Cabinets de conseil : après la Santé, les Armées Abonnés
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Après les révélations du Sénat concernant les recours excessifs du ministère de la Santé aux cabinets de conseil à l’origine de « l’affaire McKinsey », c’est désormais le ministère des Armées qui est pointé du doigt pour avoir commandé près de 50 millions d’euros de prestations de conseils à des consultants privés jusqu’à 2025.

Les révélations s’enchaînent. Après l’épineux rapport du Sénat intitulé « influence des cabinets de conseils privés sur les politiques publiques » détaillant l’appétence de l’exécutif pour les cabinets de conseil privés et mettant en lumière le recours excessif à ces consultants grassement payé avec l’argent du contribuable, c’est cette fois le Canard enchaîné qui remet une pièce dans la machine à scandale en révélant des pratiques similaires au sein du ministère des Armées.
Selon l’édition du mercredi 4 mai du journal satirique qui a consulté le « Bulletin officiel des annonces de marchés publics », le ministère des Armées aurait fait appel à 16 cabinets de conseil (McKinsey ne figure pas dans la liste) pour les prochaines années. Plus précisément, il s’agit ici d’un accord-cadre signé avec ces 16 cabinets, d’un montant de 46,3 millions d'euros pour des « prestations de conseil » jusqu'en 2025. Des prestations qui comptent notamment du « conseil en matière de frais de déplacement et de politique de voyage » pour 13,5 millions d’euros, une « définition de la stratégie et du cadrage de projet dans le cadre de la transformation du ministère des Armées » pour 8,3 millions d’euros, ou encore du « conseil dans le domaine de la chaîne logistique et du maintien en condition opérationnelle » en deux lots facturés sept millions d’euros. Sans compter une prestation de « conseil dans le domaine de la santé » pour un montant de cinq millions d’euros, alors que le ministère des Armées compte 15 000 personnels dans ce domaine.
Selon un un universitaire spécialiste de la Défense estime interrogé par le Canard, cette « manne » est le double du « budget annuel de la recherche stratégique ». Pour d’autres experts, « plus de la moitié des lots » auraient pu faire l’objet d’une gestion en interne. Du côté du ministère des Armées, on défend « une réelle plus-value par rapport aux compétences...
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