L. Toubiana : "Après avoir joué sur la peur, on jouera sur la culpabilité" Gratuit
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ENTRETIEN. Laurent Toubiana est épidémiologiste et chercheur à l’INSERM. Fondateur et directeur de l’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN), il apportera régulièrement à BasLesMasques son éclairage sur la crise sanitaire au fil de l’actualité.

Bas les masques. Que pensez-vous de l’annonce concernant la découverte d’un vaccin ?
Pr. Laurent Toubiana. Je tiens d’abord à préciser que je ne suis pas anti-vaccins, et que je n’ai aucun a priori négatif sur les vaccins en général. Néanmoins, j’en ai un concernant celui que l’on nous promet sur le Covid. Ce qui est d’ailleurs l’une des raisons de ma réapparition dans les médias depuis août dernier, au moment où j’ai constaté que la question des tests allait dire beaucoup de choses sur la suite des évènements. Avant d’aborder la question du vaccin, il faut donc revenir sur tout ce qui s’est passé depuis quelque temps. Au départ, il y a eu la question des masques obligatoire dans la rue, ce que j’ai trouvé totalement délirant. Et ensuite, les tests généralisés qui ne servaient à rien, hormis à justifier les mesures prises par un volume de tests très élevé qui augmentait mécaniquement le nombre de cas positifs. Malgré tout, ces chiffres n’étaient pas énormes, il n’y avait en réalité pas beaucoup de cas positifs.
Le problème, c’est que l’on a habitué les gens à supporter de plus en plus de contraintes sur cette base. Comme les gens sont tenus par la peur, ils acceptent tout. Entre accepter la peur et la combattre, il y a un pas assez difficile à franchir. Cela ne veut pas dire pour autant que les gens n’en ont pas assez, mais pour le moment, ils subissent. Aussi, lorsqu’on leur donnera une solution comme le vaccin, les gens se jetteront dessus afin de sortir au plus vite de cette situation. Après avoir joué sur la peur, on jouera sur la culpabilité car on dira aux gens « si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour les autres ». Il y a eu une forme de répétition générale avec les masques.
Nous sommes donc face à un problème d’ingénierie sociale plutôt qu’à une question de santé publique ?
Il y a une forme de manipulation, même si ce mot est connoté et doit être employé avec précaution. Nous assistons néanmoins à une situation incongrue. D’ailleurs, lorsque j’ai parlé dès le début d’épidémie « déconcertante », j’exprimais mon désarroi en observant la mécanique mise en place, qui me paraissait ahurissante. Le vaccin sera donc l’étape ultime qui poussera les gens à accepter tout et n’importe quoi pour sortir de là. Mais il y aura une tromperie sur la balance entre les bénéfices et les risques, car en réalité le risque ne vient pas de la maladie elle-même, mais plutôt du fait que le vaccin ne soit pas encore au point. Les vaccins sont à manipuler avec beaucoup de précautions, comme les médicaments. Tout cela n’est pas innocent, le risque n’est pas nul et beaucoup d’effets indésirables peuvent être à craindre. D’autant que cette maladie est loin de faire des ravages, il faut raison garder.
Peut-on dire qu’il y a un vrai problème de communication autour de cette maladie ?
À l’heure actuelle, le niveau de confusion est tel que personne ne comprend quoi que ce soit. Et dès que certains scientifiques — dont je fait partie — apportent des éclairages nouveaux, on tente de les disqualifier. Ceux qui cherchent à dédramatiser sont dans la position la plus inconfortable, alors que ceux qui ont prévu tout un tas de bêtises et qui donnent les informations les plus sombres sont toujours en place !
Cela est-il dû au fait que les « catastrophistes » se basent systématiquement sur des prospectives, alors que les « rassuristes » — comme les surnomment péjorativement les médias — préfèrent se fier à des observations factuelles ?
Contrairement à certains de mes collègues dits « rassuristes » — terme que je n’aime pas — j’ai tenté de prévoir des choses à partir de ce que je connais sur la dynamique de l’épidémie. Il faut savoir que dans mon métier, il y a trois piliers. Il y a évidemment en premier lieu la description des événements, et dans un deuxième temps l’alerte afin de proposer des mesures. Je tiens à préciser d’ailleurs que je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas prendre de mesures, ou même qu’il n’y avait aucun problème. Mais les mesures que j’avais proposées n’ont pas été prises. Enfin, la troisième étape est celle de la prédiction, afin de tenter d’anticiper ce qui va se passer.
Ces trois éléments, je les ai étudiés et j’ai donné un avis à chaque moment. Dans un premier temps, tout ce que j’ai dit s’est vérifié. J’ai ensuite indiqué qu’il n’y aurait pas de deuxième vague, que le virus ne circulait pas et en effet, il circulait très faiblement. C’était tellement peu significatif que cela n’était rien par rapport à la période épidémique initiale. Aujourd’hui, il ne circule pas davantage. On parle de deuxième vague, mais en réalité cela n’a aucune commune mesure avec une vague épidémique. C’est une dynamique relativement lente et qui va s’estomper. Nous observons cela tous les ans, avec les viroses automnales par exemple.
D’où sortent alors des chiffres comme les 400 000 morts potentiels du Covid annoncés par Emmanuel Macron pour justifier le reconfinement ?
Ces chiffres indiqués par le Président dans son allocution de la fin octobre sont tout simplement basés sur des modèles de prédiction très connus, que l’on donne notamment aux étudiants pour apprendre la dynamique des épidémies. On leur donne des modèles qui sont des simplifications se focalisant sur un point en particulier, et en faisant des simulations avec ces modèles, ils arrivent à faire des projections. Mais ces modèles sont extrêmement sensibles aux paramètres et aux conditions initiales, et on peut leur faire dire vraiment n’importe quoi ! Tout cela est tellement schématique qu’il est impossible de prendre des décisions en se basant là-dessus. En ce qui me concerne, mes prévisions ne sont pas du tout basées sur des modèles, mais sur mes connaissances des épidémies et mes observations depuis de nombreuses années. Je le répète, il ne faut pas croire qu’un épidémiologiste ne doit pas prévoir. Il doit au contraire servir d’aide à la décision. Cependant, les décisions doivent se prendre sur des faisceaux de preuve, et non sur des modèles simplistes. Prévoir, c’est prévoir la santé dans son ensemble. Comme le dit l’OMS, la santé n’est pas seulement l’absence de maladie mais le bien-être général.
Je reviens un moment sur la question initiale du vaccin. Je rappelle que je prône depuis le début la méthode suédoise, de mon point de vue la plus efficace. Elle consistait à dire que comme 90% de la population présente des risques mineurs face à la maladie, nous pouvions la laisser lutter contre le virus pour freiner la dynamique de l’épidémie. Ce sont seulement les personnes à risque qu’il fallait protéger. Malheureusement, l’erreur fondamentale aura été de faire supporter des contraintes contreproductives à toute la population, puisqu’en limitant la contagion, elles ont limité le freinage de l’épidémie. Ce qui est pour moi un non-sens épidémiologique.
D’autant que les contraintes continuent alors que l’épidémie semble surtout être une épidémie de cas positifs plutôt qu’autre chose…
Effectivement, la généralisation des tests que j’abordais tout à l'heure est notre malheur. Il n’y a pas de deuxième vague mais tout le monde le croit à cause de cette « testomanie » généralisée qui crée des cas qui n’en sont pas. Des gens ont été hospitalisés pour d’autre raisons que le covid, mais on les a attribués au covid. Quand ils sont allés en réanimation, on les a attribués au covid. Et quand ils sont décédés, on les a encore attribués au covid ! En plus, cela coûte une fortune et abonde dans le sens des mauvaises mesures qui sont prises. Il y a quelque part une forme de détournement de ce qu’on connaît de l’épidémie elle-même, ainsi que le détournement d’un budget qui aurait pu être utilisé à autre chose. Notamment à la détection d’autres maladies, par exemple dans le domaine du cancer. Mais là, à quoi sert-il de tester une population dont 90% est négative ? Et parmi les 10% restants, il y a une part énorme de gens qui n’ont rien. On marche sur la tête.
Cela ne va pas s’arranger avec les tests antigéniques ?
Ce sera encore pire ! D’ailleurs, c’est encore une chose qui me semble étrange : comment peut-on dévoyer à ce point cet instrument ? Normalement, le principe du test est de confirmer un diagnostic clinique établi préalablement par le médecin. En testant tout le monde, on trouve des cas partout et on nous parle d’une augmentation des clusters, dont on ne sait finalement même pas ce qu’ils deviennent.
À un moment, j’avais dit que nous étions comme les Carabiniers d’Offenbach, qui arrivent toujours après la bataille. Lorsqu’il fallait des tests, nous n’en avions pas. Maintenant que nous les avons, nous les utilisons sans même savoir à quoi cela sert. Hormis, bien sûr, de justifier a posteriori les mesures qui sont prises.
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La multiplication des tests PCR dans la population laisse entrevoir une augmentation très nette du nombre de cas dit « positifs » au SARS-CoV-2, poussant le gouvernement à prendre des mesures de plus en plus restrictives pour freiner l’épidémie. Néanmoins, la réalité de la situation reste discutable.
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ANALYSE. Les pandémies sont des phénomènes naturels depuis la Haute-Antiquité. Démunis sur le plan médical, les médecins luttaient contre elles par l’exode, la quarantaine et la séquestration des malades. La covid-19, particulièrement peu meurtrière, est traitée par les gouvernements comme s’il s’était agi de la peste noire. Elle tue cependant moins les Hommes qu’elle n’achève nos systèmes hospitaliers fragilisés par des décennies de mauvais choix politiques.
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L’Institut de recherches biomédicales et d’épidémiologie du sport (IRMES), dirigé par le professeur Jean-François Toussaint, a récemment livré une grande étude comparative sur la mortalité liée au coronavirus. Et démontre à cette occasion que les mesures liberticides n’ont eu aucun impact sur le nombre de décès.
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Le professeur Jean-François Toussaint, l’épidémiologiste Laurent Toubiana et le sociologue Laurent Mucchielli ont étudié l’impact réel du Covid-19 sur la mortalité. Et leurs résultats tranchent significativement avec la propagande habituelle. Bas les masques livre les principaux éléments de leur analyse : hiver 2017 plus meurtrier que le printemps 2020, faible surmortalité, âge moyen des décès sous-évalué.
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Lors de son traditionnel point sur la situation, Jérôme Salomon a annoncé que la France était « loin des 5 000 cas par jour », seuil annoncé comme celui du déconfinement. Fidèle à lui-même, le Directeur de la Santé s’est contenté d’entretenir la peur en exagérant la situation. Pour nous préparer d’avance à des fêtes de fin d’année loin de nos proches ?
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Après le retrait des tests antigéniques VivaDiag (pour cause de faux positifs), le nombre exact de véritables malades du covid-19 interroge. L'analyse de Fabien Quedeville.
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Le Royaume-Uni affole l’Europe depuis deux jours avec la découverte d’un variant du virus Sars-CoV-2 plus virulent. Dans un exercice de dramaturgie digne de Shakespeare, nos voisins nous prédisent déjà le pire à cause de ce « virus mutant ». Des mutations sur lesquelles Didier Raoult alerte pourtant depuis déjà longtemps.
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En écho à son article du mois dernier, l'historienne Virginie Girod nous raconte – face caméra cette fois-ci – comment le concept de "pandémie" a évolué entre les âges. Face à ses illustres prédecesseurs, le covid-19 fait bien pâle figure...
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Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette première partie, il démontre avec précision que le nombre de décès est principalement associé à l’état de santé général des populations et ne dépend pas des mesures politiques prises par les gouvernements. Il revient également sur la notion de « deuxième vague » qui correspond en réalité à un premier pic épidémique dans les régions qui n’avaient pas été massivement touchées au printemps dernier.
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Bas les Masques vous propose de retrouver une grande étude du professeur Jean-François Toussaint sur la mortalité du Covid-19. Dans cette seconde partie, il dénonce l’absence de fondement d’un discours catastrophiste qui ne s’est pas vérifié dans les faits, mais qui a entraîné de nombreuse conséquences désastreuses au sein de la population.
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Le gouvernement, via les annonces de Jean Castex de jeudi dernier, table sur un affaissement de la pandémie vers l'été prochain. L'occasion pour le professeur Jean-François Toussaint de rappeler que variations saisonnières et épidémies virales vont généralement ensemble, et que le coronavirus n'échappe pas à la règle…
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![Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO] Vaccins et antivax : une histoire de progrès et de défiance [VIDEO]](/api/image/VACCINS%20ANTIVAX.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
En écho à son article paru la semaine dernière ici-même, l'historienne Virginie Girod se penche en vidéo sur la longue histoire que partagent partisans et détracteurs de la vaccination. Entre progrès et défiance, retour sur une opposition frontale qui ne date pas d'hier.
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L’histoire des vaccins commence en même temps que celle des « antivax ». Dès son origine, les détracteurs de la vaccination fondent leur argumentaire sur la religion, la politique sanitaire et la défiance envers une certaine élite. Mais l’étude des épidémies prouve que seuls les vaccins sont réellement efficaces pour endiguer les maladies infectieuses. Si l’innocuité de cette prophylaxie est souvent questionnée, elle préserve néanmoins la population en développant l’immunité collective contrairement au confinement et à la séquestration des malades.
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Alors que se profilent les rumeurs d'un troisième confinement, et alors que ces restrictions à nos libertés causent chaque jour plus de dégâts – pour une efficacité des plus contestables – nous publions cette tribune, écrite à l'initiative du Dr. Fabien Quedeville, afin de pouvoir, enfin, sortir de cette logique infernale des confinements à répétition.
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De plus en plus de pistes intéressantes en matière de prévention et de traitement semblent se dégager dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Effets bénéfiques de la vitamine D, controverse autour de l’ivermectine, parution d’une étude vantant les mérites de la colchicine… Bas les masques a demandé au docteur Fabien Quedeville, médecin généraliste, son éclairage sur ces différents sujets.
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Une étude du professeur Ioannidis de l’université de Stanford (USA) affirme que le confinement est une mesure inutile, voire néfaste puisqu’elle accélérerait les contagions. Une nouvelle confirmation de l’effet négatif du confinement qui vient accréditer l’étude du professeur Jean-François Toussaint publiée en novembre dernier et dont Bas les masques vous avait révélé les grandes lignes, qui démontrait déjà une absence de lien entre les mesures restrictives et le niveau de mortalité lié au Covid-19.
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Après des début difficiles et malgré une organisation chaotique, la campagne de vaccination se poursuit en France. À la date du 6 février, 1 866 091 personnes avaient reçu une première injection, et 243 550 avaient reçu la seconde. Même si peu d’effets secondaires ont été officiellement recensés, ce chiffre pourrait être revu à la hausse en raison d’une gestion hasardeuse du suivi des données.
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Le livre du professeur Raoult était aussi attendu par ses admirateurs qu’attaqué par ses détracteurs depuis l’annonce de sa sortie. Anthologie de ses propos tenus depuis le début de l’épidémie, les Carnets de guerre Covid-19 du directeur de l’IHU Méditerranée Infection sont davantage qu’une compilation : il s’agit là d’un véritable morceau d’histoire scientifique. Un outil indispensable qui ne manquera pas d’éclairer les lecteurs dans leur compréhension globale d’une crise qui dure depuis maintenant près d’un an et aura alimenté d’incroyables controverses.
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Avertissements, filtrages, censure… Depuis un an, les plateformes numériques durcissent leur politique de modération pour combattre la « désinformation » sur la crise sanitaire. Outre la prétention des GAFAM à vouloir proclamer la vérité, leurs règles sont parfois émaillées de contradictions dangereuses.
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Une étude menée par Epi-Phare, groupement d’intérêt scientifique constitué par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), détaille avec exhaustivité les pathologies susceptibles d’occasionner des formes graves de Covid. S’ajoutant ce que l’on connaît depuis le début de l’épidémie, cette étude vient confirmer de manière particulièrement précise que le Covid-19 est loin de concerner tout le monde de la même façon.
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Places en "réa", hospitalisations, nombre de cas... Comment les différents indicateurs relayés par les médias et par le gouvernement ont instauré une atmosphère de peur perpétuelle ? Malgré des erreurs factuelles, ce constat tiré par une vidéo devenue virale est pertinent. C'est pourquoi nous choisissons de la relayer sur baslesmasques.com, tout en en corrigeant les inexactitudes.
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Alors que des députés viennent de déposer une proposition de loi visant à reconnaître le Covid long et mieux prendre en compte ses séquelles, le nombre de malades atteints reste encore très difficile à établir précisément. Et pour certains, la situation reste particulièrement difficile à vivre. Henri, l’un d’entre eux, a choisi de témoigner en exclusivité pour Bas les masques. Il nous raconte ses difficultés, revient sur la question du refus de soin qu’il a subi et nous explique les actions de l’Association Victimes Coronavirus Covid 19 France (AVCCF) représentée par Maître Fabrice Di Vizio.
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De nombreux Français ont été scandalisés par les publicités culpabilisatrices du Ministère des Solidarités et de la Santé au sujet des gestes barrières. La publicité au service de la santé publique mettait autrefois en scène des valeurs comme le patriotisme et le sens de la responsabilité. Elle joue aujourd’hui sur la peur en utilisant le marketing de la honte.
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La crise de la Covid a été l’occasion d’un processus historiquement inédit de contrôle de l’information à l’échelle mondiale. Quatre types d’acteurs y ont des intérêts convergents : 1) les gouvernements occidentaux libéraux, 2) le tandem que forment l’OMS et son grand financeur Bill Gates, 3) les « géants du numérique » qui contrôlent les réseaux sociaux mais aussi et de plus en plus 4) les médias
Cet article a originellement été publié sur le blog du sociologue Laurent Mucchielli
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![[VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation [VIDEO] La publicité, outil historique de santé publique entre propagande et manipulation](/api/image/GIROD%20PUB.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
Dans la droite ligne de son article publié la semaine dernière sur Bas les Masques, l'historienne Virginie Girod décortique (en vidéo !) les ressorts de la communication gouvernementale tout au long de la crise sanitaire. Une publicité qui n'a rien à envier à la propagande d'antan... Bien au contraire !
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Le port du masque, obligatoire à l’école dès l’âge de 6 ans, est pour les enfants une grande source d’angoisses et de difficultés. En décembre dernier, la psychologue Marie-Estelle Dupont avait fait part à Bas les masques de sa préoccupation face à cette mesure disproportionnée qui empêche les enfants de vivre sereinement leur scolarité. En janvier, nous avions également reçu Roxane Chafei, membre du collectif « enfance et liberté » qui dénonce les conséquence de cette réglementation sur les enfants et milite activement pour la suppression de l’obligation du port du masque à l’école.
Plusieurs mois après, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure de cette situation, alors même que les cas de dépressions et d’idées suicidaires se multiplient aujourd’hui chez les enfants et qu’un nombre grandissant de spécialistes (médecins, pédiatres, pédopsychiatres…) alertent sur les conséquences dramatiques du protocole sanitaire à l’école.
Pour mieux cerner les enjeux relatifs à cette cause nous vous proposons aujourd’hui de découvrir Monde à l’envers, un petit film poignant réalisé par Roxane Chafei, dans lequel plusieurs parents racontent les témoignages de leurs enfants et expriment, avec leur voix, toute cette souffrance à l’école que les grands médias passent sous silence.
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Médecin et docteur en philosophie spécialisé dans l’éthique de la santé, le docteur Alain de Broca s’inquiète du syndrome de glissement, qui provoque le décès des personnes âgées isolées. Il alerte sur l’urgence de permettre aux résidents d’Ehpad immunisés de retrouver une vie sociale et familiale, dont ils sont privés depuis des mois.
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Détresse psychologique, restrictions sanitaires injustifiées, précarité... La question des étudiants, sommés de souffrir pour leurs aînés "quoi qu'il en coûte", a de quoi préoccuper. Marie-Estelle Dupont, psychiatre clinicienne et contributrice régulière de Bas les Masques, a choisi d'animer une grande table ronde pour sensibiliser à cette question, trop largement occultée par la parole dominante. Sont invités à témoigner et à débattre l'épidémiologiste Martin Blachier, Laurence Couvreur, coach, ainsi que Clarisse, Blandine et Heïdi, étudiantes.
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Avant les récentes prévisions de l'Institut Pasteur de Lille qui annoncent une nouvelle flambée épidémique pour le mois de mars, l'INSERM avait prévu, en janvier dernier, une augmentation exponentielle pour le mois de février qui ne s'est finalement pas produite. Le professeur Jean-François Toussaint revient pour Bas les masques sur les limites de ces modèles prédictifs.
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Emmanuel Macron envisage plusieurs pistes de sortie de crise, parmi lesquelles l’idée d’un « pass sanitaire » pour pouvoir retourner dans les lieux publics comme les cinémas, les musées ou encore les restaurants. Une proposition fortement controversée et qui pose question sur le plan éthique, mais aussi en terme de sécurité numérique.
Retrouver une « vie normale » au plus vite, mais à quel prix ? Une question qui semble récurrente, tant les propositions plus ou moins douteuses foisonnent depuis le début de la crise sanitaire. Après la consultation sur le passeport vaccinal lancée par le CESE (en ligne jusqu’au 7 mars prochain), c’est un autre ballon d’essai qu’a lancé le président de la République le 25 février dernier en évoquant l’idée d’un « pass sanitaire ». Cette fois, l’idée serait de rouvrir les lieux publics sans forcément conditionner leur accès à la vaccination… mais en fournissant la preuve d’un test négatif.
Bas les masques a interrogé le professeur Toussaint sur ce sujet :
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C'est l'un des effets secondaires les plus délétères des restrictions sanitaires : la diminution considérable de la pratique sportive a entraîné, mécaniquement, une hause drastique de l'obésité, notamment chez les enfants. Alors même que l'obésité est un des principaux facteurs aggravants du Covid-19, les deux pathologies risquent de se nourrir mutuellement, nous dit le Dr. Fabien Quedeville.