Retour du masque obligatoire : toujours un non-sens pour le Dr Quedeville Gratuit
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Le nouveau conseil scientifique revient à la charge en réfléchissant à réinstaurer le port du masque obligatoire dans certains lieux publics. Une mesure qui n’a toujours pas prouvé son intérêt, rappelle le docteur Fabien Quedeville.

Par la voix de sa présidente, Brigitte Autran, le Covars (Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires) a affirmé que le retour du masque obligatoire dans certains lieux publics était « à l’étude ». La raison invoquée : la survenue d’une « huitième vague » et une augmentation de « tous les indicateurs [...], les taux de positivité, d’hospitalisation, de consultation aux urgences et même une amorce d’augmentation du taux d’hospitalisation en réanimation ».
Une démonstration qui repose sur un argument faux, note le docteur Fabien Quedeville, « qui est celui d’une reprise épidémique. Selon les données de sentinelles le taux d’IRA [infection respiratoire aiguë, NDLR] à Covid est à la fois faible et stable depuis 3 semaines avec des formes bénignes », explique le généraliste. Il rappelle également qu’aucune étude n’a démontré l’intérêt du port du masque en population générale. Preuve en est : « Nous n’avons pas eu de recommandation de ce type alors que nous avons vécu des périodes avec une circulation virale plus importante (des micro vagues) », analyse Fabien Quedeville. D’autant plus que si les indicateurs officiels sont en augmentation (cf. infographie ci-dessous), ils restent toujours en deçà des chiffres enregistrés ces derniers mois, durant lesquels aucune mesure de ce type n’a été prise.

Le médecin rappelle son opposition de principe à l’obligation, qui est pour lui « l’argument de ceux qui n’en ont pas pour justifier une telle mesure ». Or, dans le domaine de la santé, « l’incitation marche toujours mieux que l’obligation », d’autant plus qu’une telle mesure serait « à nouveau la porte ouverte en cas d’échec à d’autres mesures plus contraignantes qui ont montré plus d’effets délétères que bénéfiques tant au niveau psychique qu’économique », conclut-il.
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