Pourquoi y a-t-il eu si peu de morts de la grippe cette année ? Gratuit
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Alors que la grippe fait chaque année de nombreuses victimes, elle semble cette fois-ci avoir quasiment disparu en raison de l’épidémie de SARS-CoV-2. Comment peut-on l’expliquer ? Bas Les Masques a posé la question au docteur Fabien Quedeville, médecin généraliste et membre du réseau Sentinelles.
C’est une évidence qui fait rarement la une de la presse. Pourtant le constat est clair : chaque année, l’épidémie de grippe fait des victimes, dont le nombre fluctue en fonction de son intensité. Pour 2018-2019, la surmortalité due à la grippe s’élève à environ 12 000 personnes selon Santé Publique France. En 2017-2018, ce chiffre était de 13 000. Et pire encore, la saison 2016-107 s’est révélée particulièrement meurtrière avec près de 20 000 décès comptabilisés.
Mais pour la période allant d’octobre 2019 à mars 2020, le bilan récemment fourni par les autorités interpelle. En effet, la « saison grippale impactée par la pandémie de Covid-19 », selon les termes de Santé Publique France, relevait seulement 3 700 morts. Un chiffre inhabituel pour une maladie qui fait, en moyenne, environ 9 000 décès par an. Et en cette fin d’automne, alors que les fêtes approchent, le constat reste le même : dans son bulletin épidémiologique « grippe » de la semaine dernière (9 décembre), Santé Publique France ne constate toujours pas de circulation active des virus grippaux identifiée par les réseaux de surveillance dédiés.
Alors que les interrogations montent quant à la comptabilisation des décès de l’hiver dernier, le docteur Fabien Quedeville revient pour Bas les masques sur les chiffres constatés et explique qu'ils sont en réalité liés aux variations habituelles de l’épidémie. Ce qui empêche par ailleurs d’effectuer des prévisions pour les semaines à venir.
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Basculement du modèle de société, délitement de l'État de droit, influence sur les élections présidentielles... Entretien avec Jean-Frédéric Poisson, président du parti VIA - La voix du peuple.
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Dans une tribune publiée ce dimanche dans Le Parisien, David Smadja, professeur en hématologie, et Me Benjamin Fellous, avocat au barreau de Paris, ont appelé à « sanctionner ceux qui refusent le vaccin et transmettent le virus », ainsi que « ceux qui colportent des fausses informations sur la pandémie de Covid-19 » au titre de la mise en danger de la vie d'autrui. Une tribune politique, selon Me Diane Protat, qui étrille un texte selon elle dénué de tout fondement juridique.