Journée de l’Europe : la technocratie désincarnée fait sa publicité Abonnés
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En contraste avec le défilé de la victoire en Russie, la célébration de la journée de l’Europe ce 9 mai est lourd de symbole… L’occasion pour les élites européennes de se parer de vertus qu’elles sont loin d’incarner.

En cette journée de l’Europe, Emmanuel Macron a choisi de prononcer un discours au Parlement européen à Strasbourg, avant de rencontrer le chancelier Olaf Scholz à Berlin. Une première visite diplomatique censée « symboliser l'Europe de la paix face à l'Europe de la guerre de Poutine », avance l’Élysée. C’est en effet le ton donné à la journée : présenter l’Union européenne comme le modèle « du monde libre » face à la menace russe. Une manière peu subtile de rappeler la confrontation idéologique entre les deux blocs durant la guerre froide.
Et le soutien à nouveau apporté à l’Ukraine par Emmanuel Macron à la tribune de l’hémicycle européen laisse penser que nous ne sommes pas réellement sortis de cet affrontement civilisationnel. En témoigne la proposition du chef de l'Etat de créer une « communauté politique européenne », pour accueillir certains pays menacés par la Russie : « L'Ukraine, par son combat et son courage, est d'ores et déjà membre de cœur de notre Europe, de notre famille, de notre union (...). Mais nous savons tous que le processus d'adhésion mettrait des années voire des décennies. Soyons clair, l'Union Européenne ne peut pas être à court terme le seul moyen de structurer le continent européen. » Pourtant, Emmanuel Macron continue de l’assurer : « Nous ne sommes pour autant pas en guerre contre la Russie. Pour la préservation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, pour le retour de la paix sur notre continent, il n'appartient qu'à l'Ukraine de définir les conditions des négociations avec la Russie. »
Si l’Union européenne et la France ne sont pas officiellement en conflit armé avec Vladimir Poutine — même s’il est permis d’en douter, vu les envois français assumés de canons Caesar en Ukraine, qui reçoit également chars, canons, drones kamikazes et batteries de missiles de plusieurs pays de l’OTAN...
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