Retour du masque : François Braun s’agite dans le vide Gratuit
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Ce dimanche, le ministre de la Santé a lancé un appel « solennel » à la vaccination et a affirmé que son bras « ne tremblera pas » s’il fallait revenir au port du masque obligatoire. Mais, mis à part quelques alarmistes habituels, François Braun semble bien seul à vouloir revenir en arrière.

Des cas de Covid-19 qui augmentent, accompagnés à l’approche de l’hiver par une progression de la grippe et de la bronchiolite chez les enfants. Il n’en fallait pas plus pour que le gouvernement, décidément obsédé par le principe de précaution, n’en vienne à s’interroger sur le retour du port du masque obligatoire. Sur BFMTV, où il était invité dimanche 4 décembre, le ministre de la Santé François Braun a d’ailleurs assuré que son « bras ne tremblera pas s'il faut décider l'obligation du port du masque, y compris dans toutes les circonstances, si cela devait arriver à ce niveau-là ». Pour autant — et l’emploi du conditionnel le démontre — rien de décidé sur cette question, qui n’apparaît que comme une nouvelle gesticulation destinée à camoufler l’inaction du gouvernement sur la question de l’hôpital.
François Braun l’a d’ailleurs dit : « Il n'y aurait que le Covid, nous sommes dans la même situation qu'il y a deux mois. Mais il n'y a pas que le Covid » a-t-il ajouté, laissant entendre que la charge de travail des professionnels de santé est alourdie par les autres épidémies hivernales classiques, et que la situation n’a donc rien à voir avec le Covid-19. Une nouvelle fois, c’est donc par manque de moyens que le pouvoir voudrait voir tous les Français masqués, fidèles à la doctrine Castex qui veut que « le meilleur moyen de ne pas encombrer l’hôpital est de ne pas tomber malade ». À l’aide des éléments de langage habituels, le ministre a également appelé à « responsabiliser les Français » face aux épidémies, en leur enjoignant de se faire vacciner contre le Covid-19 mais aussi contre la grippe, notamment s'ils font partie des personnes âgées ou fragiles, c’est à dire les publics « à risque ». «Il faut basculer vers plus de prévention. On ne le fera...
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