Un retour du masque obligatoire « à l’étude » selon Brigitte Autran Gratuit
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La présidente du COVARS, comité succédant au Conseil scientifique, a affirmé ce matin que le retour du port du masque obligatoire était « à l’étude » face à la remontée des cas de Covid-19.

Invitée ce matin sur RMC, la présidente du Covars (Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires) Brigitte Autran a affirmé que « Tous les indicateurs sont en augmentation, les taux de positivité, d’hospitalisation, de consultation aux urgences et même une amorce d’augmentation du taux d’hospitalisation en réanimation. Donc oui, nous sommes dans cette 8e vague », ajoutant : « Il faut continuer à être vigilant. Il y a des armes pour se battre. La prévention est très importante. Il faut vraiment porter des masques. On est vraiment dans une vague ascendante. Il reste recommandé de porter des masques de façon très fréquente, dès qu’on est dans un environnement où la distanciation sociale n’est pas respectée ».
Une situation suffisamment préoccupante pour que les pouvoirs publics imaginent d’instaurer à nouveau le port du masque obligatoire ? « Aujourd’hui, le Covars étudie ce point, avec différents modèles. L’ensemble des pays européens, les Etats-Unis, l’Amérique du Nord, étudient également ce point » indique Brigitte Autran, en précisant que si « personne n’a réintroduit l’obligation du masque » aujourd’hui, « tout le monde l’étudie ». Une affirmation qui peut paraître étonnante, d’autant qu’il y a seulement quelques jours c’est Joe Biden lui-même — pourtant particulièrement alarmiste sur la question du Covid-19 et fervent partisan du port du masque — qui déclarait que la pandémie était terminée.
Brigitte Autran n’est visiblement pas du même avis, cette dernière affirmant : « Il faut encore se préoccuper du Covid. On n’est jamais à l’abri de l’apparition d’un variant qui pourrait être plus virulent. Il faut continuer à se faire tester quand on a l’impression d’avoir des symptômes ou qu’on est contact. Il faut que les laboratoires puissent ‘typer’ quel virus est en cause. Sans ça, on ne saura pas si un variant méchant survient. Il peut y en avoir. La surveillance mondiale reste extrêmement importante ».
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