Coupures d’électricité : le double discours du gouvernement Gratuit
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Une circulaire envoyée aux préfets précise les dispositions à prendre en cas de délestages électriques, et un test grandeur nature va être réalisé le 9 décembre. Si l’inquiétude grandit en France, Olivier Véran affirme pourtant que nous sommes pas « dans un film catastrophe ».

Il y a quelques mois, le gouvernement avait prévenu que la communication concernant la crise énergétique allait s’inspirer de celle utilisée durant la période du Covid-19 afin que les Français "prennent conscience de la situation". Il semble que nous y sommes, tant les éléments de langages de l’exécutif concernant d’éventuelles coupures d’électricité se succèdent à rythme effréné. À la légitime question, que désormais tout le monde se pose, consistant à savoir si l’on va réellement manquer d'électricité cet hiver, le Premier ministre en vient à répondre que cela « dépendra du ciel ». Sauf que, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le ciel qui gouverne mais un pouvoir politique qui semble désormais totalement dépassé par la situation. Car en effet, même si on nous explique que notre sort dépend davantage des caprices du ciel que des décisions du gouvernement, ce dernier se prépare tout de même à plonger partiellement la France dans le noir en adressant une circulaire aux préfets le 30 novembre, afin d’exiger que ceux-ci anticipent et préparent le terrain dans l’hypothèse selon laquelle lesdites coupures surviendraient. Objectif : préparer un mois de janvier qui, selon le gestionnaire RTE (réseau de transport d’électricité), présente un risque de tension « élevé » sur le réseau, y compris en cas de vague de froid modéré — jusqu’ici, l’hypothèse la plus pessimiste ne concernaient qu’une vague de « grand froid ». Des prévisions de plus en plus pessimistes, donc, auxquelles les préfets doivent se préparer en gérant les nombreuses difficultés qui s’annoncent.
Concrètement, il s’agira d’organiser la préservation de l'alimentation électrique des gendarmeries, hôpitaux et casernes de pompiers, prévenir et organiser les coupures de courant qui pourraient survenir dans les gares ou dans les écoles qui ne font pas partie de la liste des secteurs exemptés en cas de délestage (qui resteront donc fermées), recenser les personnes hospitalisées...
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