Restrictions sanitaires en Europe : vers un embrasement généralisé ? Abonnés
Auteur
Ces derniers jours, de nombreuses manifestations ont éclatées dans les pays qui ont remis en place des restrictions sanitaires contre l’épidémie de Covid-19. Après bientôt deux ans de privations de libertés pour des résultats plus que discutables, le ras-le-bol d’une part croissante de la population est désormais palpable. Et ce ne pourrait être que le début.

Vendredi 19 novembre, à Rotterdam, la police néerlandaise a tiré sur des manifestants opposés aux restrictions sanitaires, au prétexte que les tirs de sommations ne suffisaient plus face aux violences. Les images, pourtant choquantes, n’ont été que timidement évoquées dans les grands médias. Pourtant, elles illustrent sans conteste un tournant dans l’hystérie liberticide qui s’est abattue sur une grande partie des pays occidentaux. En effet, face à la reprise épidémique, de nombreux dirigeants prétendent aujourd’hui recommencer à « serrer la vis », en semblant oublier qu’après avoir dit tout et son contraire aux populations depuis près de deux ans, ces dernières finissent par montrer un peu d’agacement.
Bien entendu, le ras-le-bol ne s’exprime pas partout de la même façon. Néanmoins, il s’exprime — et de manière quasi simultanée dans de nombreux pays —, ce qui est peut-être là un véritable motif d’espoir quant à un éventuel sursaut populaire dans les semaines à venir. D’autant que celles-ci risquent d’être marquées par des fêtes de fin d’année sous cloche pour la deuxième année consécutive avec, en tête des pays les plus frappés par la folie enfermiste, l’Autriche, qui a décidé de reconfiner sa population pour trois semaines et de rendre la vaccination obligatoire. Ce sont ainsi plus de 35 000 manifestants (selon la police) qui se sont réunies à Vienne pour exprimer leur mécontentement face à ces mesures, à l’appel notamment du FPÖ. Même ferveur à Zagreb, en Croatie, où des dizaines de milliers de personnes ont également battu le pavé contre l’annonce de nouvelles restrictions. En Italie, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Rome pour manifester contre le pass sanitaire désormais obligatoire pour voyager, travailler, manger ou se rendre dans un lieu culturel. Un pass sanitaire qui ne fait pas non plus l’unanimité en Suisse, des milliers de personnes ayant défilé à Zurich. En...
Contenu réservé aux abonnés
Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.

Crise d'identité, individualisme, perte des repères traditionnels... en pleine polémique autour de l'autorisation du burkini dans les piscines de Grenoble, Bas les Masques reçoit Edouard de Praron, auteur du livre "Dépossession" (éd. Presses de la Délivrance) qui aborde toutes ces thématiques sans langue de bois.
Thèmes abordés

Si le rachat de Twitter par Elon Musk semble être une bonne nouvelle pour les défenseurs de la liberté d'expression, l'adoption du Digital Services Act au niveau européen fait peser une sérieuse menace. Décryptage avec Guillaume Leroy, doctorant en droit pénal des affaires et membre du Cercle Droit & Liberté.
Thèmes abordés

Édito. Emmanuel Macron a été réélu avec 58,5% des voix contre 41,5% pour Marine Le Pen, après une campagne d’entre-deux tours marquée par un appel à barrer la route au RN et un champ politique recomposé. Un nouveau quinquennat Macron s’ouvre ainsi, sur lequel plane plus que jamais le spectre de la division, des atteintes aux libertés et du déni de démocratie. Faut-il baisser les bras pour autant ?
Thèmes abordés

Des chercheurs canadiens et écossais ont publié une étude prétendant corroborer les liens entre adhésion à la désinformation et méfiance vis-à-vis de la transparence du gouvernement. Si l’hypothèse de départ n’a rien de bien original, le raisonnement bancal des chercheurs ne pouvait que fausser leur conclusion.
Thèmes abordés

À quelques jours du premier tour, deux think-tank de premier plan, l’Institut Montaigne et la fondation Jean Jaurès, ont publié des études visant à expliquer les bienfaits du programme d’Emmanuel Macron tout en tentant de disqualifier celui de sa principale concurrente, Marine Le Pen. Un procédé peu discret pour tenter d’influer les élections.

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a été saisi le 9 février par la commission des Affaires sociales du Sénat, afin de réaliser une étude sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19. Me Diane Protat a été entendue en qualité d'avocat de victimes d'effets secondaires. Elle nous raconte les coulisses de son audition.