Soignants suspendus : à quand la fin de l’exception française ? Gratuit
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En dépit du manque de personnels dans les établissement de soins, le gouvernement s’en tient toujours au dernier avis de la Haute Autorité de santé, datant de juillet dernier, et n’envisage toujours pas de réintégrer les soignants non vaccinés contre le Covid-19. Ce qui fait de la France l’un des rares pays en Europe à maintenir une telle mesure.

La France aime décidément naviguer à contre-courant. Alors que chez nos voisins italiens, les soignants non vaccinés sont autorisés à reprendre le travail depuis mardi 1er novembre — suivant ainsi la promesse de Giorgia Meloni, que nos médias traitent volontiers de « fasciste » à longueur de colonnes — leurs homologues Français sont, quant à eux, toujours dans l’expectative. Et, visiblement, aucun changement ne semble se profiler à l’horizon. En effet, questionné à ce sujet par la presse ce mercredi, le porte-parole du gouvernement et ex-ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué que toute évolution en la matière serait conditionné à un avis de la Haute Autorité de Santé (HAS). HAS qui, jusqu’à maintenant, n’a pas été saisie par le gouvernement et ne mène donc aucune réflexion sur ce sujet.
Il serait pourtant temps, car depuis le 15 septembre 2021, les personnels soignants et non soignants qui exercent à l’hôpital ou dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sont soumis à une obligation vaccinale contre le Covid-19 sous peine d’être suspendus, sans rémunération. Cela commence à faire long, d’autant que le dernier avis de la HAS relatif « au maintien de l’obligation vaccinale des personnels exerçant dans les établissements de santé et médico-sociaux » remonte désormais au 22 juillet dernier. À ce moment, la HAS avait jugé que « dans le contexte d’une septième vague, au vu de l’efficacité des vaccins et des incertitudes concernant la suite de l’épidémie, les données ne sont pas de nature à remettre en cause aujourd’hui cette obligation vaccinale » pour les personnes ayant « des contacts fréquents et rapprochés avec des personnes vulnérables ». Elle mettait notamment en avant la disponibilité de vaccins « sûrs et efficaces face au variant omicron après une première dose de rappel », non seulement « contre les formes sévères »...
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