Scholz, Zelensky, Navalny… L’ingérence étrangère acceptable Abonnés
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Pourtant prompts à voir une ingérence de l’est à chaque élection, les médias français ne se sont pas émus des récentes déclarations de leaders européens ayant pris fait et cause pour la réélection d’Emmanuel Macron. Un deux poids deux mesures ?

Usines à trolls, médias à la solde du Kremlin, financements de partis… À chaque élection, les médias nous ont habitués à voir partout l’œil de Moscou. À tord ou à raison ? Une question pertinente, mais qui mériterait, pour être prise au sérieux, que toutes les tentatives d’ingérence soient prises en compte; Or, le système médiatique français semble avoir contracté une certaine cécité à ce sujet ces dernières heures. À l’instar de la célèbre réplique des Inconnus sur « le bon et le mauvais chasseur », y aurait-il des actes d’ingérence étrangère à réprouver et d’autres louables ?
C’est en tout cas ce que semble supposer le journal Le Monde, qui a publié une tribune signée par trois chefs d’État européens — rien que ça ! — appelant avec peu de subtilité à faire barrage à Marine Le Pen : « Le second tour de l’élection présidentielle française n’est pas, pour nous, une élection comme les autres, écrivent Antonio Costa (premier ministre du Portugal), Pedro Sanchez (président du gouvernement espagnol) et Olaf Scholz (chancelier fédéral d’Allemagne). Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d’entre nous en Europe. C’est le choix entre un candidat démocrate, qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne (UE) puissante et autonome, et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie – des valeurs fondamentales qui nous viennent directement des Lumières françaises. » Sans citer une seule fois le nom des candidats auxquels ils font référence, les auteurs font appel à cette fameuse rhétorique chère à l’extrême centre, « soit vous êtes avec nous, et nos valeurs démocratiques et européennes, soit vous êtes contre nous ». Profitant de l’ambiguïté alimentée par les médias selon laquelle la candidate...
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