Pour la France insoumise, les soignants suspendus comptent moins que la politique Gratuit
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Si le parti de Jean-Luc Mélenchon clame haut et fort vouloir réintégrer les soignants suspendus, les convictions des insoumis ne semblent en réalité pas très solides dès que les enjeux politiciens rentrent en compte.

Pour la France insoumise, la lutte théâtrale contre le Rassemblement national semble décidément plus importante que la réintégration des milliers de soignants suspendus, privés de salaires et d’aides sociales depuis maintenant plus d’un an. En effet, pour ne surtout pas donner l’impression de parvenir à un quelconque accord avec le parti dirigé par Jordan Bardella, le groupe parlementaire LFI mené par Mathilde Panot n’a rien trouvé de mieux à faire que de supprimer, ce mercredi 7 décembre, sa proposition de loi sur la réintégration des soignants non-vaccinés. Si ce texte était de toute façon très critiquable dans son essence, comme nous l’avions récemment expliqué, l’attitude des insoumis sur ce sujet démontre qu’ils n’ont, en réalité, pas grand chose à faire du sort de ceux qu’ils prétendent défendre, comme le démontre toute cette séquence politique.
Tout commence le 11 octobre dernier, lorsque la députée LFI Caroline Fiat dépose à l’Assemblée nationale une proposition de loi reprenant l’une des promesses de campagnes de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, à savoir la suppression de l'obligation vaccinale imposée aux soignants depuis septembre 2021. Le 16 novembre, le texte en question est étudié en commission des affaires sociales et reçoit le soutien de plusieurs députés de divers groupes comprenant des élus du RN, mais aussi de LR ou encore de LIOT (Libertés Indépendance, Outre-mer et Territoires). Toutefois, son adoption est empêchée par des députés de la majorité présidentielle. Huit jours après, le 24 novembre, le texte est débattu en séance dans le cadre de la niche parlementaire — cette fameuse journée pendant laquelle un groupe parlementaire peut fixer l'ordre du jour à l'Assemblée nationale — après le retrait du très médiatique texte d’Aymeric Caron sur l’abolition de la corrida. Comme lors de la lecture en commission parlementaire, le RN soutient la proposition de loi. Néanmoins, en freinant les...
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