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Édito. Emmanuel Macron a été réélu avec 58,5% des voix contre 41,5% pour Marine Le Pen, après une campagne d’entre-deux tours marquée par un appel à barrer la route au RN et un champ politique recomposé. Un nouveau quinquennat Macron s’ouvre ainsi, sur lequel plane plus que jamais le spectre de la division, des atteintes aux libertés et du déni de démocratie. Faut-il baisser les bras pour autant ?

Le résultat final était attendu, un écart aussi conséquent un peu moins. Au terme d’une campagne présidentielle sans saveur et sans relief, le résultat du premier tour a montré une nouvelle composition du champ politique découpée en trois grands blocs : un premier bloc que l’on peut appeler « bourgeois-mondialiste » et qui regroupe LaRem, ce qu'il reste de LR, ce qu'il reste du PS, et EELV; un deuxième bloc, que l’on nommera « souverainiste-enraciné » et qui regroupe Le RN, Reconquête, Debout la France ainsi qu’une partie des électeurs de Jean Lassalle; et enfin, un troisième bloc de « gauche-progressiste » qui regroupe LFI, le NPA et LO (le PCF y aurait sa place mais les positions de Roussel sur le nucléaire et la nourriture le rendent plus difficilement classable dans cette catégorie). On peut constater que le bloc souverainiste a progressé entre 2017 et 2022 d'environ 2 millions de voix au premier tour, quand le bloc de gauche progressiste en a gagné à peu près 1 million. De son côté, le bloc bourgeois a régressé d'environ 2 millions de voix. Un rééquilibrage des forces qui se traduit dans les résultats du second tour de cette présidentielle, Emmanuel Macron finissant avec un peu moins de 19 millions de voix cette année (contre près de 21 millions en 2017) alors que Marine Le Pen termine avec plus de 13 millions de voix ce dimanche (contre moins de 11 millions il y a cinq ans).
La gauche progressiste, supplétif du mondialisme
Les résultats du premier tour ont montré que le bloc souverainiste pèse aujourd’hui plus lourd que le bloc progressiste. Et dans ce bloc se concentrent l'essentiel des votes des classes populaires, notamment en raison des CSP à salaires peu élevés, qui se reportent massivement sur Marine Le Pen. Le bloc de gauche progressiste, de son côté,...
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Édito. Emmanuel Macron a été réélu avec 58,5% des voix contre 41,5% pour Marine Le Pen, après une campagne d’entre-deux tours marquée par un appel à barrer la route au RN et un champ politique recomposé. Un nouveau quinquennat Macron s’ouvre ainsi, sur lequel plane plus que jamais le spectre de la division, des atteintes aux libertés et du déni de démocratie. Faut-il baisser les bras pour autant ?
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Des chercheurs canadiens et écossais ont publié une étude prétendant corroborer les liens entre adhésion à la désinformation et méfiance vis-à-vis de la transparence du gouvernement. Si l’hypothèse de départ n’a rien de bien original, le raisonnement bancal des chercheurs ne pouvait que fausser leur conclusion.
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À quelques jours du premier tour, deux think-tank de premier plan, l’Institut Montaigne et la fondation Jean Jaurès, ont publié des études visant à expliquer les bienfaits du programme d’Emmanuel Macron tout en tentant de disqualifier celui de sa principale concurrente, Marine Le Pen. Un procédé peu discret pour tenter d’influer les élections.

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a été saisi le 9 février par la commission des Affaires sociales du Sénat, afin de réaliser une étude sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19. Me Diane Protat a été entendue en qualité d'avocat de victimes d'effets secondaires. Elle nous raconte les coulisses de son audition.
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Photos stylisées copiant d’anciens présidents américains, rencontre « avec les Français » préparée à l’avance et taillée sur mesure, passage en différé lors d’une émission en direct sur LCI, refus de débattre avec les autres candidats… À un mois du premier tour de l’élection présidentielle, l’entrée en campagne d’Emmanuel Macron ressemble à une gigantesque parodie de démocratie.

Après les propos de Vladimir Poutine sur la mise en alerte de sa « dissuasion » et les affrontements s’étant déroulé à proximité d’une centrale nucléaire, Emmanuel Macron communique à outrance sur sa préoccupation face au risque nucléaire, allant même jusqu’à envoyer des pastilles d’iode en Ukraine. Une inquiétude peut-être légitime, mais qui s’avère particulièrement mise en scène à un mois de l’élection présidentielle, et que plusieurs éléments permettent de relativiser.

Cette semaine, le Conseil d'État a débouté une requérante qui contestait la suppression de l’accord parental conjoint dans le cadre de la vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19. Manipulation des chiffres sur la balance bénéfice-risque, obstruction du Conseil d'État... Entretien la requérante Annabelle Pena, professeur agrégée de droit public, ancienne juge administrative et spécialiste des droits fondamentaux et son avocat, Me Diane Protat.

Au nom d'une requérante membre de l'association Bon Sens, Me Diane Protat a contesté devant le Conseil d'État le fait qu'il n'est désormais plus nécessaire d'avoir l'accord des deux parents pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans. Constatant l'embarras du gouvernement face aux chiffres de la balance bénéfice-risque pour cette tranche d'âge, l'avocate espère une issue favorable.