"La gestion allemande de la crise est loin d’être rose" Gratuit
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L’Allemagne est souvent perçue comme un modèle dans la gestion de crise du Covid-19. Afin d’en savoir plus, Bas les masques a interrogé Werner de Ville Vreden, entraîneur vocal, professeur de langues et spécialiste du renforcement musculaire. Pour ce citoyen allemand installé en Normandie, la réalité est plus nuancée, alors même que l’Allemagne se reconfine partiellement à l’approche des fêtes.

Bas Les Masques. Vous êtes un Allemand vivant en France. Quel regard portez-vous sur les situations des deux pays ?
Werner de Ville Vreden. L’évolution des situations est très rapide. On ne sait plus trop où l’on en est. En Allemagne, les restrictions imposées au peuple augmentent drastiquement. Et comme en France, il y a de plus en plus d’actions en justice intentées par des citoyens et des collectifs contre les mesures liberticides.
Que pensez-vous du traitement médiatique à ce sujet, ici et outre-Rhin ?
À mon sens, il y a un problème avec la presse française. Je pense notamment aux manifestations allemandes de ces derniers mois pour la préservation de nos libertés qui ont été qualifiées de « mouvement anti-masques ». Or, ce terme fourre-tout désigne pourtant un sentiment beaucoup plus large et complexe. La grande manifestation du 1er août à Berlin, par exemple, a rassemblé 1,3 millions de personnes attachées à leurs libertés, et les journalistes français n’ont pas cherché à comprendre de quoi il s’agissait. En Allemagne, en revanche, nous avons la chance d’avoir depuis peu une presse libre et de qualité qui n’existait pas avant.
La France ne cesse de vanter l’Allemagne comme un modèle de gestion de la crise. Est-ce à tort ?
Contrairement à ce que l’on croit en France, la gestion allemande de la crise est loin d’être rose. Au niveau des chiffres oui, l’Allemagne a globalement mieux géré la crise que la France, l’Espagne ou l’Italie. Mais si on ne regarde que cela, on ne voit rien. La question des restrictions imposées est très importante, et les autorités allemandes vont elles aussi créer beaucoup de dégâts collatéraux, comme ici. Je pense notamment aux mesures très strictes prises en Bavière contre les commerçants, ou encore aux effets du masque sur la santé psychique des enfants. Sur ce sujet d’ailleurs, beaucoup de publications allemandes montrent des constats alarmants. Je trouve qu’on ne fait pas assez attention à cela en France.
Quel regard portez-vous sur les autorités allemandes ?
Angela Merkel prend des décisions délirantes, mais elle se débrouille toujours pour se protéger. Elle ne veut pas assumer les conséquences de ses choix. Je reviens par exemple sur le port du masque : elle avait toujours dit qu’il ne serait pas obligatoire, et il est désormais imposé dans de nombreux lieux. Je dis à mes amis depuis quinze ans : méfiez-vous de Madame Merkel ! Mais ce constat s’étend aux dirigeants des Länder, qui prennent aussi des mesures de plus en plus radicales au niveau local.
Les citoyens sont impuissants ?
Il y a un sentiment légitime d’injustice dans les deux pays. Et d’une manière générale, je pense qu’il faut opposer plus de résistance, ici comme en Allemagne. Mais la France en est capable, souvenez-vous des Gilets Jaunes. C’était un mouvement intelligent et fort, qui avait presque réussi. Et je pense qu’un jour ou l’autre, les Français retourneront dans la rue.
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ENTRETIEN. Mohand Sidi-Saïd, ancien vice-président des laboratoires pharmaceutiques Pfizer, revient pour Bas les masques sur le vaccin contre le Covid-19 présenté par Pfizer. Après quarante ans au sein de son groupe, le natif d’Algérie resté loyal à l’industrie pharmaceutique garde son esprit critique et se montre prudent face à l’annonce d’un vaccin présenté comme « efficace à 90% ».
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