Omicron : pourquoi il n’y a pas de raison de paniquer Abonnés
Avec l’apparition du variant Omicron, la narration de la peur est repartie de plus belle… quitte à avoir quitté tout sens rationnel. Cet emballement créera-t-il un basculement dans une opinion publique ?

Aussitôt apparu, le nouveau variant Omicron a déclenché une épidémie de panique qui semble décidément être le virus le plus contagieux. Signalée initialement en Afrique australe la semaine dernière, cette nouvelle souche a poussé de nombreux États à suspendre les voyages vers la région notamment l’Afrique du Sud encore pointée du doigt, poussant le président sud-africain Cyril Ramaphosa à exiger la « levée immédiate et urgente » de ces mesures dépourvues de « justification scientifique ».
Une série de réactions pavloviennes en cascade des différentes autorités qui semblent davantage dépassés par la panique que par le variant, en témoigne la réaction de l’Organisation mondiale de la santé qui marche sur deux jambes. Après...

Avec l’apparition du variant Omicron, la narration de la peur est repartie de plus belle… quitte à avoir quitté tout sens rationnel. Cet emballement créera-t-il un basculement dans une opinion publique ?

L’Italie a récemment annoncé la mise en place d’un pass sanitaire renforcé (lié à un vaccin ou à une preuve de guérison) à compter du 6 décembre prochain. Une dérive autoritaire de nos voisins illustrée par les propos de l’ancien Président du Conseil, Mario Monti, qui appelle désormais à une diffusion de l’information « moins démocratique » sur la question de la pandémie.