant de défiance aujourd’hui face aux vaccins dans notre pays ? L’histoire apporte une partie de la réponse à cette énigme digne du sphinx de Thèbes.
Depuis l’Antiquité, la variole tuait de centaines de milliers de personnes dans le monde par vagues récurrentes. Son taux de mortalité était estimé à 15%. Les médecins ont vite remarqué que la maladie laissait deux choses aux survivants : des cicatrices disgracieuses et une immunité. L’exprimer est alors compliqué car ce concept n’existe pas encore. Hippocrate (460-377 av. J.-C.), le plus célèbre médecin grec, ne disposait pour lutter contre les maladies infectieuses que de la décoction d’orge, un ancêtre de la tisane… Il en développe abondamment les bienfaits dans son ouvrage Du régime dans les maladies aigües. Mais, bien évidemment, l’action d’une tisane est insuffisante en contexte pandémique.
Lady Montagu et les prédécesseurs des antivax
La variolisation, le premier procédé imaginé pour lutter contre la variole, apparaît au XVIIe siècle en Chine. Elle se diffuse le long de la route de la soie par le bouche-à-oreille. En 1716, Lady Mary Wortley Montagu suit son époux ambassadeur en Turquie. Là, l’Anglaise découvre que les mères de familles turques inoculent la variole à leurs enfants pour les en protéger. Le procédé est simple. Elles placent dans une narine de leurs petits un coton imbibé de pus ou de squames d’un variolique ou bien leur font porter les vêtements d’un malade. Les enfants développent la plupart du temps une forme légère de la maladie et s’en trouvent prémunis ad vitam aeternam. Évidemment, la technique n’est pas sans risque puisque le variolisé a 1 à 2% de chance de mourir. Convaincue que la prise de risque en vaut la chandelle, Lady Montagu demande au chirurgien de l’ambassade de varioliser ses propres enfants.
De retour en Angleterre en 1721, Mary constate que cette maladie sévit chez elle. Elle fait alors varioliser sa dernière-née devant des médecins de la cour royale et popularise ainsi ce procédé qui sauvera de nombreuses vies. Malgré son succès, la méthode s’attire des ennemis. On reproche à Lady Montagu de diffuser en Angleterre des remèdes barbares, des pratiques de bonnes femmes exotiques et de mettre la santé des petits Anglais en danger. Les critiques se fondent à la fois sur des critères misogynes (une femme challenge des hommes sur le terrain de la médecine) sur des critères politiques (la médecine orientale serait forcément plus charlatanesque que l’occidentale) et sur des critères religieux (des mondains athées empêchent Dieu de faire son travail en contrecarrant ses desseins dont les voies sont — rappelons-le — impénétrables).
Le procédé séduit néanmoins les esprits les plus hardis. Catherine II de Russie se fait varioliser en 1768 à l’âge de 39 ans en même temps que son fils âgé de 14 ans. Son exemple pousse la noblesse russe à l’imiter. En France, quelques nobles se font varioliser. Louis XVI s’y essaye à 20 ans et chacun sait qu’il n’est pas mort de la variole. Cependant, les autorités municipales et une partie des médecins se dressent contre la variolisation. Ainsi, la Ville de Paris préfère interdire son enceinte aux varioliques. Exclusion et séquestration des malades plutôt que prévention. C’est un choix et il n’appartient pas à l’historien de le juger.
Jenner et la première vaccination
Mais parmi tous les petits variolisés avec succès grâce à l’action de Lady Montagu, il en est un à l’origine de la vaccination : le Dr Edward Jenner. Cet Anglais avait rencontré dans une ferme du Gloucester une trayeuse nommée Sarah Nelmes. La jeune fille craint d’avoir la variole car elle a des pustules sur les mains. Il n’en est rien. Sarah a été contaminée par la vaccine, la variole de la vache. Ses effets sont bénins sur les humains. Jenner remarque alors que tous les fermiers en contact avec la vaccine sont immunisés contre la variole.
En 1796, il fait venir Sarah à son cabinet, prélève du pus dans ses boutons et en tartine généreusement deux incisions sur le bras de son petit cobaye, James Phipps. Quelques jours plus tard, le fils de son jardinier âgé de 8 ans déclare une fièvre légère accompagnée de quelques pustules avant de se remettre complètement. Pour être sûr de l’efficacité de sa méthode, Jenner attend un mois et dépose cette fois du pus de variolique dans une nouvelle plaie sur le bras de l’enfant. James ne déclare aucun symptôme de la variole. La vaccine l’a immunisé. Le médecin recommence le même protocole sur trois autres cobayes. À chaque fois, la vaccination les a protégés. Jenner fait part de sa trouvaille dans un article médical très mal reçu. L’académie de médecine le prend pour un fou. L’Anglais persiste et écrit un livre en 1798. Cette fois, l’idée de la vaccination se diffuse partout en Europe.
Napoléon se passionne pour ce procédé et décide de lancer une grande campagne de vaccination. Pour donner l’exemple, il fait vacciner son fils unique, le Roi de Rome, le 11 mai 1811 par le médecin Henri-Marie Husson en présence de plusieurs préfets. Le bébé âgé d’un mois demi développe quelques boutons avant de souffrir, comme tous les bébés, de ses poussées dentaires et non de la variole. Fort du succès de la vaccination de l’Aiglon, Napoléon la rend obligatoire dans l’armée. Le système est encore très artisanal puisqu’on vaccine de bras à bras jusqu’en 1864 en France mais les effets positifs sont constatés. La population désireuse de se débarrasser d’un fléau millénaire adhère massivement d’autant plus que l’empereur a fait censurer les articles des « antivax » avant la lettre dans la presse. En 1902, un véritable vaccin contre la variole sera rendu obligatoire et la maladie sera éradiquée selon l’OMS en 1980. Ce ne sont pas les traitements qui viennent à bout des maladies infectieuses, mais les vaccins.
Les avancées de Pasteur
Malgré le succès de la vaccination, les premiers mouvements antivax structurés se développent. En 1880, le médecin Belge Hubert Boëns fonde la Ligue universelle des antivaccinateurs. Pourquoi vacciner quand on peut privilégier l’hygiénisme et la séquestration des malades ? Alors que les médecins aux méthodes médiévales s’affolent, au même moment, en cette année 1880, Pasteur, installé dans son laboratoire de la rue d’Ulm mène des essais sur le vaccin contre la rage.
L’homme de sciences s’est déjà illustré par ses recherches sur la pasteurisation, il a prouvé que la génération spontanée n’existe pas et il a déjà mis au point des vaccins (nom donné en l’honneur de Jenner à sa méthode d’immunisation) contre le choléra des poules et le charbon des moutons. Pasteur est en train de fonder l’immunologie. Ses travaux portent désormais sur la rage, une maladie qui lui permet de mener des expériences sur les animaux puis sur les humains, mais moralement, il a du mal à franchir le cap des essais sur ses semblables. Le 6 juillet 1885, tout se précipite. Une jeune femme alsacienne frappe à la porte de son laboratoire. Elle a retourné tout Paris pour le trouver lui, l’homme providentiel ! Son fils âgé de 9 ans, Joseph Meister, a été mordu 14 fois par un chien enragé. La mère supplie le chimiste de l’aider. En toute discrétion, assisté du Dr Grancher, Pasteur prescrit 13 injections de moelle d’animaux rabique de moins en moins atténués pendant 10 jours à l’enfant. Le corps de Joseph développe une réponse immunitaire suffisante pour ne jamais avoir de symptômes de la rage, maladie de laquelle on meurt dans d’atroces souffrances.
Pasteur ne pérore pas pour autant et reste discret sur le cas Meister. Or, quelques mois plus tard, un adolescent de 15 ans se présente à son tour rue d’Ulm. Jean-Baptiste Jupille s’est jeté sur un chien enragé pour protéger ses amis bergers attaqués. Jean-Baptiste est lui aussi sauvé. Le vaccin antirabique de Pasteur devient de plus en plus populaire. Des gens viennent de la France entière pour le recevoir. Les populations des campagnes sont alors très exposées à la maladie. Pour faire face à cette demande inattendue, le chimiste décide de fonder en 1888 son Institut, un établissement à but non lucratif reconnu d’utilité publique. Ses élèves, ses compagnons et ses héritiers scientifiques y continuent son œuvre. À sa mort le 28 septembre 1895, la France est en deuil. Une foule immense accompagne sa dépouille entre la cathédrale Notre-Dame de Paris et la chapelle de l’Institut où il est inhumé.
La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle sont des années fastes pour l’immunologie. Des chercheurs développent des vaccins contre la diphtérie ou encore le tétanos. On découvre que les adjuvants comme les sels d’aluminium – aujourd’hui décriés – augmentent le pouvoir immunogène des vaccins. La science fait reculer la mort en dépit des premiers scandales.
Scandales et faux procès
En 1900, le médecin Albert Calmette et le vétérinaire Camille Guérin mettent au point le vaccin bilié de Calmette et Guérin (BCG) contre la tuberculose à partir d’un bacille tuberculeux bovin atténué. La tuberculose est mortelle pour 45% des personnes infectées qui en déclarent les symptômes.
En 1921, deux médecins de l’hôpital parisien de la Charité décident de donner le BCG à un nouveau-né dont la mère tuberculeuse vient de mourir en couches. L’enfant immunisé se portant comme un charme, et ils vaccinent plus de 300 nouveau-nés dans cet hôpital entre 1922 et 1926. Un seul des bébés vaccinés mourra de la tuberculose. Le BCG se propage en Europe jusqu’au premier scandale vaccinal en 1929 à l’hôpital de Lübeck en Allemagne. Le vaccin antituberculeux est donné aux bébés par voie orale dans du lait maternel. Plusieurs d’entre eux meurt de la tuberculose. Le BCG serait-il plus dangereux que la maladie ? Alors que les antivaccinateurs pointe le vaccin du doigt, une enquête démontre que les doses avaient été contaminées avec une souche virulente de tuberculose à l’hôpital de Lübeck, d’où les morts inexpliquées. Mais le pli est pris ! Les opposants aux vaccins utiliseront désormais tous les faits divers pour faire peur et alimenter le doute notamment chez les parents de jeunes enfants naturellement près à tout pour protéger leur progéniture.
En 1992, l’OMS lance une grande campagne de vaccination contre l’hépatite B. Deux ans plus tard, la France le propose gratuitement à tous les enfants entrant en 6e. Les campagnes de pub – certes un peu anxiogènes – font de cette opération sanitaire un succès jusqu’en 1998 où le gouvernement français interrompt son action contre l’avis de l’OMS.
Quelques centaines de vaccinés jurent que le vaccin a déclenché chez eux une sclérose en plaque. Le changement de cap du gouvernement favorise l’apparition d’un climat de méfiance. Plusieurs études ont démontré aujourd’hui qu’il n’y a aucune corrélation entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaque mais la rumeur fait long feu.
Depuis, chaque vaccin, comme celui contre le papillomavirus ou le H1N1, a sa polémique. Depuis 20 ans, internet et les réseaux sociaux favorisent la propagation des rumeurs et des fake news diffusées par les « antivax » et alimentent une méfiance généralisée plus prégnante aujourd’hui au sein de certains courants de pensée ainsi que dans une frange radicale des mouvements décroissants, car l’écologie a remplacé la religion de l’époque de Lady Montagu pour une partie des « antivax » comme le soulignent Françoise Salvadori et Laurent-Henri Vignaud, auteurs de Antivax, la résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours (Vendémiaire, 2019). L’historien et la virologue ajoutent dans leur livre l’idée selon laquelle la population des pays riches croit avec arrogance en avoir fini avec la maladie. Elle voit moins la nécessité de se vacciner et se faisant, se fragilise sur le plan immunitaire. La méfiance à l’encontre des vaccins s’enracine également dans un manque de confiance grandissant envers les pouvoir publics et dans le cynisme supposé de l’industrie pharmaceutique.
Les vaccins de BioNTech-Pfizer et de Moderna sont d’autant plus décriés qu’ils utilisent un procédé nouveau : l’ARN Messager. En réalité, les recherches sur l’ARN Messager ne datent pas d’hier. La biochimiste d’origine hongroise Katalin Karito y a consacré une partie de sa vie. La technique utilisée dans ces vaccins est donc antérieure à la crise du Covid-19. Le nom de la chercheuse, salariée de BioNTech, commence à se murmurer pour un prix Nobel. Mais là, il ne s’agit plus d’histoire mais d’un futur hypothétique !
Historiquement, seuls les vaccins ont permis d’endiguer durablement les pandémies. 2500 ans d’histoire prouvent que ni la tisane d’orge, ni le confinement, ni la séquestration des malades ne stimulent l’immunité. L’historien grec Thucydide disait que l’histoire était un perpétuel recommencement. Katalin Karito est la nouvlle Lady Montagu.
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La multiplication des tests PCR dans la population laisse entrevoir une augmentation très nette du nombre de cas dit « positifs » au SARS-CoV-2, poussant le gouvernement à prendre des mesures de plus en plus restrictives pour freiner l’épidémie. Néanmoins, la réalité de la situation reste discutable.
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ANALYSE. Les pandémies sont des phénomènes naturels depuis la Haute-Antiquité. Démunis sur le plan médical, les médecins luttaient contre elles par l’exode, la quarantaine et la séquestration des malades. La covid-19, particulièrement peu meurtrière, est traitée par les gouvernements comme s’il s’était agi de la peste noire. Elle tue cependant moins les Hommes qu’elle n’achève nos systèmes hospitaliers fragilisés par des décennies de mauvais choix politiques.
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L’Institut de recherches biomédicales et d’épidémiologie du sport (IRMES), dirigé par le professeur Jean-François Toussaint, a récemment livré une grande étude comparative sur la mortalité liée au coronavirus. Et démontre à cette occasion que les mesures liberticides n’ont eu aucun impact sur le nombre de décès.
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Le professeur Jean-François Toussaint, l’épidémiologiste Laurent Toubiana et le sociologue Laurent Mucchielli ont étudié l’impact réel du Covid-19 sur la mortalité. Et leurs résultats tranchent significativement avec la propagande habituelle. Bas les masques livre les principaux éléments de leur analyse : hiver 2017 plus meurtrier que le printemps 2020, faible surmortalité, âge moyen des décès sous-évalué.
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Lors de son traditionnel point sur la situation, Jérôme Salomon a annoncé que la France était « loin des 5 000 cas par jour », seuil annoncé comme celui du déconfinement. Fidèle à lui-même, le Directeur de la Santé s’est contenté d’entretenir la peur en exagérant la situation. Pour nous préparer d’avance à des fêtes de fin d’année loin de nos proches ?
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Après le retrait des tests antigéniques VivaDiag (pour cause de faux positifs), le nombre exact de véritables malades du covid-19 interroge. L'analyse de Fabien Quedeville.
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Le Royaume-Uni affole l’Europe depuis deux jours avec la découverte d’un variant du virus Sars-CoV-2 plus virulent. Dans un exercice de dramaturgie digne de Shakespeare, nos voisins nous prédisent déjà le pire à cause de ce « virus mutant ». Des mutations sur lesquelles Didier Raoult alerte pourtant depuis déjà longtemps.
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En écho à son article du mois dernier, l'historienne Virginie Girod nous raconte – face caméra cette fois-ci – comment le concept de "pandémie" a évolué entre les âges. Face à ses illustres prédecesseurs, le covid-19 fait bien pâle figure...
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Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette première partie, il démontre avec précision que le nombre de décès est principalement associé à l’état de santé général des populations et ne dépend pas des mesures politiques prises par les gouvernements. Il revient également sur la notion de « deuxième vague » qui correspond en réalité à un premier pic épidémique dans les régions qui n’avaient pas été massivement touchées au printemps dernier.
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Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette seconde partie, il dénonce l’absence de fondement d’un discours catastrophiste qui ne s’est pas vérifié dans les faits, mais qui a entraîné de nombreuse conséquences désastreuses au sein de la population.
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Le gouvernement, via les annonces de Jean Castex de jeudi dernier, table sur un affaissement de la pandémie vers l'été prochain. L'occasion pour le professeur Jean-François Toussaint de rappeler que variations saisonnières et épidémies virales vont généralement ensemble, et que le coronavirus n'échappe pas à la règle…
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![Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO] Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO]](/api/image/VACCINS%20ANTIVAX.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
En écho à son article paru la semaine dernière ici-même, l'historienne Virginie Girod se penche en vidéo sur la longue histoire que partagent partisans et détracteurs de la vaccination. Entre progrès et défiance, retour sur une opposition frontale qui ne date pas d'hier.
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L’histoire des vaccins commence en même temps que celle des « antivax ». Dès son origine, les détracteurs de la vaccination fondent leur argumentaire sur la religion, la politique sanitaire et la défiance envers une certaine élite. Mais l’étude des épidémies prouve que seuls les vaccins sont réellement efficaces pour endiguer les maladies infectieuses. Si l’innocuité de cette prophylaxie est souvent questionnée, elle préserve néanmoins la population en développant l’immunité collective contrairement au confinement et à la séquestration des malades.
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Alors que se profilent les rumeurs d'un troisième confinement, et alors que ces restrictions à nos libertés causent chaque jour plus de dégâts – pour une efficacité des plus contestables – nous publions cette tribune, écrite à l'initiative du Dr. Fabien Quedeville, afin de pouvoir, enfin, sortir de cette logique infernale des confinements à répétition.
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De plus en plus de pistes intéressantes en matière de prévention et de traitement semblent se dégager dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Effets bénéfiques de la vitamine D, controverse autour de l’ivermectine, parution d’une étude vantant les mérites de la colchicine… Bas les masques a demandé au docteur Fabien Quedeville, médecin généraliste, son éclairage sur ces différents sujets.
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Une étude du professeur Ioannidis de l’université de Stanford (USA) affirme que le confinement est une mesure inutile, voire néfaste puisqu’elle accélérerait les contagions. Une nouvelle confirmation de l’effet négatif du confinement qui vient accréditer l’étude du professeur Jean-François Toussaint publiée en novembre dernier et dont Bas les masques vous avait révélé les grandes lignes, qui démontrait déjà une absence de lien entre les mesures restrictives et le niveau de mortalité lié au Covid-19.
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Après des début difficiles et malgré une organisation chaotique, la campagne de vaccination se poursuit en France. À la date du 6 février, 1 866 091 personnes avaient reçu une première injection, et 243 550 avaient reçu la seconde. Même si peu d’effets secondaires ont été officiellement recensés, ce chiffre pourrait être revu à la hausse en raison d’une gestion hasardeuse du suivi des données.
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Le livre du professeur Raoult était aussi attendu par ses admirateurs qu’attaqué par ses détracteurs depuis l’annonce de sa sortie. Anthologie de ses propos tenus depuis le début de l’épidémie, les Carnets de guerre Covid-19 du directeur de l’IHU Méditerranée Infection sont davantage qu’une compilation : il s’agit là d’un véritable morceau d’histoire scientifique. Un outil indispensable qui ne manquera pas d’éclairer les lecteurs dans leur compréhension globale d’une crise qui dure depuis maintenant près d’un an et aura alimenté d’incroyables controverses.
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Avertissements, filtrages, censure… Depuis un an, les plateformes numériques durcissent leur politique de modération pour combattre la « désinformation » sur la crise sanitaire. Outre la prétention des GAFAM à vouloir proclamer la vérité, leurs règles sont parfois émaillées de contradictions dangereuses.
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Une étude menée par Epi-Phare, groupement d’intérêt scientifique constitué par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), détaille avec exhaustivité les pathologies susceptibles d’occasionner des formes graves de Covid. S’ajoutant ce que l’on connaît depuis le début de l’épidémie, cette étude vient confirmer de manière particulièrement précise que le Covid-19 est loin de concerner tout le monde de la même façon.
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Places en "réa", hospitalisations, nombre de cas... Comment les différents indicateurs relayés par les médias et par le gouvernement ont instauré une atmosphère de peur perpétuelle ? Malgré des erreurs factuelles, ce constat tiré par une vidéo devenue virale est pertinent. C'est pourquoi nous choisissons de la relayer sur baslesmasques.com, tout en en corrigeant les inexactitudes.
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Alors que des députés viennent de déposer une proposition de loi visant à reconnaître le Covid long et mieux prendre en compte ses séquelles, le nombre de malades atteints reste encore très difficile à établir précisément. Et pour certains, la situation reste particulièrement difficile à vivre. Henri, l’un d’entre eux, a choisi de témoigner en exclusivité pour Bas les masques. Il nous raconte ses difficultés, revient sur la question du refus de soin qu’il a subi et nous explique les actions de l’Association Victimes Coronavirus Covid 19 France (AVCCF) représentée par Maître Fabrice Di Vizio.
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De nombreux Français ont été scandalisés par les publicités culpabilisatrices du Ministère des Solidarités et de la Santé au sujet des gestes barrières. La publicité au service de la santé publique mettait autrefois en scène des valeurs comme le patriotisme et le sens de la responsabilité. Elle joue aujourd’hui sur la peur en utilisant le marketing de la honte.
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La crise de la Covid a été l’occasion d’un processus historiquement inédit de contrôle de l’information à l’échelle mondiale. Quatre types d’acteurs y ont des intérêts convergents : 1) les gouvernements occidentaux libéraux, 2) le tandem que forment l’OMS et son grand financeur Bill Gates, 3) les « géants du numérique » qui contrôlent les réseaux sociaux mais aussi et de plus en plus 4) les médias
Cet article a originellement été publié sur le blog du sociologue Laurent Mucchielli
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![[VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation [VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation](/api/image/GIROD%20PUB.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Dans la droite ligne de son article publié la semaine dernière sur Bas les Masques, l'historienne Virginie Girod décortique (en vidéo !) les ressorts de la communication gouvernementale tout au long de la crise sanitaire. Une publicité qui n'a rien à envier à la propagande d'antan... Bien au contraire !
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Le port du masque, obligatoire à l’école dès l’âge de 6 ans, est pour les enfants une grande source d’angoisses et de difficultés. En décembre dernier, la psychologue Marie-Estelle Dupont avait fait part à Bas les masques de sa préoccupation face à cette mesure disproportionnée qui empêche les enfants de vivre sereinement leur scolarité. En janvier, nous avions également reçu Roxane Chafei, membre du collectif « enfance et liberté » qui dénonce les conséquence de cette réglementation sur les enfants et milite activement pour la suppression de l’obligation du port du masque à l’école.
Plusieurs mois après, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure de cette situation, alors même que les cas de dépressions et d’idées suicidaires se multiplient aujourd’hui chez les enfants et qu’un nombre grandissant de spécialistes (médecins, pédiatres, pédopsychiatres…) alertent sur les conséquences dramatiques du protocole sanitaire à l’école.
Pour mieux cerner les enjeux relatifs à cette cause nous vous proposons aujourd’hui de découvrir Monde à l’envers, un petit film poignant réalisé par Roxane Chafei, dans lequel plusieurs parents racontent les témoignages de leurs enfants et expriment, avec leur voix, toute cette souffrance à l’école que les grands médias passent sous silence.
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Médecin et docteur en philosophie spécialisé dans l’éthique de la santé, le docteur Alain de Broca s’inquiète du syndrome de glissement, qui provoque le décès des personnes âgées isolées. Il alerte sur l’urgence de permettre aux résidents d’Ehpad immunisés de retrouver une vie sociale et familiale, dont ils sont privés depuis des mois.
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Détresse psychologique, restrictions sanitaires injustifiées, précarité... La question des étudiants, sommés de souffrir pour leurs aînés "quoi qu'il en coûte", a de quoi préoccuper. Marie-Estelle Dupont, psychiatre clinicienne et contributrice régulière de Bas les Masques, a choisi d'animer une grande table ronde pour sensibiliser à cette question, trop largement occultée par la parole dominante. Sont invités à témoigner et à débattre l'épidémiologiste Martin Blachier, Laurence Couvreur, coach, ainsi que Clarisse, Blandine et Heïdi, étudiantes.
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Avant les récentes prévisions de l'Institut Pasteur de Lille qui annoncent une nouvelle flambée épidémique pour le mois de mars, l'INSERM avait prévu, en janvier dernier, une augmentation exponentielle pour le mois de février qui ne s'est finalement pas produite. Le professeur Jean-François Toussaint revient pour Bas les masques sur les limites de ces modèles prédictifs.
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Emmanuel Macron envisage plusieurs pistes de sortie de crise, parmi lesquelles l’idée d’un « pass sanitaire » pour pouvoir retourner dans les lieux publics comme les cinémas, les musées ou encore les restaurants. Une proposition fortement controversée et qui pose question sur le plan éthique, mais aussi en terme de sécurité numérique.
Retrouver une « vie normale » au plus vite, mais à quel prix ? Une question qui semble récurrente, tant les propositions plus ou moins douteuses foisonnent depuis le début de la crise sanitaire. Après la consultation sur le passeport vaccinal lancée par le CESE (en ligne jusqu’au 7 mars prochain), c’est un autre ballon d’essai qu’a lancé le président de la République le 25 février dernier en évoquant l’idée d’un « pass sanitaire ». Cette fois, l’idée serait de rouvrir les lieux publics sans forcément conditionner leur accès à la vaccination… mais en fournissant la preuve d’un test négatif.
Bas les masques a interrogé le professeur Toussaint sur ce sujet :