Le gouvernement annonce des « Assises des dérives sectaires et du complotisme » Gratuit
Auteur
Thèmes abordés
Face à l’augmentation de 33% des signalements selon le rapport annuel de la Miviludes, l’exécutif souhaite organiser des « assises des dérives sectaires et du complotisme » début 2023, annonçant au passage la création de nouveaux outils, dont un numéro Vert pour faciliter les signalements. Un projet qui, au final, pourrait s’avérer contre-productif.

D’après le rapport annuel de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), publié ce jeudi 3 novembre, les signalements de dérives sectaires ont augmenté de 33,6 % en 2021 par rapport à l’année précédente, et atteignent même près de 50 % par rapport à 2015. Au total, en chiffres bruts, ce sont 4 020 signalements qui ont été enregistrés en 2021 et 2020 puis transmis à la justice. Pour Sonia Backès, la secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté, rattachée au ministère de l’Intérieur, ces chiffres ne sont « sans doute que la partie émergée de l’iceberg ». Une augmentation sur le plan statistique qui s’accompagne également d’une mutation de fond quant aux pratiques relevées par la Miviludes. En effet, si les grandes sectes dont le fond de commerce est la spiritualité, comme la scientologie ou les témoins de Jéhovah, sont toujours très actives, le rapport constate une multiplication de structures liées à la santé, à l’alimentation et au bien-être. Le domaine de la santé représente ainsi à lui seul 20 % des cas, soit 744 dossiers dont 520 relèvent des thérapies non conventionnelles.
Bien évidemment, la crise du Covid-19 est pointée du doigt comme ayant eu un effet « démultiplicateur » de ces dérives, en raison notamment du confinement qui a amené de nombreuses personnes à rechercher de nouvelles sources de bien-être, mais également en raison des affirmations multiples et souvent contradictoires sur les traitements ou la vaccination, qui ont amené à une méfiance grandissante face à la science et à la médecine. Un sujet d’inquiétude pour l’exécutif, en raison du danger majeur que cela peut représenter en termes de santé publique. À titre d’exemple, Sonia Backès évoque le cas de Thierry Casasnovas : « Quand vous avez un cancer et que l’on vous dit qu’il faut arrêter la chimiothérapie...
Contenu disponible gratuitement
61 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.
Retrouvez nos derniers articles
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés

Après avoir plombé les comptes du pays durant la crise du Covid-19 en distribuant les aides au lieu de laisser l’économie française fonctionner, le gouvernement a reçu un avertissement du Fonds Monétaire International (FMI) l’invitant à réduire le déficit public, qui risque de devenir incontrôlable.
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés

Publiée à l'occasion de la COP27, l'édition 2022 du Climate Change Performance Index (CCPI) a classé plusieurs pays européens parmi les plus vertueux sur le plan climatique, permettant de relativiser l'éternelle culpabilité occidentale. La France, quant à elle, récolte un score « moyen » peu mérité. Explications.
Thèmes abordés
Thèmes abordés

Alors que 60 000 emplois d’infirmiers sont actuellement vacants, on compte toujours plus d’un millier de ces personnels privés de réintégration pour cause de refus de vaccination contre le covid-19. Pour le responsable du syndicat national des personnels infirmiers, Thierry Amouroux, ces derniers sont des « erreurs de casting ».
Thèmes abordés
Thèmes abordés

Repentance victimaire, mauvaise foi, déni de réalité… Alors que le franchissement de la barre des 8 milliards d’habitants sur Terre ravive les inquiétudes concernant les limites planétaires, médias et politiques mettent tout en œuvre pour que le viseur de écologiste ne s’écarte pas de sa cible initiale : la classe moyenne occidentale.
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés
Thèmes abordés

Avec la fin des 30 centimes de remise par litre d’essence prévue à compter du 15 novembre, qui laisse place à une réduction de 10 centimes jusqu’à la fin de l’année, de nombreux automobilistes se ruent actuellement à la pompe afin d'anticiper un retour des tarifs élevés. Pour l’exécutif, la période qui s’ouvre s’annonce risquée.