Vaccination : la ridicule campagne de l’ARS PACA Abonnés
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Pour inciter à la troisième dose, l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est fendue d’une communication aussi insensée qu’affligeante. L'été dernier, cette ARS avait déjà fait parler d’elle lors de la campagne sur les « effets désirables » de la vaccination.

Si on se demandait à quoi sert la vaccination, l’ARS de PACA nous donne la réponse : à ne pas être socialement désactivé ! C’est, en substance, le message portée par la nouvelle campagne de promotion de la vaccination de l’établissement public chargé de la mise en oeuvre de la politique de santé dans la région, qui prévient ainsi que « À compter du 15 février 2022, le délai pour effectuer sa dose de rappel est réduit à quatre mois et non plus sept après sa deuxième dose pour prolonger son passe sanitaire ». Ou comment reconnaître (sans s’en rendre compte ?) que le pass — devenu vaccinal, et plus seulement « sanitaire » depuis ce 24 janvier, ce qui a visiblement échappé aux équipes de communication — est un instrument de crédit social bien plus qu’un outil de santé publique. Ce que beaucoup de Français commencent d’ailleurs à comprendre, d’où la nécessité de lancer des grandes campagnes de pub assez grotesques afin de pousser à une dose de rappel de moins en moins convaincante.



Bien évidemment, les éléments de langages habituels sont de mise, et l’Agence régionale de santé indique que « l’objectif de cette nouvelle campagne de communication est d'inciter la population à recevoir le plus rapidement possible une dose de rappel du vaccin contre la Covid-19 afin d’être mieux protégé, notamment face à la progression du variant Omicron. Ainsi, un schéma vaccinal complet permet de se prémunir au mieux contre le risque de formes graves et d’hospitalisations ». Sauf qu’à vouloir se transformer en agence de publicité au lieu de s’intéresser aux questions sanitaires, l’ARS PACA semble avoir oublié que la dangerosité du variant Omicron est non seulement négligeable — ce que même les alarmistes de l’OMS ont fini par reconnaître — et que le public à qui s’adresse cet l’affichage, à savoir les jeunes, est...
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