Entre alarmisme et "rassurisme", l’inaudible communication gouvernementale sur l’électricité Gratuit
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Tandis qu’Olivier Véran fait culpabiliser les Français en leur demandant de ne pas consommer trop d’électricité et qu’Élisabeth Borne laisse planer des risques concrets de coupures, Bruno Le Maire et Emmanuel Macron affirment que « nous pouvons les éviter » et appellent à ne pas céder à la peur. Une communication aussi pénible que de moins en moins compréhensible.

Les Français ont supporté durant toute la crise du Covid-19 ses leçons lorsqu’il était ministre de la Santé, c’est désormais en tant que porte-parole du gouvernement qu’Olivier Véran s’exprime quotidiennement pour culpabiliser nos concitoyens face aux risques de tensions sur les réseaux électriques. « S’il fait 5,6,7 degrés de moins au mois de janvier et qu’on est obligés de puiser beaucoup dans les réserves d’électricité, et s’il n’y pas d’adaptation des comportements, alors on n’exclut pas de devoir recourir à des solutions parmi lesquelles des coupures temporaires à certains endroits » a-t-il notamment expliqué sur BFMTV, tout en ajoutant, par précaution : « mais on n’en est pas là ». De quoi comprendre tout de même que, si le courant électrique en venait à être coupé, ce serait de la faute des irresponsables qui osent se chauffer en hiver… tout comme l’épidémie de Covid-19 relevait de la faute de ceux qui ne se vaccinent pas, ne portent pas de masques ou ne respectent pas les sacro-saints « gestes barrières ». Et d’ajouter, quelques instants plus tard, que le péril vient aussi de ceux qui allument leurs plaques de cuisson tous en en même temps vers 19h — autrement dit, à l’heure du dîner — ou encore ceux qui se sèchent les cheveux à la sortie de la douche, ce qui reste le meilleur moyen de ne pas attraper froid en hiver.
Pendant ce temps, Elisabeth Borne a demandé aux préfets, la semaine dernière, de se préparer au scénario de coupures concrètes et de prévoir des plans adaptés au cas où celles-ci devraient survenir, ce qui n’a évidemment pas manqué d’alimenter l’ambiance anxiogène particulièrement prégnante dans les médias qui parlent en boucle de ces coupures à venir. Avec, en passant, des déclarations à l’emporte-pièce comme celles d’un porte-parole d’Enedis qui indique que les patients « à haut risque vital »...
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