Législatives : en Macronie, les casseroles n’empêchent pas toujours l’investiture Abonnés
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Si Coralie Dubost a fait les frais de ses pratiques discutables et ne se représentera pas aux élections législatives, la situation est bien différentes pour d’autres élus de la majorité, dont certains vont briguer un nouveau mandat en dépit de nombreuses « casseroles ».

Après « l’affaire » Coralie Dubost, qui a fait couler beaucoup d’encre en raison des révélations concernant ses « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1500 à 2000 euros » d’après une enquête publiée par Médiapart, c’est au tour d’une autre députée de l’Hérault d’être épinglée. Toujours d’après Mediapart, Patricia Mirallès est, tout comme sa collègue élue dans le même département, accusée d'avoir utilisé son enveloppe mensuelle de frais de mandat à des fins de « dépenses personnelles ». L’élue dément néanmoins ces accusations, tout comme Coralie Dubost l’a fait avant elle, et n’exclut pas de porter plainte contre le média d’investigation. Et contrairement à cette dernière, Patricia Mirallès reste candidate.
Ce qui pourrait être considéré comme un épiphénomène reste néanmoins préoccupant. En effet, si des accusations ne sont évidemment pas des condamnations, il flotte autour des élus macroniste un étrange parfum de « monde d’avant » que cinq ans de mandat n’ont pas encore dissipé. Et pour cause : alors que l’exemplarité en politique était supposée être un cheval de bataille de La République en marche — désormais devenue Renaissance —, on remarque tout de même que si l’enrobage change régulièrement, le fond reste le même et que de nombreux candidats à leur propre succession sur les bancs de l’hémicycle ne sont pas exempts de tout reproche.
À commencer par la députée Anne-France Brunet, contre laquelle une plainte pour violences et harcèlement a été déposée ce mardi 3 mai par une ancienne assistante parlementaire, comme l’indiquent nos confrères de Marianne. Cet ex-collaboratrice a ainsi décrit un quotidien infernal, fait de coups de téléphone « incessants », de journées de travail non payés ou, pire encore, d’humiliations en public. Son avocat fait également état d'une scène « de violences » — avec écrasement de pied — au dernier jour de son CDD. Un comportement violent qui n’est pas sans rappeler celui d’une certaine...
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