Soignants non-vaccinés : des « erreurs de casting » pour le syndicat des infirmiers Gratuit
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Alors que 60 000 emplois d’infirmiers sont actuellement vacants, on compte toujours plus d’un millier de ces personnels privés de réintégration pour cause de refus de vaccination contre le covid-19. Pour le responsable du syndicat national des personnels infirmiers, Thierry Amouroux, ces derniers sont des « erreurs de casting ».

C’est un feuilleton qui dure depuis trop longtemps. Alors que les oppositions au gouvernement multiplient les initiatives et les déclarations en faveur d’une réintégration des soignants suspendus pour cause de non-vaccination contre le Covid-19, l’exécutif s’y refuse toujours et attend un nouvel avis de la Haute Autorité de Santé (HAS), comme l’a rappelé le ministère de la Santé ce dimanche 20 novembre. Pendant ce temps, les soignants non-vaccinés ne touchent ni salaire ni chômage et n'ont, pour le moment, aucune perspective quant à la suite de leur carrière. Pour de nombreux personnels soignants, empêcher les infirmiers — mais aussi les aide-soignants et médecins — de travailler en période de pénurie de personnel dans les hôpitaux constitue une aberration à laquelle il serait temps de remédier, à l’instar de tous nous voisins européens.
Car, en effet, le métier d’infirmier ne suscite plus l’engouement, tout particulièrement depuis la crise sanitaire, qui a vu un grand nombre de blouses blanches fuir les services hospitaliers, parfois très peu de temps après l’obtention de leur diplôme. Une étude menée en mai 2021 par l'Ordre des infirmiers révélait à ce titre que 4 infirmiers sur 10 souhaitaient changer de métier, alors que la France était encore en pleine période de restrictions multiples liées à la crise sanitaire. Et le patron du Syndicat national des infirmiers, Thierry Amouroux, expliquait en juin de l’année dernière au journal Le Monde que pas moins de 60.000 emplois d'infirmiers étaient désormais vacants en France. Entre enchaînement de gardes de 12h parfois durant cinq jours consécutifs et nuits entières à pallier les absences qui se sont multipliées, le malaise est évidemment palpable dans une profession épuisée par le rythme et la charge de travail mais également par le manque de moyens et de reconnaissance. Et cette situation de moins en moins tenable pèse sur le...
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Avec la fin des 30 centimes de remise par litre d’essence prévue à compter du 15 novembre, qui laisse place à une réduction de 10 centimes jusqu’à la fin de l’année, de nombreux automobilistes se ruent actuellement à la pompe afin d'anticiper un retour des tarifs élevés. Pour l’exécutif, la période qui s’ouvre s’annonce risquée.