Politiques, médias… L’idée d’un « permis carbone » fait son chemin Gratuit
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Prises de position d’élus, couverture médiatique, expérimentations… Petit à petit, l’idée d’un système contraignant les citoyens à mesurer et à réguler leur impact carbone progresse, même si elle ne fait pas encore l'unanimité dans l’opinion publique.

Pass carbone, permis carbone, crédit carbone, quota carbone… Peu importe son nom, l’idée est la même : transformer les citoyens en modèles de vertu écologique en les contraignant à contrôler leurs émissions, directes ou indirectes, de gaz à effet de serre. Avec en ligne de mire la neutralité carbone d’ici 2050, l’objectif est de réduire l’empreinte des Français de l’équivalent de 9 tonnes de CO2 par an actuellement, d’après les dernières données pré-Covid du ministère de la Transition énergétique, à seulement 2. Et en pleine COP 27 en Égypte, les médias mettent tout en branle pour agiter la peur du réchauffement climatique. Après le « téléthon de l’écologie » sur France 2, voilà que BFM TV propose ce lundi soir d’imaginer le monde dans 30 ans, dans l’émission « 2050 : ouvrons les yeux », programme au cours duquel sera justement présenté le principe d’un « compte carbone ».
« à problème radical, solution radicale. »
L’idée est simple : pensé par des chercheurs anglo-saxons dès les années 1990, ce système consisterait à attribuer à chaque individu un quota d'équivalent CO2 à ne pas dépasser sur une année. « On pourrait commencer avec 11 tonnes, ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne française, qui se situe à 10 tonnes par an. Tous les ans, on diminuerait ce compte carbone, ce qui inciterait les gens à consommer différemment », expliquait le député Renaissance des Deux-Sèvres Jean-Marie Fiévet dans un entretien à Ouest-France le mois dernier. L’élu macroniste est pour l’instant l’un des rares à être très engagé sur la question, mais il ne désespère pas de convaincre ses acolytes : « J’en parle beaucoup aux collègues, aux élus mais les gens ont du mal à voir la finalité, ils se disent que ça va être compliqué », déplore-t-il. Qu’il se rassure, il peut compter sur une large cohorte d’économistes, de...
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