Omicron : pourquoi il n’y a pas de raison de paniquer Abonnés
Avec l’apparition du variant Omicron, la narration de la peur est repartie de plus belle… quitte à avoir quitté tout sens rationnel. Cet emballement créera-t-il un basculement dans une opinion publique ?

Aussitôt apparu, le nouveau variant Omicron a déclenché une épidémie de panique qui semble décidément être le virus le plus contagieux. Signalée initialement en Afrique australe la semaine dernière, cette nouvelle souche a poussé de nombreux États à suspendre les voyages vers la région notamment l’Afrique du Sud encore pointée du doigt, poussant le président sud-africain Cyril Ramaphosa à exiger la « levée immédiate et urgente » de ces mesures dépourvues de « justification scientifique ».
Une série de réactions pavloviennes en cascade des différentes autorités qui semblent davantage dépassés par la panique que par le variant, en témoigne la réaction de l’Organisation mondiale de la santé qui marche sur deux jambes. Après avoir alerté contre un « risque très élevé » à l’échelle planétaire en raison d’un nombre de mutations « sans précédent », dont plusieurs « préoccupantes en raison de leur impact potentiel sur la trajectoire de l’épidémie », l’organisation tente d’éteindre l’incendie en demandant désormais aux États membres de réfléchir à une réponse « rationnelle » et en appelant au « calme » et à ne pas fermer les frontières. Il faut dire que dans les faits, la situation en Afrique du Sud, où le nouveau venu a été découvert, est très loin d’être alarmante. Avec à peine 10 000 tests positif et une trentaine de morts par jours dans ce pays de 59 millions d’habitants,


Le début d’un basculement de l’opinion ?
Plus que pour toutes les précédentes vagues de panique, l’absurdité de cette hystérie dénuée de toute rationalité commence à se voir. C’est en tout cas ce que laisse entendre Martin Blachier, invité de David Pujadas sur LCI ce lundi, qui lance exaspéré : « Je trouve que la réponse que nous apportons à cette épidémie...
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