La violence, conséquence de la crise sanitaire ? Comment l’exécutif fuit ses responsabilités Abonnés
Auteur
Thèmes abordés
Dans une note envoyée aux préfets, le ministre de l'Intérieur impute le « développement de faits extrêmement violents » aux « conséquences de la crise sanitaire». Mais déresponsabiliser le gouvernement et rejeter la faute sur un virus est assez facile…

Après avoir dénigré la tribune de militaires à la retraite et après avoir qualifié ces derniers de « quarteron de généraux en charentaises » — selon les mots de la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher —, l’exécutif semble finalement partager le constat d’une situation sécuritaire explosive. Dans un télégramme adressé le 4 juin dernier aux préfets, Gérald Darmanin lance le signal d’alarme concernant le « développement de faits extrêmement violents » en France depuis le début de l’année. « Ces faits et leur gravité doivent appeler une réponse forte pour autant différente du traitement de la délinquance de droit commun », a même lancé le ministre de l’Intérieur. De peur d’être pris en porte-à-faux, il assure que ces phénomènes de violence...
Thèmes abordés

Dans une note envoyée aux préfets, le ministre de l'Intérieur impute le « développement de faits extrêmement violents » aux « conséquences de la crise sanitaire». Mais déresponsabiliser le gouvernement et rejeter la faute sur un virus est assez facile…
Thèmes abordés
.jpg.jpeg?w=1440&h=810)
OPINION. Le gouvernement a décidé l’année dernière de multiplier par deux l’éolien terrestre d’ici 2028. Lancée fin 2020, l’association Action Ecologie, qui rassemble aujourd’hui « plus de 10 000 membres issus de toute la France », vient de publier un rapport (disponible sur son site Internet) dédié à cette énergie renouvelable intitulé « Éoliennes : gouffre financier, désastre écologique ».