Grèves, blocages, manifestations… En Italie, le pass sanitaire au travail a allumé la mèche Abonnés
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En instaurant le pass sanitaire à tous les salariés du public et du privé, le gouvernement transalpin a déclenché un mouvement de contestation massif dans le pays. Une réaction qui pourrait résonner en France, au moment où les députés débattent de la prolongation du pass sanitaire.

Un tour de force inédit en Europe. En imposant ce vendredi 15 octobre le pass sanitaire à l’ensemble des salariés du public, comme du privé, l’Italie a déclenché une vague de protestation dans tout le pays. Il faut dire que la restriction qui touche toutes les professions — dans le service public, 300 000 travailleurs italiens n’auraient pas de pass sanitaire valide, ils sont plus de 2,2 millions dans le secteur privé — est assortie d’une sanction salée : le salarié qui ne dispose pas de son QR code ne peut désormais plus travailler. Son absence considérée comme « injustifiée » a pour conséquence la suspension de son salaire, voire une sanction administrative pouvant aller de 600 à 1 500 € s’ils viennent quand même travailler.
Ce tournant autoritaire, dans un pays où pourtant 85% des plus de 12 ans sont complètement vaccinés, semble incompréhensible, d’autant plus que l’épidémie n’y est plus qu’anecdotique. Le pari du gouvernement Draghi était donc risqué puisqu’une partie des Italiens a décidé de s’y opposer et des grèves et des blocages ont été organisés dans des secteurs clés de l’économie italienne, notamment chez les routiers et les employés des entrepôts, dont 30% ne sont pas vaccinés contre le Covid-19. Dans le port de Trieste, l’un des principaux points de passage des marchandises situé au nord du pays, une partie des dockers ont stoppé les activités. À Gênes (nord-ouest), trois cents dockers ont dressé un piquet de grève à une entrée du port pour empêcher les camions de livrer.


Cette réaction face à une gestion sanitaire hystérique est peut-être aussi le fruit d'un sentiment d'impuissance après la surdité du gouvernement face aux manifestations plus classiques. Un sentiment que partagent aussi bon nombre de Français qui déflient dans les rues tous les samedis après-midi depuis l'allocution d'Emmanuel Macron annonçant l'extantion du...
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